Si tu veux réaliser tes rêves, ou atteindre tes objectifs, il y a une seule variable qui sépare les stratégies efficaces des autres : le fait de passer à l’action.
Cela n’enlève en rien l’importance de structurer, organiser et planifier les choses, mais à un moment donné, si on veut avancer vers nos objectifs, il n’y a qu’une chose à faire : passer à l’action.
Développer un état d’esprit orienté à l’action te permettra de faire partie du top 1% des gens les plus performants, ceux qui réussissent vraiment à concrétiser leurs objectifs.
Dans cet article, je te propose de découvrir les outils et le mindset qui vont te permettre d’agir plus, et de cogiter moins.
Pense moins, agis plus de Peter Hollins
Si cela t’arrive de passer beaucoup plus de temps à cogiter sur ce que tu devrais faire pour avancer vers tes objectifs, qu’à agir sur ceux-ci, sache que tu n’es pas seul. Si tu procrastines, tu es freiné par les doutes ou un manque de confiance, ou tu ne trouves pas la motivation pour avancer, alors les conseils que Peter Hollins partage dans son livre « Pense moins, agis plus : Libère ton potentiel d’action » vont t’aider à changer de posture et développer ce qu’il appelle « une préférence pour l’action« .
Cela commence par remettre en question des croyances et des conseils que nous avons reçu depuis tout petits. A premier abord, ces conseils semblent même très pertinents, ce qui les rend encore plus sournois et difficiles à dépasser.
En particulier, il y en a 2 qu’il convient d’abandonner : d’un côté, il y a la recherche constante de perfection, et de l’autre, la croyance qu’il faut de la motivation pour agir.
La recherche constante de perfection
Commençons par la première : si tu fais quelque chose, fais-le bien. Cela implique aussi que, si nous ne pouvons pas bien faire quelque chose, alors ce n’est même pas la peine d’essayer !!
Problème : à chaque fois que l’on fait quelque chose pour la première fois, que nous essayons de faire ou d’apprendre quelque chose de nouveau, il faut accepter de passer par une phase où nous allons mal le faire.
Non pas parce que nous ne nous appliquons pas. Tout simplement parce que nous avons besoin d’apprendre.
Se tromper, faire des erreurs, ce n’est pas quelque chose de mauvais. C’est tout simplement la manière dont l’apprentissage fonctionne.
Pour que tes actions aient de la valeur, pour repayer l’effort et le temps que tu as investi dans celles-ci, les résultats que tu obtiens à court terme n’ont aucune importance.
Ce qui compte réellement, c’est le fait d’apprendre. Et l’apprentissage devrait être le moteur derrière toutes tes actions.
Dès que l’on adopte cet état d’esprit, nous arrivons à sortir de la prison du perfectionnisme.
Comme le disait Winston Churchill, la perfection est l’ennemie du progrès.
L’illusion de la motivation
Ce changement d’approche nous permet aussi de sortir de l’illusion de la motivation. Tant que nous réalisons quelque chose avec comme seule source de plaisir et de motivation les résultats que nous allons obtenir à la fin, nous nous exposons à un énorme risque d’abandonner nos actions en cours de route.
Effectivement, surtout pour les projets les plus ambitieux, il est tout à fait normal de devoir attendre (parfois longtemps), avant d’observer les premiers résultats. Il est fréquent de devoir faire demi-tour et essayer des nouvelles approches après avoir constaté que nos hypothèses n’étaient pas correctes.
Tant que nous restons focalisés sur les résultats, nous pouvons nous décourager et abandonner.
Une meilleure posture est de rester focalisés sur le processus : même quand nous faisons une erreur, cela nous rapproche de notre objectif. Tout simplement parce que désormais nous savons que cela ne marche pas.
La deuxième croyance de laquelle se débarrasser est de penser que nous devons être motivés pour agir.
Des expériences scientifiques montrent que c’est plutôt l’inverse qui se passe : c’est le fait d’agir qui va créer la motivation.
L’action est donc la source, et non pas une conséquence, de la motivation.
Agir même quand nous n’en avons pas envie va alimenter notre motivation, ce qui facilite les actions qui vont suivre.
L’inertie est une loi de la physique : passer d’un état d’immobilité à l’action demande beaucoup d’énergie. Le premier pas est le plus dur.
Mais une fois en mouvement, garder la dynamique est très simple.
Si tu te sens vidé d’énergie, d’envie, de motivation, la solution est contre-intuitive : fais quelque chose ! Même une toute petite action va te permettre de sortir de l’inertie initiale.
Dépasser l’aversion au risque
Un autre élément qui peut nous limiter dans l’action, est l’aversion au risque.
L’inconfort de se trouver face à une situation inconnue est une réaction tout à fait naturelle. Et en même temps, c’est un passage obligé pour continuer à grandir.
