La STRATÉGIE ultime pour INVESTIR et maximiser PRUDENCE et RENDEMENT
J’ai été très surpris de découvrir les conseils d’investissement du célèbre loup de Wall Street.
Qu’est-ce qu’un ancien trader de Wall Street, représenté par le film de Leonardo Di Caprio comme un homme sans scrupule et guidé uniquement par la soif de gagner de l’argent, qui a été condamné à 4 ans de prison après avoir plaidé coupable de fraude et manipulation des marchés boursiers, peut bien suggérer à un épargnant lambda, comme toi et moi, sur la bonne gestion de son patrimoine ?
Et bien, à minima je peux dire que ce n’est pas ce à quoi je m’attendais.
Finalement, une fois sortis de la propagande des grands acteurs du monde des finances, qui essaient de nous convaincre qu’évoluer dans le domaine de l’investissement est trop compliqué, presque intimidant, pour nous y aventurer tous seuls, et surtout, après avoir pris de la distance avec deux émotions on ne peut pas plus humaines (la cupidité, et la peur), la bonne stratégie pour investir est au final assez simple.
Dans cet article, je te propose de découvrir les conseils d’investissements, à la fois prudents et extrêmement performants, du loup de Wall Street.
Investir – mes secrets pour gagner en bourse de Jordan Belfort
Les objectifs financiers sont différents pour chacun d’entre nous : se préparer à la retraite, acheter sa maison, subvenir à l’éducation de ses enfants, démarrer un business.
Chacun de nous a des motivations personnelles sur la bonne utilisation de son argent.
Indépendamment de l’objectif précis, la mise en place d’une stratégie d’investissement pertinente et performante peut y contribuer de manière significative, tout comme des choix précipités peuvent l’entraver complétement.
Pour rendre les choses plus difficiles, l’infinité de produits financiers disponibles, le jargon parfois incompréhensible et les messages contradictoires de médias (qui passent de l’enthousiasme pour une nouvelle promesse d’eldorado, à un ton noir et défaitiste parfois dans la même journée), risquent de nous pousser à l’immobilisme.
Le livre « Investir – mes secrets pour gagner en bourse »
, de Jordan Belfort a comme objectif de nous proposer une stratégie financière qui est à la fois performante et facile à suivre.
Voici les idées principales du livre que je te propose de découvrir plus en détail :
- Les performances inégalées de l’investissement passif
- La psychologie humaine et les pièges à éviter
- L’équilibre dans un portefeuille financier
- La place du jeu et de l’excitation
1. Les performances inégalées de l’investissement passif
Pendant tout son livre, Jordan Belfort garde un discours très critique vis-à-vis de ce qu’il appelle « La machine à surfacturer » de Wall Street. Ce n’est pas le seul acteur important du monde de la finance à tenir ce discours. Un autre personnage très connu qui partage cette même vision est Warren Buffett, souvent décrit comme le plus grand investisseur au monde.
En soutien de cette thèse il n’y a pas que l’opinion de quelques experts, même si très influents. C’est la conclusion à laquelle arrivent également toutes les études statistiques réalisés à ce propos : sur une période assez longue (10 ans ou plus), il est pratiquement impossible avoir des meilleures performances que la simple évolution du marché.
Il peut y avoir quelques exceptions à cette règle, mais il s’agit bien de cela : une exception, que l’on ne peut pas anticiper à l’avance.
Warren Buffett était tellement confiant de cela que, en mai 2006, il lança un pari : 500 000$ que, au cours de 10 ans, un fonds d’investissement passif indexé sur le Standard & Poor 500 (l’ensemble des 500 plus grandes entreprises cotées aux Etats-Unis) aurait des meilleures performances que n’importe quel fonds actif choisi par celui qui accepterait le pari.
Contrairement à ses attentes, aucun gestionnaire de fond ne se buscula à accepter ce pari. Il aura fallu 1 an et démi pour pouvoir trouver un repreneur, et le pari commença le 1er janvier 2008.
A la fin de la période de 10 ans, le 31 décembre 2017, Warren Buffett a remporté le pari haut la main : le fonds passif qu’il avait choisi affichait un rendement net global de 125,9%, contre seulement 36% pour le fonds d’investissement actif.
