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Quelle est ton histoire ? Qu’est-ce que tu nous montres, avec ton histoire ?

Chaque histoire, quand elle est bien racontée, a un énorme pouvoir.

Ta capacité à raconter une histoire va déterminer le succès, ou l’échec, de ta carrière ou de ton business.

Pourquoi ? Parce que, grâce aux histoires, tu vas vendre.

Ce n’est rien de sale, malhonnête, peu artistique, ou inférieur.

Dans tout ce que tu fais, vendre est toujours la moitié du boulot.

Une fois que ton œuvre, ton produit, ton offre est finie, tu commences la 2ème moitié du travail.

Vendre. Et pour vendre, tu vas devoir raconter des histoires.

Peu importe quel est ton métier, ou ton secteur d’activité.

Peu importe si tu gères un pressing, si tu es avocat, ou si tu es coach en ligne.

Ton histoire représente ton vrai avantage compétitif.

Tes concurrents peuvent toujours copier tes produits, ta stratégie, ton positionnement. Mais ils ne pourront jamais copier ton histoire, ou les histoires que tu racontes.

Intéresse-toi à ce que le client recherche, et raconte ton histoire.

Le reste, suivra.

Lire le livre

Storytelling sauvage de Isra Bravo

En 1910, l’ancien président américain Theodore Roosvelt prononça à la Sorbonne un discours qui, grâce à un court passage, est devenu célèbre. Je parie que tu le connais déjà.

C’est le passage connu comme « l’homme dans l’arène ». Le voici :

« Ce n’est pas le critique qui compte, celui qui montre du doigt l’homme qui a trébuché ou qui explique comment il aurait pu mieux faire. Tout le mérite revient à celui qui descend vraiment dans l’arène, dont le visage est couvert de sueur, de poussière et de sang, qui lutte vaillamment, qui se trompe, qui échoue encore et encore – car il n’y a pas d’effort sans échec – mais qui fait son maximum pour progresser, qui connaît de grands enthousiasmes, qui se consacre à une noble cause, qui au mieux connaîtra in fine le triomphe de l’accomplissement et qui, au pire, s’il échoue, aura osé avec audace, et saura que sa place n’a jamais été parmi les âmes froides et timorées qui ne connaissent ni la victoire ni l’échec ».

Theodore Roosvelt

Le choix de descendre dans l’arène, de t’exposer au regard et au jugement des autres par les histoires que tu racontes, te revient. Et l’objectif de raconter tes histoires, est de vendre.

Isra Bravo, auteur du livre « Storytelling sauvage », est probablement l’expert de Storytelling le plus suivi dans le monde hispanophone aujourd’hui.

Et sa posture à propos de raconter des histoires, et de vendre, ne pourrait pas être plus claire.

« Vends, enfoiré. Ne sois pas rengard. Écris ce que tu dois écrire, sors de chez toi, et vend ».

Parce que, comme il le dit, vivre et vendre, c’est la même chose.

Il faut accepter de descendre dans l’arène.

Si je voulais réellement transmettre l’esprit du livre « Storytelling Sauvage », je devrais raconter une histoire captivante pour chaque concept présenté par Isra Bravo.

Le résultat serait excellent, mais tu devrais prendre tout ton après-midi pour voir cette vidéo. Et j’imagine que toi, cet après-midi, tu as mieux à faire.

Je vais donc rester fidèle à l’esprit de Mind Parachutes, et te partager les concepts essentiels pour écrire une histoire captivante et, surtout, une histoire qui vend.

3 éléments indispensables au Storytelling

Pour commencer, tu dois te convaincre que tu as sûrement une histoire à raconter, dont la puissance est énorme. Mieux que ça : tu disposes d’un nombre infini d’histoires.

Ce sont peut-être des anecdotes de ta propre vie, des faits desquels tu as été témoins, ou même les expériences de tes clients. Pour qu’une histoire soit puissante, et pour qu’elle vende, elle n’a pas besoin d’être extraordinaire.

Loin de là. Le quotidien, les histoires ordinaires, peuvent avoir un pouvoir énorme. Tout dépend de la manière de les raconter.