Il y a une phrase assez courante dans le développement personnel : pour avoir quelque chose que tu n’as jamais eu, tu dois faire quelque chose que tu n’as jamais fait.
Tant que nous restons dans notre zone de confort, c’est la seule chose que nous allons avoir dans notre vie : le confort d’une situation connue (même quand elle ne nous satisfait pas).
La question est donc : est-ce que je suis 100% satisfait de ma vie, telle qu’elle est actuellement ?
Si la réponse est oui, pour tous les domaines de notre vie, génial : nous n’avons qu’a continuer sur le même chemin sur lequel nous nous trouvons.
Dans le cas contraire, si nous souhaitons vivre une vie remplie de curiosité, confiance, satisfaction, fierté, nous devons accepter de nous confronter à l’inconnu, même quand cela nous fait peur.
C’est ça d’ailleurs le vrai courage. Ce n’est pas d’éliminer ses peurs (cela est tout simplement une illusion). Mais plutôt d’agir malgré nos peurs.
Agir et prendre des risques ne veut pas pour autant dire le faire sans un minimum de préparation. Voici un processus que tu peux utiliser pour bien les gérer :
- Réfléchis à la fois aux bénéfices et aux coûts, d’agir et de ne pas agir.
- Pour chacun de ces 4 éléments, détermine quel serait à la fois leur probabilité, et leur impact s’ils se concrétisaient. Privilégie une approche simple, par exemple avec une note de 1 à 5 pour la probabilité de se réaliser (une note de 1 si « très peu probable », et 5 si « très probable »).
- A ce point, réfléchis à un plan de gestion des risques, où tu listes les actions que tu peux réaliser pour réduire la probabilité et l’impact qu’un certain risque se concrétise, ainsi que les actions pour augmenter la probabilité et l’effet de la réalisation d’un bénéfice.
Passer « massivement » à l’action
Si tu as des objectifs ambitieux pour ta vie, juste « passer à l’action » n’est pas suffisant. Si nous réalisons nos actions à un niveau et une intensité dans la moyenne, nous n’aurons que des résultats dans la moyenne.
Pour obtenir des résultats ambitieux, nous devons accepter de passer à l’action plus que la moyenne des gens ferait dans la même situation.
Pour y arriver, nous devons accepter que pour obtenir des objectifs importants, il est indispensable de travailler dur, et d’accepter des phases de doute et d’incertitude, de manque de résultat et d’énergie.
Évidemment, agir une seule fois ne sera pas suffisant. L’action devra se répéter encore et encore.
Il est donc utile de s’engager, et s’engager par écrit, sur ce que nous sommes déterminés à faire.
Plutôt que de penser à des grands exploits, il convient se pencher sur les comportements et les routines à mettre en place de manière quotidienne.
Clarifier l’action
Un outil qui double tes chances de réaliser une action, est de définir précisément quand et où tu vas la réaliser. On appelle cela l’intention de mise en œuvre.
Souvent, si nous nous battons contre la procrastination, ce n’est pas tant un problème de manque de discipline ou de manque de caractère. C’est tout simplement un manque de clarté : à la fois de l’action précise que nous devons réaliser, ainsi que le moment et l’endroit exactes ou cette action aura lieu.
Il convient donc exprimer clairement nos intentions. Plutôt que de dire : « je veux faire plus de sport », il convient dire « je vais aller à la salle à côté de chez moi 3 fois par semaine, le lundi, mercredi et vendredi à 18h00, sur le chemin de retour du bureau ».
Pour que l’intention de mise en œuvre soit encore plus efficace, il convient d’anticiper les cas où il n’est pas possible de respecter l’engagement, peu importe la raison : que se passe-t-il si pendant 2 ou 3 semaines le rythme de travail est plus intense, et tu es obligé de rester au bureau au-delà de 18h ?
Ou si tu es en déplacement et tu ne peux pas te rendre dans ta salle habituelle ?
Envisager les situations les plus probables qui risquent de t’amener dans la mauvaise direction, et anticiper le plan d’action qui va suivre, maximisent tes chances de réussite.
Tu n’as pas besoin de plus de force de volonté. Tu n’as besoin que d’un plan mieux défini.
Apprendre à dire « NON »
Comme tout le monde, les ressources à ta disposition (comme le temps et l’énergie), ne sont pas infinies.
Si tu souhaites en dédier une portion significative à certains objectifs, cela implique forcément de ne pas en avoir pour d’autres activités certes utiles et agréables, mais moins prioritaires à tes yeux.
Il est donc indispensable apprendre à dire NON aux demandes et sollicitations qui ne nous rapprochent pas de nos objectifs. Passer à l’action ne signifie pas tout faire : ça, c’est une utopie.
