Je suis prêt à parier que tu bosses dur. Très dur.

D’ailleurs, tu n’as pas de temps à perdre. Le temps est de l’argent.

On a entendu cela tellement de fois que nous avons fini par y croire aveuglement.

Et de structurer toute notre vie autour de cette croyance.

Une grande partie de ta vie tourne désormais autour de tes responsabilités professionnelles.

Le soir, après avoir couché tes enfants ou regardé un film avec ton couple, tu te retrouves à consulter tes mails pro une dernière fois avant de te coucher.

Tu as cumulé tellement de retard sur les tâches en cours, que le week-end tu te retrouves à préparer les slides de ta prochaine présentation de lundi matin.

La présence et la pression de notre travail pénètre de plus en plus les domaines de notre vie privée.

Et quand nous sommes tellement épuisés que nous devons prendre une pause, le sentiment de culpabilité ne tarde pas à se manifester, et gâche ces moments de repos inévitable.

Résultat : nous nous sentons constamment fatigués, anxieux, déprimés.

Il est urgent de trouver une solution viable à cette terrible spirale.

Voici comment sortir de cette boucle sans fin et te reconnecter à ta nature profonde.


L’art de ne rien faire de Celeste Headlee

Celeste Headlee, journaliste et conférencière, a expérimenté sur sa propre peau de femme en carrière et mère célibataire que cette course effrénée à l’efficacité conduit à l’épuisement et au mal-être.

Et puis, un jour, elle a réalisé que cette course n’était qu’un mirage. Que la seule chose qui l’attendait à la ligne d’arrivée était une liste encore plus longue de tâches à réaliser et d’attentes à satisfaire.

Dans son livre Do Nothing, elle partage une vérité provocante : et si on s’était trompé de croyance ?

Et si cette recherche constante d’efficacité et de productivité était en réalité basée sur une erreur fondamentale ?

Suite à des expériences personnelles et à des recherches approfondie, Celeste a compris que ralentir est non seulement possible, mais indispensable pour une vie épanouissante.

Le monde moderne valorise la suractivité.

On pourrait penser que c’est l’évolution technologique qui nous a forcé à cette quête constante de vouloir faire toujours plus, d’être constamment à la recherche de quelques hacks pour augmenter notre productivité et grapiller encore quelques minutes.

Effectivement, les sollicitations multiples et les nombreuses notifications de nos smartphones ont imposé un rythme encore plus effréné à notre quotidien.

Mais la technologie n’a été qu’un accélérateur d’un phénomène culturel présent dans la culture occidentale depuis quelques siècles.

Il s’agit de quelque chose bien plus profond et puissant des innovations informatiques.

Révolution industrielle et recherche de productivité

Cette attitude envers la productivité et l’efficacité est l’héritage de l’ère industrielle, lors de laquelle le travail a été érigé à une valeur morale très haute.

Le travail est devenu un devoir moral même au-dessus d’autres valeurs fondamentales comme la famille, la charité, voir même sa relation à Dieu.

La révolution industrielle n’avait pas besoin que de machines. Elle nécessitait d’un cadre culturel capable de soutenir des niveaux de production sans précédent.

Travailler pour subvenir à ses propres besoins n’était plus suffisant. Chaque individu devait participer activement à la construction de ce système de production de masse.

Cette philosophie, associant travail acharné et vertu morale, est resté dans nos mentalités.

Elle guide inconsciemment nos choix de vie.

Résultat ? Nous investissons dans le travail une énorme partie de nos ressources personnelles (notre temps, notre énergie mentale et émotive).

Nous arrivons même à sacrifier notre bien-être et de nos relations personnelles pour le travail. Au point de nourrir un sentiment de culpabilité si nous ne sommes pas productifs.

Malgré les énormes avantages matériels et des avancées significatives dans plein de domaines, le phénomène croissant de perte de sens, d’isolement, et de burn-out est la preuve que cette vision du travail n’est pas durable.

Que le sacrifice d’autres aspects qui sont au cœur de notre humanité, comme nos relations, notre créativité, et notre bien-être, non seulement va nous amener inexorablement à une vie décevante et malheureuse.

Mais ironiquement, cela finit même par nuire à la raison même de son adoption : une meilleure productivité.

Il est donc essentiel de prendre du recul sur cette obsession de vouloir toujours faire plus et plus vite, et chercher un meilleur équilibre.

Nous avons besoin de nous reconnecter à ce qui compte vraiment. Voici 4 suggestions que Celeste Headlee nous propose pour y arriver.

