https://youtu.be/x0c73ljIdwE

Pendant longtemps, on était persuadés que les émotions n’avaient pas leur place dans le milieu professionnel. En parler, les afficher, était considéré comme un signe de faiblesse.

Récemment, les choses ont radicalement évolué. Les découvertes en psychologie et en neurosciences ont montré qu’elles ont un impact énorme sur la qualité de nos relations, la gestion du stress, et la coopération.

La sensibilité émotionnelle a été souvent négligée au profit du quotient intellectuel (QI).

Désormais, elle est reconnue comme un facteur clé de réussite personnelle et professionnelle.
La capacité à identifier, comprendre et exprimer les émotions, les nôtres et celles des autres ; savoir écouter, faire confiance, favoriser la coopération, sont des compétences indispensables dans n’importe quel milieu professionnel.

La bonne nouvelle est que, si le quotient intellectuel est largement défini par nos capacités à la naissance, l’intelligence émotionnelle, quant à elle, peut être fortement développée à tout âge, à condition de s’y prendre de la bonne manière.

Dans cette vidéo, découvre les mécanismes cachés de nos émotions, et comment les utiliser pour améliorer tes relations, prendre de meilleures décisions, et améliorer ta qualité de vie !


Les pouvoirs de l’intelligence émotionnelle de Régis Rossi, Claire Lauzol, et Didier Noyé

Le livre « Les pouvoirs de l’intelligence émotionnelle » est le fruit d’une collaboration inédite entre trois experts aux profils complémentaires :

  • Régis Rossi, conférencier, coach en entreprise… et illusionniste ! Il explore depuis des années le lien entre perception, communication et émotions.
  • Claire Lauzol accompagne des dirigeants et des équipes dans le développement du leadership et de la coopération.
  • Et Didier Noyé, auteur reconnu en management, apporte sa vision pédagogique et structurée de l’intelligence relationnelle.

Ensemble, ils proposent une approche concrète et accessible de l’intelligence émotionnelle.

Ils proposent des outils pratiques et des exercices simples qui permettent de développer ses compétences émotionnelles dans le quotidien professionnel.

Leur objectif est clair : aider chacun à mieux se comprendre, à décoder ses émotions, et à renforcer ses relations avec les autres — que ce soit au travail, en famille, ou dans la vie quotidienne.

Dans cette vidéo, je te propose d’en découvrir les éléments essentiels.

Je m’appelle Matteo Venturi, et ma mission est de t’aider à créer une vie plus libre et indépendante.

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Suis le lien qui apparaît dans la vidéo et que tu trouves en description.

Les 6 émotions primaires

Pour savoir gérer nos émotions, il faut d’abord les comprendre. Et le premier pas, est de les reconnaître.

C’est quoi, déjà, une émotion ?

Une émotion, c’est une réaction automatique à une situation que notre cerveau interprète comme importante pour nous. Elle se manifeste dans notre corps (respiration, rythme cardiaque, production d’hormones…), et finit par influencer à la fois nos pensées, et notre comportement.

Les émotions ont eu un rôle fondamental pour notre survie. Elles sont capables de nous envoyer un message rapide sur ce que nous vivons, plus rapide de la partie rationnelle de notre cerveau.

Et elles fonctionnent dès la naissance.

En gros, les émotions sont là pour nous guider et nous adapter à notre environnement.

Au long d’une vie, voir même d’une journée, nous traversons une large palette d’émotions, dont la durée et l’intensité peut varier.

Mais elles sont toutes basée sur un socle commun, les 6 émotions primaires.

Ces émotions primaires sont universelles. Peu importe notre culture, notre âge ou notre langue, elles sont présentes chez tous les êtres humains, et même observables chez certains animaux. Les voici :

  • La joie : Elle nous signale que quelque chose est bon pour nous. Elle favorise l’ouverture, le lien, l’envie de partager. Elle donne de l’élan, de l’énergie. C’est elle qui renforce les comportements qu’on veut reproduire.
  • La peur : Elle indique un danger potentiel. Elle mobilise notre corps pour fuir ou éviter une menace. Quand elle est très intense, elle peut même nous paralyser. Elle représente une boussole précieuse pour anticiper les risques.
  • La colère : Elle surgit lorsqu’on perçoit une injustice ou une atteinte à nos valeurs. Elle nous pousse à agir, à défendre nos limites. Quand elle est bien canalisée, elle représente un moteur de changement puissant.
  • La tristesse : Elle signale une perte, une séparation ou un manque. C’est une émotion de retrait, qui nous pousse à ralentir, à nous recentrer, à nous isoler. Elle invite au soutien, à la réflexion, et à la réparation intérieure.
  • Le dégoût : Il nous protège de ce qui pourrait être toxique, aussi bien physiquement (comme pour des aliments avariés) que psychologiquement (quand nos valeurs ne sont pas respectées). Il nous pousse à nous éloigner, à dire « non ».
  • La surprise : Elle sert à maximiser notre attention pour faire face à une situation inattendue. Selon les cas, elle peut être agréable, neutre, ou désagréable. Elle nous aide à sortir du fonctionnement en pilote automatique, suspendre notre jugement, et intégrer une information nouvelle.

