Sortir du chemin tracé et des règles dictées par la société, créer un modèle de vie qui nous correspond, est possible pour une grande partie d’entre nous.

Si nous prenons les bons choix, si nous décidons de cultiver les bonnes compétences et la bonne attitude, si nous réalisons les bonnes actions, nous avons la possibilité de donner une direction authentique et épanouissante à notre vie.

Mais le fait que ce chemin soit possible, ne le rend pas simple pour autant.

Dans beaucoup de sociétés dans le monde, cela est particulièrement vraie pour les femmes, qui sentent devoir sacrifier leurs envies et leurs aspirations profondes, afin d’incarner le rôle attendu de leur part : celui de mère, d’épouse, et même de femme en carrière irréprochable.

Voici une question à se poser : suis-je pleinement satisfait de la vie que je mène aujourd’hui ?

Si la réponse est négative, voici une bonne nouvelle : il existe un chemin qui nous permet de devenir vraiment acteur (ou actrice) de notre vie. C’est le chemin tracé par une femme pour les femmes.

Mais c’est exactement le même chemin que les hommes doivent suivre pour une vie libre et authentique.
Je te propose de le découvrir !


L’école des femmes dirigeantes de leur vie de Ida Gennari

Pendant toute notre éducation, on nous a appris à nous conformer aux attentes de la société, à incarner le rôle qui est attendu de nous.

A force, nous avons complétement intégré ces attentes extérieures, et nous nous résignons à vivre notre vie de manière passive, sans cultiver et exploiter le potentiel qui se trouve à l’intérieur de nous.

Malgré les avancées législatives et culturelles de ces dernières décennies dans plusieurs pays du monde, le défi de sortir du rôle attendu par la société pour affirmer son propre modèle de vie est encore plus difficile pour les femmes.

C’est la raison qui a poussé Ida Gennari, docteur Ph.D en Psychologie, mère de 4 enfants, et cadre dirigeant dans plusieurs grands groupes avant de choisir de créer sa propre entreprise, à écrire le livre « L’école de femmes dirigeantes de leur vie ».

Oser se remettre en question et sortir des schémas demande beaucoup de courage.

Nous devons renoncer à l’image de force et de perfection à laquelle nous aimerions tant ressembler, et que nous nous efforçons de transmettre à notre entourage.

Pourtant, cela est indispensable si nous ne souhaitons pas cumuler les regrets et l’amertume d’avoir renoncé à vivre la vie selon notre propre définition.
Il ne s’agit pas d’un acte égoïste : être pleinement qui nous sommes, assumer nos envies, nos ambitions et nos différences, est aussi la meilleure manière de contribuer au monde.

Nous pouvons représenter pour notre entourage l’exemple de réussite et d’accomplissement auquel nous aurions aimé nous inspirer lors de notre enfance, et dans les moments les plus difficiles de notre vie.

Aux femmes qui souhaitent devenir dirigeantes de leur vie, Ida suggère d’entreprendre 3 étapes.

La bonne nouvelle, c’est que ces étapes s’appliquent de la même manière aux hommes qui souhaitent reprendre leur vie en main.

Voici ces étapes :

  1. Faire les bons choix
  2. Devenir acteur de sa vie
  3. Passer à l’action

Je te propose de regarder chacune de ces étapes plus en détail,

1. Faire les bons choix

Lors de cette étape, nous devons redéfinir qui nous sommes, et ce que l’on veut. Le tout premier choix à faire, est celui de se choisir. Cela consiste à prendre du temps pour comprendre qui on est : quelles sont nos valeurs, nos atouts, les attentes que nous avons vis-à-vis de notre vie.

Faire ce choix, n’est pas toujours simple. Il demande souvent d’apporter des changements à notre vie, de sortir de sa zone de confort, de prendre des risques.

Mais ce choix est celui qui nous permet de reprendre notre vie en main. En se définissant soi-même, nous arrêtons de nous laisser définir par l’extérieur : notre famille, nos collègues, ou la société au sens large.

Ce tout premier choix en implique d’autres : ceux qui permettent de reconnaître, et puis de redéfinir, ses forces, ses valeurs, sa vulnérabilité.

Devenir dirigeant de sa vie ne signifie pas ne jamais douter, ou devoir avancer tout seul, sans l’aide de personne.

Faire le bon choix signifie également s’accepter, et accepter sa situation telle qu’elle est, et de se faire aider à chaque fois que cela est utile.