1. Changer de perspective

Celeste Headlee nous invite à remettre en question nos croyances et perceptions sur le travail et la productivité. Nous vivons dans une société qui valorise le « faire » au détriment de l’« être ».

La phrase célèbre de Descartes « Cogito ergo sum » (je pense, donc je suis), s’est transformé en « je travaille, donc je suis ».

Tant que le temps sera de l’argent, chaque moment qui n’est pas utilisé dans une perspective de production, est du temps perdu.

Des notions comme « plus je travaille, plus j’ai de la valeur » ou « plus on est occupé, plus on est important » ont tellement imprégné notre façon de penser, que nous perdons complétement de vue qu’elles ne sont pas universelles.

Elles sont les résultats de l’idéologie capitaliste prônant l’efficacité comme valeur suprême.

Elles n’ont que 2 siècles et demi d’existence, un battement de cils comparé aux dizaines de milliers d’années d’existence des sociétés humaines.

Pour sortir de cette spirale, le premier pas consiste à défier notre sensation d’un constant manque de temps.

En effet, l’injonction à une productivité toujours au max finit par déformer notre perception de la réalité.

L’exercice est simple : pendant 3 semaines, suis minutieusement l’usage de ton temps. Par des créneaux de 30 minutes ou d’une heure, prends note de tes activités. Sois complétement transparent sur ta manière d’utiliser ton temps.

Si tu as passé la demi-heure prévue pour avancer sur un dossier important à scroller sur les réseaux sociaux, marque-le.

Identifie les activités qui te nourrissent, et celles qui t’épuisent.

Au bout de trois semaines, les résultats de cet exercice peuvent être choquants.

Il y a des grandes chances que tu découvres que tu passes beaucoup plus de temps que tu imagines sur des activités inutiles.

Mais attention ! Ne tombe pas dans le piège de vouloir récupérer ce temps non productif pour travailler davantage.

Arrête d’alimenter cette spirale grâce à la deuxième suggestion.

2. Quitter son bureau

Dans cette recherche permanente de produire toujours plus, nous passons de plus en plus de temps au bureau. On croit que plus on reste assis devant notre ordinateur, plus nous allons produire.

Pourtant, les résultats de recherches dans ce domaine n’arrêtent pas de montrer que, suite à une surcharge de travail, et sans des pauses régulières, nos résultats professionnelles souffrent, à la fois en termes de qualité et aussi de quantité.

Sortir régulièrement de son bureau, et prendre le temps de marcher à l’extérieur, même pendant 10 minutes, améliore la concentration et réduit le stress. Ces quelques minutes de repos ne sont pas une perte de temps.
C’est ce qui nous permet de profiter pleinement de notre énergie mentale et physique, de maximiser nos capacités d’innovation, de créativité, et de résolution de problèmes.

Grâce à ce conseil, tu vas remarquer que tu pourras accomplir davantage, tout en travaillant moins.

Il s’agit de retrouver un équilibre sain et durable, loin des exigences irréalistes de la surproductivité.

Un petit pas loin du bureau peut devenir un grand pas vers une meilleure qualité de vie.

La raison pour travailler pendant des longues plages horaires n’est pas productif est parce que le cerveau humain n’est pas fait pour fonctionner de cette manière.

Nous ne sommes pas des machines. Notre meilleur mode de fonctionnement ce n’est pas linéaire, mais par impulsion.

Des journées organisées avec des plages de travail ininterrompu de 50 minutes, suivies par 10 ou 20 minutes de pause, produisent des meilleurs résultats sur la durée.

Une autre mauvaise habitude à éradiquer, est celle du multi-tasking.

Notre cerveau ne sait faire qu’une seule chose à la fois. Et contrairement à ce qu’on en dit, les femmes ne font pas exception.

Quand nous avons l’impression de faire plusieurs choses en même temps, en réalité notre cerveau ne fait que switcher d’une activité à l’autre, et s’occupe à chaque moment d’un seul sujet.

Si nous avons l’impression que les 2 choses se font en parallèle c’est juste parce que ce changement de contexte se fait très vite.

En réalité, cet aller-retour permanent entre plusieurs activités nécessite jusqu’à 40% de temps de plus que lorsque nous nous concentrons sur une seule chose à la fois. Sans compter la fatigue mentale que cela engendre, et un plus grand risque d’erreurs.

Donc voilà la meilleure manière de fonctionner : faire une seule chose à la fois, et prendre une vraie pause entre deux sujets.