Sur une période suffisamment longue (10 ans ou plus), ce pari se révèle toujours gagnant pour 2 raisons principales :
- Le fonctionnement d’offre et demande des marchés financiers est extrêmement performant. Espérer de faire durablement mieux que le marché voudrait dire trouver un mécanisme d’investissement encore plus performant que le marché, ce qui serait en soi un vrai exploit.
- De plus, la gestion active d’un fond implique forcément des coûts et de frais de fonctionnements, comme les commissions pour la réalisation des opérations financière d’achat / revente des actions, les salaires et les primes des traders, et même une imposition moins favorable sur les transactions. Ces coûts vont se soustraire aux gains générés par l’investissement, ce qui va forcément peser sur le rendement net.
Mais, c’est quoi déjà la différence entre une stratégie d’investissement active et une stratégie d’investissement passive ?
La première consiste à la recherche continue de bonnes opportunités sur le marché, avec des opérations d’achat et de vente d’actifs financiers avec l’objectif de maximiser à chaque fois le rendement.
La deuxième, consiste tout simplement à répliquer un indice boursier, c’est à dire à acheter ces produits ou services dans les mêmes proportions que leur contribution à l’indice de référence.
Le caractère passif de cette deuxième stratégie permet à la fois de bénéficier totalement des performances du marché (on se limite tout simplement à le répliquer), et à minimiser les coûts de fonctionnement (il n’y a pas besoin d’une armée d’analystes et experts financiers pour identifier le bon titre à acheter, et les commissions sont très faibles vu que le nombre d’opérations est réduit au strict minimum).
Voici donc le premier conseil d’investissement de Jordan Belfort, qui est partagé par l’ensemble des auteurs de finances personnelles dont j’ai pu résumer un livre jusqu’à présent : une partie importante de son portefeuille d’investissement est constitué par un fond indiciel d’actions, par exemple le S&P500 pour l’économie américaine, ou le CAC40 pour la bourse française par exemple.
Les bons critères pour choisir le bon fond passif sont donc :
- Des coûts de gestions faibles
- L’absence de droit d’entrée ou de sortie
- Et la réputation et l’historique de la société
A titre d’exemple, les performances du S&P500 ont été de 10,33% par an (dividendes réinvestis) sur ses 100 ans d’histoires.
2. La psychologie humaine et les pièges à éviter
Le conseil donné par Jordan Belfort d’investir sur le marché de manière passive, à travers un fond indiciel au coût réduit, est tout sauf original. Le pari lancé par Warren Buffet n’a fait que confirmer des études qui étaient connus depuis bien longtemps.
L’investissement qui, de manière historique, permet le meilleur rendement sur le temps long est représenté par un fond indiciel passif, typiquement sur le marché actionnaire des US.
Mais alors, pourquoi est-ce que malgré cette connaissance répandue, ce n’est pas la stratégie utilisée par tout le monde ?
Une des raisons est sûrement lié à l’intérêt de la part des établissements financiers à proposer à leurs clients des produits qui garantissent des revenus de gestion plus élevés.
Mais avant même cette action de persuasion, qui n’est pas forcément malveillante d’ailleurs, c’est la psychologie humaine et nos propres émotions qui interfèrent avec des choix d’investissement judicieux.
La première difficulté est d’accepter que la meilleure stratégie consiste à en faire le moins possible.
Alors que l’être humain est programmé pour « agir » sur son propre environnement, juste se limiter à alimenter un seul fond indiciel pendant des décennies, sans faire rien d’autre nous demande de l’effort.
Poussé par la cupidité de certains gains irréalistes, on se fait régulièrement tenter par des schémas d’investissement qui risquent réellement de nous faire perdre de l’argent.
Comme il le dit l’auteur : « si une opportunité d’investissement est trop belle pour être vraie, il y a des grandes chances qu’elle soit fausse ».
La deuxième émotion qui risque de nous amener à des très mauvais choix d’investissement est la peur.
Malgré le fait que, historiquement, le marché d’action a produit de très beaux rendements, cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir des moments difficiles.