Si ces 6 émotions peuvent être plaisantes ou désagréables au moment de les ressentir, aucune d’entre elles n’est « bonne » ou « mauvaise » en soi. Elles ne font que remplir le rôle de messager : elles nous informent sur ce qui se passe en nous et autour de nous.

Le problème, c’est qu’on n’a pas appris à lire ces signaux, à faire attention au message.

Résultat : nous recherchons avec insistance les émotions agréables, et nous essayons de fuir celles désagréables.

En ignorant ou en refoulant ces émotions, nous finissons par provoquer l’effet inverse : leur intensité augmente, pour nous obliger à leur prêter attention.

Mais si on apprend à les écouter, elles deviennent des alliées puissantes pour mieux vivre, mieux décider, et mieux se relier aux autres.

Canaliser ses émotions : comprendre le processus émotionnel

Pour apprendre à mieux gérer ses émotions, il faut d’abord comprendre comment elles se déclenchent.
Une émotion ne surgit pas par magie. Elle suit un enchaînement de réactions qui impliquent d’abord notre corps, et ensuite notre partie rationnelle.

Voici les 5 étapes qui caractérisent la naissance d’une émotion, jusqu’à la réaction associée :

1. Un stimulus est perçu : il s’agit du point de départ, de l’élément déclencheur de l’émotion. Il peut venir de l’extérieur (une remarque, un bruit, un événement) ou de l’intérieur (une pensée, une image, un souvenir).

2. Le corps a une réaction physiologique : il s’agit d’une réaction très rapide, qui intervient avant-même de prendre conscience de ce qui se passe. Selon la situation, le rythme cardiaque s’accélère, la respiration change, les muscles se contractent… Notre système nerveux se met en alerte.

3. L’état émotionnel est modifié : c’est suite à ces réactions physiologiques que l’émotion s’installe. Notre état intérieur change, et nous ressentons de la joie, de la peur, de la colère, de la tristesse… Ce ressenti influence immédiatement nos pensées, nos perceptions, et les actions envisagées.

4. La personne prend conscience d’un sentiment : au bout de plusieurs secondes, voir plusieurs minutes selon l’intensité de l’émotion et notre intelligence émotionnelle, nous prenons conscience de notre état émotif, et on peut finalement nommer ce que l’on ressent. En ce moment, quand l’émotion devient consciente, on peut parler de sentiment : « je me sens tendu », « je suis frustré », « je me sens heureux ». Ce passage est clé pour la régulation.

5. La personne adopte un comportement associé. Enfin, avec une influence plus ou moins forte selon ce que l’on ressent, nous agissons en réaction au stimulus : nous parlons, nous nous taisons, nous fuyons, nous sourions, nous posons une limite.

Arriver à prendre une pause consciente entre l’étape 4 et l’étape 5 de ce processus, nous évitons les réactions impulsives, afin d’adopter une réponse réfléchie, souvent plus appropriée pour répondre convenablement au contexte dans lequel nous nous trouvons.

Les 5 dimensions de l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est un ensemble de capacités que nous pouvons développer au quotidien. Elle peut être divisée en 5 dimensions clés.

1. La conscience de soi émotionnelle : c’est la capacité à identifier précisément ce que l’on ressent.
Souvent, on se dit juste « je ne me sens pas bien » ou « je suis énervé », sans vraiment comprendre ce qui se passe.
Développer cette conscience, c’est apprendre à nommer ses émotions, à reconnaître les signaux du corps, à repérer les situations qui déclenchent certaines réactions.

Par exemple, les signaux corporels de la joie sont une sensation de distension, d’énergie, de légèreté. La respiration est fluide, nos mains et nos bras réalisent des gestes d’ouverture, nous avons le sourire aux lèvres.

Les signaux corporels de la tristesse, au contraire, sont plutôt un corps courbé, la tête et le regard baissés, la gorge est serrée, les mains et les bras s’agitent ou se ferment.

2. La régulation de ses émotions : une fois une émotion identifiée, nous devons apprendre à la contrôler. Il ne s’agit pas de la bloquer ou de la nier, mais de la canaliser. Nous devons apprendre à ne pas nous laisser emporter, et faire une pause avant de réagir à chaud. Nous devons transformer une impulsion en un choix conscient.