Passer à l’action signifie faire ce qui est important, mais aussi ne pas faire ce qui l’est moins.
Voici deux outils qui te permettent de dire NON plus facilement :
- Rédige une liste des choses à ne pas faire. Elle contient tout ce que tu as décidé qui n’apporte pas vraiment de la valeur à ta vie, et sur lesquelles tu choisis consciemment de passer moins de temps. Avoir pris cette décision à l’avance te permet d’économiser des énergies quand tu te trouves face à cette situation. Le choix est fait : tu vas décliner.
- Rédige aussi la liste des objectifs que tu ne vas pas poursuivre. C’est une technique suggérée par Warren Buffet, un des plus grands investisseurs de tous les temps. Il suggère de rédiger une liste avec les 25 objectifs de vie le plus importants pour toi, dans tous les domaines (de la carrière à ton bien-être, des relations à tes finances). Une fois que cette liste est faite, sélectionne uniquement 5 objectifs parmi cette liste, ceux qu’en ce moment sont le plus importants pour toi. Cela te permet de visualiser clairement tout ce qui t’intéresse, mais que tu décides de laisser de côté (au moins pour l’instant).
Enlever de la liste 20 objectifs importants pour toi est plus difficile que ce qu’il ne le paraît. Il s’agit pour chacun d’eux de quelque chose qui est important pour nous.
Mais c’est aussi une manière extrêmement efficace de maximiser les chances de concrétiser les 5 objectifs les plus prioritaires. Cela nous permet de ne pas disperser notre temps et notre énergie sur ce qui compte le plus pour nous.
Soigner le syndrome de l’imposteur
Un autre élément qui rend difficile de passer à l’action est le syndrome de l’imposteur.
Si même d’un point de vue inconscient tu as déjà décidé que tu ne seras pas capable d’atteindre tes objectifs, tu seras alors beaucoup plus exposé à ne pas agir. Pourquoi en effet se mettre dans les conditions d’essayer, juste pour se rendre à l’évidence que nous n’avons pas les capacités de mener à bien notre projet ?
Voici une méthode très efficace pour dépasser les blocages liés au syndrome de l’imposteur : le rendez-vous avec un personnage. En quoi cela consiste ?
Tout simplement, tu crées un personnage fictif qui va fonctionner comme ton avatar.
Ce personnage a toutes les habilités et les traits de caractère nécessaire à réaliser correctement les actions pour avancer dans ton projet.
Tu définis dans ton calendrier le créneau dans ta journée pendant lequel tu souhaites t’occuper de ces activités, et quand le rendez-vous arrive, tu imagines que ce n’est pas toi qui vas réaliser ces actions, mais le personnage que tu as créé.
Comme dans une pièce de théâtre, tu joues ce personnage.
Si tu as différents types d’activités à réaliser, qui bénéficieraient d’un ensemble différent de compétences et de personnalité, tu peux tout à fait créer des avatars différents, chacun adapté à des situations spécifiques.
Cela peut paraître bizarre de rentrer dans la peau d’un personnage fictif pour sortir du syndrome de l’imposteur, mais il s’agit d’une approche extrêmement efficace !!
Tu n’as même pas à faire semblant d’être cette personne. Tu as juste à te poser la question de quel comportement cette personne prendrait, et de répliquer ces comportements.
Quand on souffre du syndrome de l’imposteur, nous sommes convaincus que nos actions sont la conséquence de notre identité. En réalité, tout ce qui se passe à l’intérieur de toi ne produit pas de résultats.
Ce n’est que tes actions qui amènent à des résultats : personnifier les actions d’un personnage que tu as créé va t’aider à sortir de la représentation que tu as développé sur toi et tes capacités, et tu adoptes une représentation différente.
Et à force de répétition, ta personnalité va évoluer vers celle impliquée par les actions que tu réalises.
Nous devenons ce que nous faisons !!!
Voilà, tu connais désormais les conseils principaux de Peter Hollins dans son livre « Pense moins, agis plus ».
Bien sûr, cela ne signifie pas d’arrêter complétement de penser.
Juste, cela veut dire de se donner un temps pour réfléchir, et un temps pour agir, avec un biais vers ce deuxième. Tu vas apprendre beaucoup plus de tes actions, même quand elles ne produisent pas les résultats souhaités, que d’une réflexion à outrance qui ne se confronte jamais à la réalité.
Si tu cherches des conseils sur comment incrémenter tes chances d’atteindre tes objectifs, je te conseille de lire l’article dédié au livre « Ta réussite personnelle », de Ben Jeffrey Morris.
Et toi ? Quelles sont les stratégies que tu utilises pour passer plus facilement à l’action ?
Et quels sont les blocages que tu rencontres le plus souvent au moment d’agir ?
N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!
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