3. Cultiver une vie sociale analogique, et non pas digitale

L’être humain est profondément social. Avoir des bonnes relations est aussi indispensable à notre bien-être psychologique que la nourriture et le repos pour notre bien-être physique.

L’arrivée des réseaux sociaux avait comme promesse de faciliter le lien avec notre entourage, indépendamment de la distance physique qui nous sépare.

Avec le recul, nous réalisons que ces outils ne permettent en réalité que des interactions superficielles, ce qui ne répond pas à notre besoin fondamental de connexion avec d’autres personnes.

Cela peut paraître contradictoire que le sentiment d’isolement et de déconnection soient au plus haut aujourd’hui, alors que communiquer avec d’autres êtres humains, même à l’autre bout de la planète, n’a jamais été aussi simple et bon marché.

Toujours à cause d’une promesse d’une meilleure productivité, les formes de communication écrite permises par l’informatique, comme les mails et les messages courts, ont connu une forte croissances ces dernières années.

Pourtant, la communication écrite est très pauvre en stimuli comparé à la communication orale.

Une très grande majorité de notre communication se passe en dehors des mots que nous utilisons. Notre ton de voix, nos gestes, nos regards, sont des composantes essentielles de nos interactions.

Évidemment, aucune forme de télécommunication peut rivaliser avec des interactions en face-à-face.

Mais nous avons tout à gagner en favorisant des manières plus riches de communiquer qu’un simple message écrit.

Par exemple, un appel en visio, ou même un appel téléphonique, vont contribuer beaucoup plus à la richesse d’échange qu’un message mail ou un SMS.

La meilleure manière de t’assurer une vie sociale plus riche consiste à réserver du temps dans ton agenda pour des activités sociales en face-à-face, comme un concert ou une sortie.

Même des simples conversations dans les transports ou lors de ses courses contribue au bien-être psychologique et émotionnel.

Le besoin de socialiser est tellement ancré dans la nature humaine que cultiver ses relations sociales augmente notre espérance de vie d’une manière équivalente à arrêter de fumer.

4. Investir dans le temps libre

Dans une société obsédée par la productivité, nous considérons souvent les loisirs comme inutiles, voire culpabilisants. A tel point que nous finissons par transformer même ces moments de détente dans une recherche supplémentaire de performance.

Nous ne sortons pas nous promener, nous devons atteindre notre objectif de 10000 pas.

Nous ne cuisinons plus pour le plaisir, mais pour montrer à tout notre entourage nos habilités culinaires et notre attention à une alimentation saine par une photo Instagram.

Pourtant, le temps libre joue un rôle crucial dans notre bien-être physique et mental.

C’est la raison pour laquelle il convient de voir le temps libre non pas comme un luxe, mais comme un véritable investissement. Il doit carrément faire partie de nos priorités quotidiennes.

Non seulement il permet de recharger les batteries, explorer ses passions et donner libre cours à sa créativité, mais aussi de réduire le stress, prévenir l’épuisement et augmenter la satisfaction globale.

Pour cela, réserve du temps chaque semaine pour réaliser des activités sans objectif précis, qui ont comme seul but celui de ressentir du plaisir.

Profites-en pour te déconnecter des appareils numériques, afin de profiter pleinement de ces moments.

En choissant de garder consciemment du temps dans ton agenda pour des activités de loisir, tu vas créer un équilibre durable dans ton quotidien entre tes responsabilités professionnelles et familiales et ton bien-être. Ce simple choix va contribuer de manière significative à ta qualité de vie.

Ralentis, prends le temps de vivre, et tu découvriras une vie plus riche et significative.

Voilà, tu connais désormais les conseils de Celeste Headlee pour sortir de la tyrannie de la productivité, et soigner davantage les besoins fondamentaux de l’être humain, comme le temps libre et les relations interpersonnelles, d’après son livre « L’art de ne rien faire ».

Se détacher de l’injonction d’une efficacité à tout prix te permettra de retrouver finalement une excellente qualité de vie, et, à ta surprise, cela va avoir un effet positif aussi sur tes résultats professionnels.

Si tu souhaites découvrir comment sortir de la croyance que travailler dur est indispensable pour réussir, et si tu souhaites trouver l’abondance financière en partant de l’espace de ton cœur, je te conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Millionnaire from the heart », de Anne-Claire Meret.


Et toi ? Est-ce que tu te reconnais dans la course à toujours faire plus ?

Lequel de ces conseils as-tu envie de tester, dès aujourd’hui, dans ta propre vie 

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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