Voici deux exercices simples pour apprendre à réguler nos émotions :

  • Assumer la responsabilité de nos émotions. Quand nous avons l’impression que nos émotions sont provoquées par les autres (par exemple, quand nous disons : « cette personne m’énerve »), il est important de se rappeler que nos émotions nous appartiennent, qu’elles sont le reflet de notre interprétation et non pas de la situation ou de la personne en face de nous. Il est plus correct dire : « En constatant cela, je m’énerve »).
  • Pratiquer des exercices de respiration : quand les émotions que nous ressentons sont au plus haut, il convient de pratiquer des exercices de respirations pour nous connecter à nos sensations corporelles, et à baisser leur intensité. Par exemple, en pratiquant la cohérence cardiaque : pendant quelques minutes (de une à 3), faire des inspirations lentes en comptant jusqu’à 5, et des expirations lentes en comptant jusqu’à 5.

3. La motivation personnelle : c’est la capacité à mobiliser notre énergie, même quand les choses sont difficiles. Elle repose sur une bonne connaissance de soi et sur une vision claire de ce qui nous motive.
Les personnes émotionnellement intelligentes savent se reconnecter à leurs valeurs, à leurs objectifs profonds, pour garder le cap même face à l’adversité.
4. L’empathie : c’est la capacité à reconnaître et comprendre les émotions des autres. Pas seulement ce qu’ils disent, mais ce qu’ils vivent intérieurement. L’empathie demande de l’écoute, de l’attention, de se mettre à la place de l’autre, même si on ne partage pas son point de vue. C’est elle qui permet de créer des liens sincères et de désamorcer les tensions.

5. Les compétences sociales : cette dernière dimension regroupe tout ce qui concerne la qualité des interactions. C’est la capacité à communiquer clairement, à gérer les conflits, à inspirer confiance, à coopérer efficacement. Maîtriser ces compétences permet de devenir des leaders naturels, et de créer un climat de travail positif.

Ces 5 dimensions sont comme les 5 doigts d’une main : chacune est importante, mais c’est ensemble qu’elles forment une vraie puissance d’action.

Développer l’empathie : une compétence clé

L’empathie occupe une place centrale dans les compétences liées à l’intelligence émotionnelle.

Être empathique veut dire comprendre ce que la personne en face de moi ressens, pense ou désir, sans besoin de l’exprimer explicitement.

Cela ne veut pas dire devoir partager ou être d’accord avec ces pensées ou émotions. Juste, on les reconnaît comme légitimes et on les comprend, sans jugement.

En même temps, on ne cherche pas à influencer notre interlocuteur, on garde une posture de neutralité.

L’empathie est l’art de se connecter à l’autre, sans se confondre avec lui.

Le développement de l’empathie est possible à deux conditions :

  • Avoir conscience de soi et de ses émotions, c’est à dire avoir de l’empathie envers soi-même
  • S’intéresser sincèrement à l’autre, à sa situation, sans idées préconçues

Voici 10 comportements à adopter dans nos discussions pour développer l’empathie :

  1. Donne toute ton attention à ton interlocuteur.
  2. Pratique une écoute active, par ton regard direct et le sourire.
  3. Pose de questions pour mieux comprendre l’autre et sa situation.
  4. Laisse ton interlocuteur s’exprimer complètement, sans l’interrompre.
  5. Accueille l’émotion de l’autre, même si tu ne la partage pas totalement.
  6. Utilise la reformulation pour t’assurer de ta compréhension : « si je comprends bien, tu te sens… ».
  7. Prends la responsabilité de la communication : « est-ce que j’ai bien compris ? », ou « est-ce que je me suis bien expliqué ? » et non pas « est-ce que tu as compris ? ».
  8. Aide ton interlocuteur à mettre des mots sur les émotions ressenties.
  9. Partage tes propres sentiments pour une bonne réciprocité.
  10. Observe le langage non-verbal : posture, ton de voix, regard…

Voilà, tu connais désormais les comportements indispensables à réguler et à tirer profit de nos émotions, d’après le livre « Les pouvoirs de l’intelligence émotionnelle », de Régis Rossi, Claire Lauzol, et Didier Noyé

A condition de les ressentir et les écouter, les émotions jouent un rôle essentiel non seulement dans la compréhension de soi et de l’autre, mais aussi dans notre processus de prise de décision.

Et toi ?

Quelle émotion tu ressens le plus souvent ces derniers temps ?
Comment pourrais-tu faire pour mieux la comprendre et mieux la canaliser ?


Si tu souhaites créer les conditions idéales pour développer ton intelligence émotionnelle, je ne peux que te recommander de lancer ton Side Business.

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