Dans les moments de grandes crises économiques et financières, comme pendant la Grande Dépression par exemple, l’index S&P500 est arrivé à perdre 43% de sa valeur en un an.
L’erreur à ne pas commettre dans ce cas est de céder à la panique, et de tout vendre juste pour réduire le stress.
Une excellente manière pour se mettre à l’abri des risques et de la panique, est de se constituer un portefeuille équilibré.
3. L’équilibre dans un portefeuille financier
Voici les 4 composantes essentielles d’un portefeuille équilibré :
- de la trésorerie qui représente entre 6 et 12 mois de tes dépenses courantes pour faire face sereinement à des imprévus
- 95% du capital restant sera investi dans :
- un fond passif en actions indexé sur le marché de ton choix
- un fond passif en obligations
- et 5% du capital sera réservé à la spéculation (je t’en dirai plus dans quelques minutes)
Donc, toute la question à ce stade est de savoir quelle est la bonne répartition à mettre en œuvre entre actions et obligations.
D’un côté les actions ont un excellent rendement historique sur le long terme, un peu plus de 10% par an pour le S&P500, mais elles peuvent également être exposé à une variabilité élevée (-43% sur la pire année depuis sa création).
Ajouter des obligations à son portefeuille, même si leur rendement historique est inférieur, autour de 4% par an, elles permettent néanmoins de réduire significativement la variabilité.
Pour définir la répartition exacte, il faut tenir compte de 4 facteurs :
- tes propres objectifs financiers, et leur horizon temporel (plus le délai avant d’avoir besoin de son capital est court, plus la part des obligations dans son portefeuille sera importante)
- ta propre aversion au risque et ta situation financière actuelle (plus tu es à l’aise avec le risque, et plus tes revenus sont élevés, plus simple il sera de traverser les moments de baisse de marché sans paniquer.
A titre de comparaison, la règle de 3 proposé par Jack Bogle (le créateur des fonds d’investissements passifs dans sa société Vanguard), est de se servir de son âge comme repère : 30% d’obligations à 30 ans, 60% à 60 ans.
Dans le choix du fond d’obligation à mettre dans ton portefeuille, il est utile de définir si son horizon de placement est supérieur ou inférieur à 5 ans.
4. La place du jeu et de l’excitation
Un peu plus tôt dans cette vidéo, j’ai parlé de la cupidité comme une des deux émotions qui risquent de faire capituler nos bonnes intentions d’investissement.
Et j’ai partagé aussi comme, dans la nature humaine, il est extrêmement difficile de rester simplement à observer, sans agir, sur une période de temps de plusieurs décennies.
C’est la raison pour laquelle l’auteur préconise à ceux qui ont envie de s’amuser à jouer le trader, de dédier une petite partie de son capital (jamais plus de 5%), pour des activités de spéculation.
Pour les personnes qui ressentent la frustration d’une stratégie passive, et qui veulent s’essayer aux émotions fortes, elles peuvent se permettre de dédier 5% de leur capital à ces activités ludiques.
Évidemment, les rendements risquent d’être décevants (on revient aux études académiques qui ont démontré l’impossibilité de faire mieux que le marché), et le risque de perdre de l’argent n’est pas à exclure.
Mais en créant cette petite poche avec laquelle s’amuser, on aura réussi à investir la grosse partie de notre capital dans une stratégie passive, qui avec le temps nous permettra d’atteindre des performances inégalées.
Voilà, tu connais désormais les conseils de Jordan Belfort, le célèbre loup de Wall Street, dans son livre « Investir, mes secrets pour gagner en bourse », afin de mettre en place une stratégie d’investissement permettant de maximiser le rendement, tout en gérant le risque et nos émotions face à la cupidité et la peur.
Si tu veux en savoir davantage, et connaître plus précisément les fonds d’investissement suggérés par l’auteur, je te conseille vivement de lire le livre.
Si tu souhaites approfondir les influences de nos biais et nos émotions sur nos choix financières, je te propose de lire l’article dédié au livre « La psychologie de l’argent » de Morgan Housel.
Et toi ? Quelle stratégie d’investissement tu souhaites réaliser ?
Lequel de ces conseils souhaites-tu implémenter dans ta stratégie d’investissement ?
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