Quel est ton niveau d’intelligence ?

Quelles sont tes capacités de mémorisation ?

Combien de livre es-tu en mesure de lire en une année ?


Peu importe quelle réponse tu as donnée à ces questions.

Il y a fort à parier que tes réelles capacités vont bien au-delà des limites présumées que tu penses avoir, souvent de manière inconsciente.
Une excellente manière pour continuer à grandir et se développer, de repousser constamment nos limites, est de continuer à apprendre.

Par la lecture, par l’apprentissage, nous pouvons muscler notre cerveau grâce à des nouvelles idées, des nouvelles associations, des nouveaux souvenir.

Il suffit d’apprendre et pratiquer quelques astuces, quelques techniques qui exploitent le fonctionnement naturel du cerveau pour multiplier nos capacités cognitives.

Ce sont ces techniques, et une passion inattendue pour l’apprentissage, qui ont transformé la vision du monde de Mohamed Boclet, vice-champion du monde de lecture rapide.

Dans cet article, découvre comment toi aussi, tu peux atteindre une connaissance illimitée !


Connaissance Illimitée de Mohamed Boclet

Mohamed Boclet, vice-champion du monde de lecture rapide et auteur du livre « Connaissance illimitée », n’étais pas ce que l’on aurait défini un étudiant modèle.

Ses enseignants n’arrêtaient pas de lui rappeler ses difficultés à maintenir le rythme de ses camarades de classe, de leurs doutes quant à sa capacité à réussir le parcours scolaire.

Il n’y a pas à s’étonner donc, si Mohamed doit abandonner son envie de devenir médecin, et s’il obtient son diplôme d’ingénieur après des énormes efforts.

Mais, comme pour beaucoup de monde, les nombreuses années passées à l’école ont complétement enlevé à Mohamed le plaisir d’apprendre.

Jusqu’au jour où la participation à une classe de lecture rapide a complétement transformé Mohamed ainsi que sa notion du possible et de ses propres capacités.

Les bénéfices de la lecture rapide

Non seulement Mohamed découvre qu’il est possible de lire 3 à 4 fois plus vite que ce qu’il croyait possible. Mais il peut aussi organiser sa mémoire pour qu’elle devienne un outil d’apprentissage redoutable, incroyable.

L’envie d’en savoir toujours plus sur le fonctionnement de notre cerveau, et sur les techniques qui le rendent extrêmement performant, porte Mohamed à pratiquer chaque jour, et par la même occasion d’étendre sa connaissance.

Il arrive à lire un livre de 300 pages en un peu plus de 30 minutes. Et cela, avec un degré de compréhension et de mémorisation bien meilleures qu’une personne avec un vitesse de lecture « normales ».

Son entraînement quotidien lui vaut le titre de vice-champion du monde, et la capacité à accompagner des centaines de personnes à l’apprentissage et la pratique de ces techniques dont personne nous a parlé pendant notre parcours scolaire.

Mohamed n’a pas des habilités innées hors du commun. Les résultats qu’il a obtenus, tout le monde peut les obtenir avec les bonnes stratégies et suffisamment de pratique.

Comme pour Mohamed, ta capacité d’apprentissage est illimitée. Ta capacité de compréhension et de mémorisation sont illimitées.

Bien sûr, à condition de connaître le fonctionnement naturel de notre cerveau, et de l’adopter pour en tirer parti.

Les 4 étapes de la connaissance – effet Dunning-Kruger

Travailler et approfondir régulièrement sa connaissance a un effet direct sur les résultats que nous sommes capables d’obtenir, ainsi que sur notre niveau de confiance.

Cette évolution, connu aussi sous le nom d’effet Dunning-Kruger, montre cette relation et explique pourquoi certaines personnes surestiment leurs connaissances dans un domaine, alors que d’autres se trouvent inadaptés.

En effet, lorsque nous avons une connaissance très superficielle d’un sujet, nous avons tendance à surestimer notre degré de compétence de ce même sujet, et à nous auto-surévaluer. C’est le premier stade du cycle d’apprentissage, connu aussi comme « incompétence inconsciente », ou comme montagne de la stupidité.

En nous intéressant au sujet, nous découvrons peu à peu l’étendu du savoir et des compétences de ce domaine. C’est une douche froide de modestie, qui nous plonge dans la vallée de l’humilité.

Nous rentrons dans la phase d’incompétence consciente. Nous pouvons nous sentir découragé, voir effrayés, devant la quantité des choses que l’on doit apprendre pour maîtriser un sujet, dont nous n’étions même pas conscients.

Lors de l’étape suivante, celle de la compétence consciente, nous renforçons nos compétences et avec elles, nous augmentons notre niveau de confiance. Ce sentiment de progression est agréable, et nous pousse à vouloir continuer. Nous arrivons ainsi à une auto-évaluation réaliste de nos compétences.

