Es-tu prisonnier de la frénésie de la vie moderne ?

Malgré une vie confortable et une bonne situation, est-ce que tu te sens perdu, démotivé, malheureux ?

La perte de sens est un des signes classiques d’une société qui valorise avant tout l’accomplissement professionnel et la réussite matérielle.

Les différentes addictions, à des substances comme à des comportements (troubles alimentaire, addiction aux écrans), représentent un mécanisme de défense. Malgré des conséquences parfois terribles à long terme, ces addictions soulagent notre souffrance dans l’immédiat.

Si la source de ce vide existentiel, et les mécanismes pour y faire face, sont spécifiques à notre époque, le vide existentiel, lui, accompagne l’expérience humaine depuis des millénaires.

Les pratiques spirituelles se sont développés pour nous aider à faire face à cette souffrance, à cultiver joie et paix intérieure dans notre quotidien, à nous reconnecter à l’essentiel.

Découvre dans cette vidéo des expériences et des enseignements précieux pour la recherche du bonheur.


Journal intime d’un touriste du bonheur de Jonathan Lehmann

Avant de s’intéresser à la nature du bonheur, au point d’en faire une quête personnelle et même un métier, Jonathan Lehmann a poursuivi le chemin du succès suggéré par la société. Né d’une famille aisée, mère française, père américain, après des études prestigieuses en droit, Jonathan devient avocat d’un de plus grands cabinets de New York.

Le salaire est exorbitant. Les heures de travail aussi. Mais à ses yeux, et à ceux de la société, Jonathan est quelqu’un d’important. Quelqu’un qui a réussi.

Mais même s’il avait toujours rêvé de cette vie, Jonathan se rend compte d’être malheureux.

Il décide alors de profiter du week-end pour compenser : des sorties, des fêtes, même la drogue. Dans le temps libre, il ressent le besoin de s’anesthésier pour supporter le stress et le manque de sens de son quotidien professionnel.

Et puis, 2 événements très durs obligent Jonathan à tout arrêter et à changer de vie.
Le premier, est la fin d’une relation de 4 ans avec sa copine, Jasmine. Le deuxième est la maladie, puis la mort de son père.

Jonathan décide alors de devenir un étudiant du bonheur, et de partager ses découvertes et ses expériences via un blog, Les antisèches du bonheur. Parmi ses découvertes, un voyage de plusieurs mois en Inde lui a permis d’expérimenter plusieurs pratiques pour accéder à la joie et à la paix intérieure.

Le livre « Journal intime d’un touriste du bonheur » est le récit de ce voyage avant tout intérieur.

Retraite Vipassana, « Moi Présent » et « Moi Histoire »

La première expérience spirituelle vécue par Jonathan une fois arrivée en Inde est une retraite Vipassana. Il s’agit d’une retraite de 10 jours pendant laquelle on pratique le silence absolu, et on passe 10 heures par jour à méditer.

Cette expérience a été créée par un sage birman appelé Goenka. D’après ce sage, toute la souffrance humaine provient de l’illusion du concept de « Moi ».

En effet, chacun de nous a deux « Moi » différents :

  • D’un côté, il y a le « Moi Présent », constitué par notre corps et notre conscience. Ce Moi vit dans le présent, il est connecté à l’immédiateté de nos expériences et nos sensations physiques.
  • De l’autre côté, il y a le « Moi Histoire », constitué par notre mental et nos pensées. Ce Moi vit dans le passé et dans le futur, et filtre chaque expérience par sa propre interprétation.

Une grande partie de la souffrance humaine est liée à la place prédominante que l’on laisse au Moi Histoire, aux dépens du Moi Présent. On souffre à cause du comportement compulsif du moi Histoire.

Comme un puit sans fond, il veut toujours plus : plus de possessions, plus de reconnaissance, plus d’attention.

Son seul moyen de rentrer en relation avec les autres est la comparaison : il est persuadé d’être unique, séparé des autres. Pour exister, il ressent le besoin d’affirmer sa différence et sa supériorité.

Comme on le dit de l’argent, le mental aussi est un outil excellent, mais un très mauvais maître.

L’objectif de la retraite Vipassana consiste à observer suffisamment longtemps le fonctionnement du moi Histoire sans réagir, en se contentant juste d’être présent à l’expérience, pour prendre conscience de la résistance et des déceptions du Moi Histoire.