Voici 3 éléments indispensables pour écrire une belle histoire :

  • Il faut savoir observer, et faire preuve d’empathie. Lorsqu’il allait à l’école, Isra Bravo n’était pas un étudiant modèle. Il n’était pas mauvais, mais il n’excellait pas non plus. Se retrouver seul et faire les devoirs l’après-midi ce n’était pas quelque chose qui le passionnait. La seule solution qu’il avait trouvée pour rendre ce moment supportable, c’était de créer des histoires incroyables pour que les sujets à étudier deviennent vivant. Plus tard, Isra a compris que c’était une leçon importante à retenir pour que les autres nous prêtent attention. Mais rendre les choses intéressantes pour nous n’est pas encore suffisant pour capturer l’attention des autres. Pour cela, il faut rendre les choses intéressantes pour eux. Et pour y arriver, il y a une compétence indispensable à développer : apprendre à observer et à faire preuve d’empathie. Il faut sortir de sa tête, et rentrer dans la tête de l’autre.
  • Il faut connaître dans le détail ce sur quoi tu écris. Lors d’un camping d’été, et toujours lors de son enfance, Isra a rencontré un ami qui lui a appris une leçon fondamentale pour le storytelling. Cet ami, était passionné de fleuves. Et il pouvait raconter une liste infinie d’anecdotes et d’information à propos des fleuves. Il était une encyclopédie humaine des cours d’eau. A des dizaines d’années de distance, à Isra reste le doute qu’une grande partie de cette connaissance était inventée. Mais ses histoires étaient tellement détaillées, tellement bien racontées, que chacune d’elle était une aventure inoubliable. Quand tu souhaites raconter une histoire, rester à la surface des choses ce n’est pas suffisant. Il faut absolument faire des recherches, développer une connaissance approfondie de ce que tu vas raconter. C’est tout simplement indispensable, pour raconter une belle histoire.
  • La clé de tout, c’est la persévérance. Déjà depuis tout petit, Isra était un enfant bizarre. Et peut-être pour cette raison, il était attiré par les autres enfants bizarres. Un d’entre eux, c’est Edgar. Edgar était particulièrement doué dans le dessein, un vrai artiste. Il en produisait des centaines : des portraits, des animaux, des personnages de fantaisie. Les deux amis pouvaient passer des après-midis entiers à regarder ces desseins. Puis un jour, Edgar décide de se confier et montrer ses tous premiers desseins, que jusque-là, il n’avait jamais montré à personne. Devant ces desseins, Isra reste bouche bée, comme sous un choc. C’était des desseins horribles, les pires qu’il n’avait jamais vu. L’incroyable progrès d’Edgar dans ses capacités d’artistes n’avait rien à voir avec un talent inné. C’était le fruit de l’effort et de la persévérance. C’était la preuve d’une phrase célèbre de Stephen King : « Le talent est moins cher que le sel de table. Ce qui sépare l’individu talentueux de celui qui réussit, c’est le travail acharné ».

2 questions universelles pour raconter une histoire

Il y a 2 questions universelles qui doivent toujours accompagner la rédaction d’une histoire. Les voici :

  • Quelle est mon histoire ?
  • Qu’est-ce que je vais montrer, avec mon histoire ?

Peu importe la nature de ton activité, tu dois penser profondément à ces deux questions. Une fois que la réponse sera claire, tu auras trouvé ton idée. Et quand tu sauras raconter cette histoire avec une âme, avec de la personnalité, tu auras trouvé ton image de marque.

Tu pourras alors être unique, complétement différent de tous tes concurrents. Tu auras une identité claire.

Si ce n’est pas encore le cas, si pour l’instant ton histoire ne connecte pas avec ton public, le problème n’est sûrement pas de l’histoire. Toutes les histoires ont le potentiel de connecter.

Et ton histoire à toi, ne fait pas exception.

Si ça ne connecte pas, c’est juste à cause de la manière dont tu la racontes.

Conseils pour une histoire puissante

Voici quelques conseils que tu peux suivre pour que ton histoire soit racontée d’une manière puissante.

L’histoire, comme la vente, est une histoire d’émotions. Au risque de blesser ton égo, il est important que tu comprennes que les caractéristiques de ton produit ou service n’intéressent personne.

Parler des bienfaits rationnels de ton produit ou service pour ton propre client c’est déjà mieux, mais ce n’est toujours pas assez puissant pour le faire agir (et donc, pour vendre).

Ce que tu dois faire, c’est de parler des bienfaits émotionnels. Les caractéristiques de ton produit ou service n’ont un sens que quand ils sont au service des bénéfices qu’elles permettent d’atteindre, surtout de caractère émotif.

Et pour que cela soit le plus puissant possible, tu dois véhiculer cette émotion à travers l’émotion qui est vécue par les personnages de ton histoire. Attention : tu ne dois pas décrire cette émotion.
Tu dois faire en sorte que ton lecteur la ressente, qu’il la vive au même temps que ton personnage.

N’écrit pas : « Je me sentais seul, c’était un moment difficile pour moi ».