Peu à peu, nous intégrons tellement tout ce que nous avons appris que nous oublions même de savoir. Nous rentrons ainsi dans la dernière étape du cycle, la compétence inconsciente, et nous atteignons un nouveau niveau de confiance, notre plateau de consolidation, bien supérieur à celui de départ.

Augmenter notre niveau de confiance n’est pas le seul bénéfice d’une plus grande connaissance.

D’autres avantages sont un plus faible niveau de stress et d’ennui, un plus grand bonheur et une plus grande joie, une capacité accrue à atteindre ses objectifs et à s’autoriser à changer de vie.

Bien sûr, pour décider d’embarquer dans ce voyage, nous devons tout d’abord croire que c’est quelque chose de possible pour nous.

Et développer une connaissance illimitée est vraiment à la portée de tout le monde.

Les 9 types d’intelligence

Pour adopter cette croyance, même si tu n’as pas eu des résultats exceptionnels à l’école, il est très utile de savoir qu’il existe 9 types d’intelligence différents, et que chacun de nous développe naturellement 3 ou 4 de ces intelligences.

  1. Il y a l’intelligence verbo-linguistique, qui est la capacité à utiliser et à comprendre les mots et le langage. Écouter ou lire sont deux excellentes manières d’utiliser cette intelligence pour apprendre, et mettre les choses par écrit facilite la rétention et la transmission.
  2. Il y a ensuite l’intelligence logico-mathématique, qui est la capacité à résoudre des problèmes abstraits de nature logique ou mathématique. Avec l’intelligence verbo-linguistique, il s’agit de l’intelligence la plus utilisée et la plus mise en avant à l’école. Pour mieux apprendre grâce à cette intelligence, il convient de créer des tableaux qui représentent l’information à retenir de manière logique. Les jeux de stratégies sont une excellente manière de développer cette intelligence.
  3. L’intelligence interpersonnelle est la capacité de comprendre les autres, de communiquer avec eux et d’en anticiper le comportement. Pour cultiver cette intelligence, il convient de créer des occasions de rencontres avec ses amis et connaissances, mais aussi avec des nouvelles personnes. Échanger sur ce que tu as appris avec les autres permet de mieux apprendre grâce à cette intelligence.
  4. L’intelligence intrapersonnelle est la capacité à bien se comprendre soi-même, comprendre ses émotions, identifier ses besoins et ses envies. Elle s’appuie plus sur les représentations et les images que sur les mots. Pour profiter de cette intelligence lors de l’apprentissage, il convient de travailler seul, dans une bulle, et se donner des moments de calme et réflexion.
  5. L’intelligence visuo-spatiale, qui est la capacité à trouver son chemin dans un environnement donné et établir des relations entre les objets dans l’espace. Pour profiter de cette intelligence lors de l’apprentissage, il convient de représenter les informations de manière spatiale, par exemple en utilisant des mind maps, ou encore le dessin ou la peinture.
  6. L’intelligence corporelle-kinesthésique, qui est la capacité de contrôler finement les mouvements du corps dans des activités comme le sport et la danse, mais aussi la chirurgie. Pour profiter de cette intelligence, il convient d’apprendre en marchant ou en étant en mouvement.
  7. L’intelligence musicale-rythmique, qui est la capacité à percevoir, interpréter et créer des rythmes et des mélodies. Pour profiter de cette intelligence, nous pouvons apprendre avec des mélodies de fond, ou en rythmant nos activités.
  8. L’intelligence naturaliste-écologiste, qui est la capacité d’apprécier, de reconnaître et de classer l’environnement dans lequel nous évoluons, sous ses formes animales, végétales, ou minérales. Pour profiter de cette intelligence, il convient de travailler à l’extérieur, ou marcher dans la nature.
  9. L’intelligence existentielle ou spirituelle, qui est la capacité à s’interroger sur le sens et l’origine des choses. Pour profiter de cette intelligence, lors de l’apprentissage ou la mémorisation, il convient de se questionner sur le sens profond de ce que l’on apprend. La question à se poser constamment est : pourquoi ?

Identifier quelles sont nos intelligences dominantes nous permet d’apprendre de manière plus efficiente, mais aussi de découvrir ses talents (que peut-être l’école ne nous a pas invité à explorer), et à mieux comprendre son mode de fonctionnement, ses réussites et ses échecs.