Cette posture d’observation immobile permet également de réaliser à quel point toutes nos expériences sont transitoires. Même la douleur physique de rester immobile pendant des heures entières de méditation, qui paraît insupportable à premier abord, peut être dépassée si on apprend à l’observer sans réagir et sans l’interpréter.

L’attention humaine est faite de telle manière que nous ne pouvons pas à la fois percevoir et interpréter.

Nous pouvons faire soit l’un, soit l’autre.

Plus nous nous entraînerons à faire attention au Moi Présent, plus nous arrivons à prendre de la distance avec notre Moi Histoire.

Non seulement pendant les séances de méditation, mais aussi dans notre vie de tous les jours.

L’amour de soi

Una autre pratique que Jonathan approfondit lors de son voyage en Inde, est celle de l’amour de soi.

Il existe un test infaillible pour savoir si nous nous aimons vraiment : est-ce que nous aimons passer du temps seuls ? Vraiment seuls : sans distractions, sans stimulations, face à soi-même, dans le silence.

Si nous n’avons pas cultivé de l’amour de soi, il devient difficile, pratiquement impossible, de combler notre vide existentiel quand nous nous retrouvons face à nous-mêmes.

Comme l’a écrit Blaise Pascal dans sa citation célèbre : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre ».

L’amour de soi n’a rien à voir avec le narcissisme, qui consiste à se préoccuper davantage de l’image que l’on projette plutôt que de l’essence de notre personne. L’amour de soi consiste à s’écouter et se donner de l’attention, indépendamment du regard des autres.

L’amour de soi est donc une décision et une pratique. La décision est celle de s’aimer, de se considérer digne d’être aimé pour qui nous sommes déjà. Et la pratique consiste à prendre soin de cet amour au quotidien.

L’amour du Moi Présent consiste à faire attention à son corps : bouger, faire de l’exercice physique, bien manger, bien se reposer.

Et l’amour du Moi Histoire consiste à transformer le comportement compulsif du mental dans un véritable outil de bonheur.

3 pratiques pour une transformation intérieure

La première est la méditation. Grâce à elle nous prenons conscience de notre mental compulsif, et nous nous entraînons à nous en détacher, afin d’accéder à l’ici et maintenant.

Comme le brossage des dents est essentiel à l’hygiène dentaire, et le sport est essentiel à la santé du corps, la méditation est essentielle à l’hygiène du cerveau.

Un grand nombre d’études scientifiques l’a prouvé : la méditation possède des bienfaits incroyables sur notre équilibre psychique et émotif, mais aussi sur la neuroplasticité et notre système immunitaire.

Pas besoin de séances interminables : 10 minutes par jours suffisent pour profiter de ces bienfaits. Ce qui est essentiel, c’est la régularité : il faut méditer un peu chaque jour.

Voici 2 conseils pour nous aider à rendre la méditation une habitude :

  • Nous devons d’abord lui donner la juste priorité ! Nous devons comprendre qu’elle est essentielle pour notre santé psychique et physique (comme se laver les dents !)
  • Et nous devons ensuite décider du bon moment dans la journée pendant lequel nous allons méditer, peu importe les circonstances externes. Dans la mesure du possible, ce moment idéal est le matin.

La deuxième pratique à cultiver est la gratitude. Afin de garantir notre survie, notre cerveau est devenu une redoutable machine à résoudre des problèmes. Cela a été fondamental pour évoluer dans un environnement caractérisé par des prédateurs et des dangers mortels.

Le cerveau a dû apprendre à faire constamment attention aux risques. A force, il a développé le biais cognitif de la négativité. Dans n’importe quelle situation, notre cerveau va donner plus d’attention à ce qui ne va pas, plutôt qu’à ce qui se passe bien.

Ce reflexe évolutif continue même aujourd’hui, alors que notre survie immédiate est rarement en danger.

Notre cerveau est toujours à la recherche des problèmes, et finit même par en inventer là où il n’y en a pas.

Pour corriger ce biais à la négativité, nous devons faire un effort conscient. C’est le principe de la pratique de gratitude : pendant quelques minutes chaque jour, nous portons consciemment l’attention sur les aspects positifs de notre vie.