2. Devenir acteur de sa vie – les compétences 3R

Une fois que l’on sait qui on est, c’est le moment de développer les compétences qui sont indispensables à réussir ce changement, ainsi que l’état d’esprit qui va nous aider à garder cette nouvelle direction dans la durée.

Concernant les compétences, Ida en a identifié 6, qu’elle résume sous l’acronyme 3R-CADO.

La première compétence est la responsabilité. Être responsable signifie reprendre l’habilité à répondre aux situations que l’on rencontre. C’est très différent de la culpabilité.

Cela veut dire avoir le courage de regarder les choses telles qu’elles sont, et identifier sur quels aspects de celles-ci nous pouvons effectivement agir.

De cette manière, nous pouvons exercer notre liberté. Évidemment, nous n’avons pas le choix de ce qui se passe à l’extérieur de nous. Par contre, nous avons toujours la liberté de décider comment vivre les situations dans lesquelles nous nous trouvons, et de la réaction que nous souhaitons adopter.

La deuxième compétence est la reconnaissance. D’un côté, cela est la capacité à se voir sous toutes les composantes de sa personnalité : à la fois celles dont nous sommes les plus fiers, ainsi que celles que nous aimons le moins.

C’est en explorant nos forces, nos valeurs, et nos intérêts, que nous allons pouvoir respecter vraiment qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

Cette connaissance personnelle améliore aussi nos relations : plus je me connais, et je reconnais mes différentes facettes, plus je suis capable de connaître et reconnaître l’autre.

La reconnaissance implique aussi percevoir et apprécier ce qu’il y a en nous et autour de nous.

La troisième compétence, qu’avec responsabilité et reconnaissance constitue les « 3R », est le relationnel.

La relation avec soi d’abord : est-ce que je suis en paix ? est-ce que je suis ouvert et tolérant pour moi d’abord ?

Quand c’est le cas, je peux créer le même type de relation avec les autres et mon environnement.

3 clés qui nous aident à établir un lien de qualité dans nos relations sont :

  • Rester ouvert et agréable,
  • Accepter et respecter l’autre, même quand on n’est pas d’accord avec lui
  • Être attentif à l’autre, en restant à l’écoute.

Les 3 compétences CADO

Et voici maintenant les 3 compétences qui constituent le CADO :

D’abord la communication que, quand réalisée correctement, permet de créer un espace ou chacun peut exprimer ses ressentis et ses besoins, et qui permet de construire un chemin commun.

Pour qu’une communication efficace puisse exister, nous devons apprendre à écouter et à prendre en compte ce que l’autre a à dire, sans prétendre détenir toujours la vérité. D’accueillir ce que l’autre exprime sans le juger.

Et en créant de l’espace pour une co-construction : nous ne sommes pas obligés à toujours trouver la solution à une situation par nous-mêmes. Une solution commune, innovante et inattendue, permet parfois d’imaginer des approches bien plus riches et efficaces que ce qu’on aurait pu imaginer tous seuls.

La compétence suivante, qui nous permet de grandir, nous développer et apprendre tout au long de notre vie, est l’accompagnement et développement. Cela nécessite de réserver du temps, et de s’ouvrir à des activités, qui nous permettent d’apprendre et découvrir des nouvelles choses.

Une excellente manière d’apprendre est de profiter des personnes qui ont quelques pas d’avance sur nous. Aujourd’hui, nous avons beaucoup d’opportunités pour se former auprès des meilleurs experts (lire leurs livres, aller à leurs conférences, suivre leurs stages). Ce serait dommage de ne pas en profiter !!!

Et puis finalement, la dernière compétence est l’organisation. Cela consiste à développer une vision claire de ce que l’on souhaite réaliser, de définir les étapes qui nous permettent d’atteindre nos objectifs, et puis de nous concentrer sur les actions qui nous font avancer dans la bonne direction.

Être organisé veut dire également veiller à équilibrer les différents aspects de notre vie, entre le domaine personnel et professionnel, entre les moments actifs et les moments de repos.

L’état d’esprit pour diriger sa vie

Dans cette deuxième étape où on apprend à devenir acteurs de sa vie, il n’y a pas que des compétences à développer. Il y a également une posture à prendre !! C’est le fait de choisir une attitude, un état d’esprit, un point de vue sur les situations que nous vivons, ainsi que sur nos relations.