Écris plutôt : « Ces paroles ont frappé quelque chose de profond en moi. Je n’entendais même plus la réaction des autres. A l’intérieur de moi, il n’y avait qu’un long silence, un vide absolu ».

10 habitudes de Storytelling

Tu es convaincu de la puissance d’écrire des histoires ? Est-ce que tu considères que cela va te permettre d’exploser tes ventes ? Ou alors, tu aimerais même vivre confortablement de tes qualités d’écrivain ?

Voici 10 habitudes à cultiver pour y arriver :

  1. Il faut écrire tous les jours, sans exceptions. Pas du lundi au vendredi. Pas de pause lors des vacances, Chaque jour. Ce n’est pas une question de talent. C’est une question de persévérance. Finalement, face au talent, c’est toujours la détermination qui gagne.
  2. Le blocage de la page vide. Il n’y a rien de plus naturel que de ne pas savoir quoi écrire. Et c’est la réaction face au manque d’inspiration qui fait toute la différence entre l’adulte et l’enfant, entre l’amateur et le professionnel. Il n’y a pas d’esprit vide. Il y a toujours des pensées qui traversent ton esprit. Commence par là, et il n’y aura plus de pages vides.
  3. Tu dois vivre la vie. Si quelqu’un souhaite écrire des histoires puissantes, il ne peut pas se contenter d’être spectateur. Il doit vivre la vie. Il doit cumuler des expériences, ressentir des émotions (de joie, de souffrance, d’ennui). Sans cela, les mots n’auront jamais l’émotion nécessaire.
  4. Être sincère. Ce qui ne signifie pas de dire la première chose qui nous traverse l’esprit. Tu dois bien réfléchir à ce que tu souhaites partager. Mais à partir de là, la sincérité est un excellent outil pour la vente, et aussi pour la vie.
  5. Montre ta propre énergie. Au moment d’écrire tes histoires, ne te laisse pas distraire par comment faire plaisir à quelqu’un, ou ce que les autres vont penser. Reste connecté à ce que tu souhaites vraiment partager, et tu n’auras pas d’autre choix que de penser par toi-même. Décide d’exprimer ta propre énergie.
  6. Tu as toujours des choses à raconter. Mieux que ça : tu ressens probablement le besoin (peut-être inconscient) de les raconter. Chaque être humain a des histoires à raconter. Nous sommes des histoires.
  7. 2 seuls raisons pour lire. Pense à n’importe qui. Toi-même, par exemple. Tu auras toujours 2 raisons pour lire quelque chose. Pas 200 raisons, ni une seule raison. Tu en as 2. Les voilà : tu lis pour te divertir. Et tu lis pour apprendre quelque chose de la vie. C’est une excellente nouvelle. Quand tu écris, tu n’as que te concentrer sur ces deux choses : divertir, ou apprendre quelque chose. Si tu peux faire les 2 en même temps, encore mieux.
  8. Prends note de tout. A chaque fois qu’une bonne idée te traverse l’esprit, que tu penses à une belle phrase, ou à un grand final, note-le quelque part. Espérer le garder en mémoire, c’est perdu d’avance. La meilleure manière d’avoir des idées ? Se promener. Sans téléphone, sans musique, sans distractions. Si tu te promènes régulièrement, à chaque fois tu auras des meilleures idées.
  9. Tu n’as pas besoin de lire. Ce qui ne veut pas dire que tu ne peux pas lire si tu aimes cela. Mais il n’y a pas besoin d’être un grand lecteur pour savoir raconter des histoires. Pour cela, il est quand même indispensable d’observer la vie autour de soi, et à l’intérieur de soi.
  10. Fais-le pour gagner de l’argent. C’est une condition très puissante pour maintenir les habitudes précédentes. Sans cela, on risque de se limiter à l’écriture comme passion, comme divertissement. Mais pour réellement apprendre à raconter des histoires puissantes, cela doit être une nécessité.

Voilà, j’espère que cette vidéo t’aura donné envie de bien raconter ton histoire. Et grâce à cela, de développer ton business ou ta carrière. Pour graver ces messages au plus profond de ta mémoire, je te conseille vivement de lire le livre « Copywriting sauvage» de Isra Bravo.

A minima, ce sera un excellent exercice d’espagnol, et tu pourras ressortir ce que tu as appris dans tes soirées tapas.

Si tu souhaites apprendre comment capturer l’attention de ton audience en 3 secondes, je te conseille de lire l’article dédié au livre « Le point d’accroche » de Brendan Kane.

Et toi ? Quelle est ton histoire ?

Comment tu pourrais la raconter pour puiser dans toute sa puissance ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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