Nous pouvons utiliser un journal des gratitudes, dans lequel lister quotidiennement 3-5 choses de notre vie envers lesquelles nous sommes reconnaissant, ou encore la douche des gratitudes, où cette liste est faite en attendant que l’eau se réchauffe.

La troisième pratique pour transformer notre mental dans un outil de bonheur est de sortir ses poubelles mentales. Cela consiste à interrompre les pensées qui tournent sans cesse dans notre tête, qui amplifient les problèmes et gaspillet beaucoup de notre énergie mentale.

La manière la plus efficace pour sortir ses poubelles mentales, est de mettre à l’écrit dans un cahier brouillon toutes les pensées qui traversent et qui agitent notre esprit, sans filtre et sans jugement.

Nous pouvons le faire dans les moments où nous sommes particulièrement perturbés par notre mental, ou en faire une pratique quotidienne.

La seule consigne à suivre est d’écrire sans s’arrêter pendant une vingtaine de minutes, en écrivant « Je ne sais plus quoi dire » s’il y a un moment de vide.

Parfois, il suffit de relire ses notes pour que la solution à nos problèmes nous saute aux yeux. Et même sans solution immédiate, cet exercice nous aide à prendre du recul et donner le juste poids à la situation que nous traversons.

D’autres fois, grâce à cet exercice nous réalisons que nous n’avons pas de pouvoir d’action sur ce qui occupe notre esprit. S’inquiéter ne change rien à la situation : nous pouvons plus facilement prendre de la distance.

L’expérience de la peur

Ces 3 pratiques sont très utiles pour gérer de la bonne manière une des expériences les plus universelles de l’être humain : la peur.

Selon le sage indien Krishnamurti, nous faisons l’erreur de réagir séparément à chacune de nos peurs. De cette manière, nous finissons par gaspiller notre temps et notre l’énergie.

Il est important de se rappeler que la peur fait partie intégrante de la nature humaine. Notre désir de l’éliminer de notre vie est tout simplement une illusion.

Quand nous ressentons une peur, plutôt que réagir de manière instinctive, nous pouvons nous entraîner à nous limiter à l’observer et la ressentir, sans réagir.

Pour cela, il est utile de voir ces peurs comme des manifestations d’une peur générale, comme si elle était un petit monstre à l’intérieur de nous.

A chaque fois que ce petit monstre bouge et se manifeste, nous réagissons instinctivement d’une de ces 2 manière : soit nous nous lançons dans la solution de son petit problème du moment, soit nous nous énervons contre lui, et essayons de l’ignorer.

Que ce soit une réaction ou l’autre, nous faisons grandir ce petit monstre, et nous le laissons prendre le contrôle de notre comportement.

Une meilleure approche consiste à l’observer et reconnaître sa présence sans réagir. Nous devons apprendre à laisser ce monstre vivre sa vie.

Comme un bébé, la plupart du temps il a juste besoin qu’on lui donne de l’amour, et qu’on lui dise que tout va bien se passer.

En nous entraînant à l’observation sans réaction, nous devenons conscients que même si elle se trouve à l’intérieur de nous, nous ne sommes pas notre peur. Nous avons toujours le pouvoir de choisir notre réaction, et de choisir où porter notre attention.

C’est le choix d’où nous portons notre attention qui va déterminer le plus la qualité de notre vie.

Voilà, tu connais désormais les pratiques principales que Jonathan Lehmann partage dans son livre « Journal intime d’un touriste du bonheur », afin de prendre de la distance du « Moi Histoire », et se reconnecter davantage au « Moi Présent ».

C’est dans cette connexion consciente à notre corps et à nos sensations, dans l’expérience plutôt que dans l’interprétation, qui se trouve la clé du bonheur. Si tu souhaites mieux approfondir les différentes pratiques spirituelles que Jonathan a pu expérimenter dans son voyage en Inde, je te conseille vivement de lire le livre.

Si tu souhaites approfondir le sujet de la méditation comme outil pour ta santé psychologique et émotive, je te conseille de lire l’article dédié au livre « L’art de la méditation », de Matthieu Ricard.


Et toi ? As-tu des difficultés à prendre de la distance de ton Moi Histoire ?

Quelles pratiques tu trouves efficaces pour te connecter à l’instant présent ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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