Pour faciliter la mémorisation, Ida se réfère à cette posture par l’acronyme ROC(k), qui correspond à Responsabilité, Ouverture et Coopération.

Adopter cette attitude nous permet de développer la stabilité et la solidité d’un rocher, qui sait traverser même les moments de tempête.

La responsabilité n’est pas qu’une compétence, elle est aussi une attitude que l’on peut choisir. Cela implique de ne pas se positionner en victime, sinon en acteur de sa vie.

De choisir d’utiliser notre pouvoir d’action pour nous diriger vers nos objectifs, plutôt qu’accepter passivement ce que la société et notre entourage attend de nous.

L’ouverture invite à une certaine vision du monde, à rester curieux et attentif face à ce que nous ne connaissons pas.

Que ce soit 10%, 20%, 25%, nous n’avons qu’une connaissance partielle de nous-mêmes et de notre environnement. C’est un pourcentage très loin de 50%, tellement il y a des choses à découvrir et apprendre, soir soi et sur les autres.

Comme avec un éventail, grâce à une meilleure ouverture, nos expériences de vie nous permettent d’élargir progressivement cette connaissance.

Et pour terminer, il y a la coopération. Bien se connaître, définir ses objectifs, approfondir la relation avec soi sont des éléments essentiels pour une vie épanouie. Mais fonctionner de manière individuelle non seulement va restreindre les résultats que nous sommes en mesure d’atteindre.

Cela limite également notre capacité à être bien dans notre vie. L’appartenance et la contribution sont deux piliers indispensables au bien-être. A quoi as-tu envie de participer, de contribuer ?

De qui, ou de quelle cause, as-tu envie de te mettre au service ?

Une démarche individuelle accomplie ne peut pas être dissocié de la contribution au collectif.

3. Passer à l’action

La troisième étape pour devenir dirigeant de sa vie, nous invite à passer à l’action.

Cette étape est constituée des trois phases : d’abord la planification, ensuite l’exécution, et finalement l’évaluation et l’ajustement.

La phase de planification nous permet de faire de la place dans notre vie à tout ce qui est important pour nous, à concilier les différentes dimensions de notre vie.

A premier abord, tout concilier peut paraître impossible. C’est la raison pour laquelle lors de la planification il est utile d’explorer des solutions nouvelles, comme la délégation

Comme le dit Ida, nous pouvons choisir de ne pas choisir, de ne pas renoncer à des aspects de notre vie qui nous attirent, simplement parce que nous ne savons pas encore comment les faire co-exister avec le reste.

Une solution existe : c’est à nous de chercher et expérimenter, jusqu’à la trouver.

Ensuite, il y a la phase d’exécution. Une fois que nous avons décidé quoi faire, nous devons passer à l’action.

Pas besoin de gestes héroïques, ou d’exploits extraordinaires.

Il suffit d’avancer d’un petit pas à la fois, de manière régulière. Nous pouvons être surpris de la puissance des petites actions quotidiennes, quand elles sont concentrées vers des objectifs précis.

Comme pour les entraînements sportifs, dans l’exécution, la régularité est bien plus importante que l’intensité.

Et pour terminer, la dernière phase consiste à évaluer les résultats de nos actions, afin de pouvoir les ajuster.

Lors de la planification, nous ne pouvons que faire des hypothèses sur quelles sont les bonnes actions à mettre en place pour nous rapprocher de nos objectifs. Et il n’est pas étonnant de se retrouver avec des résultats qui ne correspondent pas à nos attentes. Parfois, en négatif : il devient évident, après analyse, qu’il convient changer de plan d’action.

Mais aussi, nous ne sommes pas à l’abri des bonnes surprises : parfois des actions toutes simples nous permettent d’arriver à des résultats incroyables !!

Voilà, tu connais désormais quelles sont les challenges auxquels tu dois faire face pour devenir dirigeant de ta vie, ainsi que les 3 étapes pour y arriver (faire les bons choix, devenir acteur de ta vie, et passer à l’action), d’après les conseils du livre « L’école des femmes dirigeantes de leur vie », de Ida Gennari.

Si créer une vie épanuie et à succès t’intéresse, je t’invite à lire l’article dédié au livre « Le succès selon Jack », de Jack Canfield.


Et toi ? As-tu déjà décidé de te choisir ?

Quelles sont les compétences qui te restes à développer pour devenir dirigeant de ta vie ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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