Le style d’apprentissage

Coupler ces intelligences avec son canal de perception préféré, aussi connu comme « syle d’apprentissage », permet de faciliter la compréhension et la mémorisation. Le modèle le plus connu est le modèle VAK :

  • V pour Visuel, si tu aimes apprendre par des images, des illustrations, des vidéos
  • A pour Auditif, si tu aimes apprendre en écoutant quelqu’un parler  (un cours, une conférence, ou même en parlant tout seul)
  • K pour kinesthésique, si tu aimes apprendre par le mouvement, une interaction physique, ou des sensations corporelles.

S’approprier de nouvelles informations de manière efficace, en exploitant consciemment ses intelligences et son style d’apprentissage dominants, est un excellent point de départ pour développer sa connaissance illimitée.

Les 5 types de mémoire

Pour poursuivre dans cette direction, il convient également d’utiliser consciemment le type de mémoire qui nous est le plus naturel.

Pour cela, il convient déjà connaître les 5 types de mémoires :

  1. La mémoire à court terme, indispensable à la vie quotidienne et qui nous permet de retenir une information utile dans l’immédiat (se rappeler un numéro de téléphone, ou l’endroit où on a laissé nos clés ou le téléphone). Cette mémoire est limitée dans la quantité d’éléments mémorisés (maximum 7 à la fois), et dans le temps de mémorisation (l’information se perd au bout de quelques minutes, si on ne donne pas l’ordre à notre cerveau de la conserver.

Pour que le cerveau conserve dans le temps l’information qu’il a appris, il doit donc la transmettre de la mémoire court terme vers les mémoires à long terme.

  • La mémoire perceptive ou sensorielle, la mémoire de nos 5 sens, qui se découpe en 5 dimensions : mémoire visuelle, auditive, olfactive, gustative et kinesthésique. Elle est le principal et le plus efficace transporteur d’information vers les mémoires à long terme. En associant des inputs sensoriels à des émotions, elle donne plus de profondeur et de vie aux informations enregistrée. C’est pour cette mémoire que des chansons ou de parfums nous évoquent des émotions particulières, comme la madeleine de Proust.
  • La mémoire sémantique, qui représente une espèce de bibliothèque interne qui est remplie de concepts. C’est grâce à cette mémoire que nous reconnaissons le sens de mots, que nous arrivons à relier des idées entre elles, que nous reconnaissons l’utilisation d’un objet spécifique (comme une voiture ou un téléphone), même si nous ne l’avons jamais vu auparavant.
  • La mémoire épisodique, qui enregistre les événements de notre vie, comme s’il s’agissait d’un film, ou d’un épisode. C’est ici que l’on retrouve les clips qui résument notre existence. Pour qu’un événement puisse rentrer dans la mémoire épisodique, il doit être d’une part délimité dans le temps et l’espace, et d’autre part, être significatif et chargé en émotions.
  • La mémoire procédurale, ou motrice. C’est par cette mémoire que nous développons des automatismes de mouvement et d’action. Comme un joueur de foot ou de basket qui ne réfléchit plus aux gestes qu’il réalise, tellement il les a intégrés. Ou comme quelqu’un qui écrit à l’ordinateur sans plus regarder les touches du clavier.

Afin de mémoriser une information, nous devons avant tout exprimer l’intention de la retenir : cela implique de s’engager activement dans le processus de mémorisation, au risque de voir cette information disparaître de notre mémoire.

2 techniques de mémorisation réellement efficaces

Dans ce cas, répéter ce que nous souhaitons retenir est un signe de notre intention de mémorisation. Mais la répétition, à elle seule, est une stratégie de mémorisation très peu efficace.
Deux techniques de mémorisation beaucoup plus efficaces sont :

  • L’association, qui consiste à relier une nouvelle information à une information ancienne, déjà mémorisée (c’est typiquement la technique du palais de la mémoire, où nous associons une liste de choses à garder en mémoire aux différentes pièces de chez nous, ou à des endroits caractéristiques sur le chemin pour nous rendre au travail).
  • L’imagination, qui consiste à relier l’information à retenir à une image que nous avons plaisir à retenir, comme par exemple des éléments d’une histoire amusante et surprenante qui implique les éléments que nous souhaitons mémoriser.

Une des raisons qui font des mind map des outils de mémorisation très efficaces, est qu’elles sollicitent la plupart de nos mémoires et de nos intelligences en même temps, et exploite à la fois l’association et l’imagination.

Plus une information sollicite les différentes parties de notre cerveau, plus elle est susceptible d’être comprise et mémorisée.

Voilà, tu connais désormais les éléments essentiels pour soutenir ta connaissance illimitée, comme suggéré par Mohamed Boclet dans son livre. Il s’agit des différents types d’intelligence, de style d’apprentissage, et de mémoire.

Chaque personne est unique : découvrir quelles sont nos préférences naturelles est en soi un voyage extrêmement motivant et enthousiasmant.

Si tu souhaites découvrir d’autres éléments essentiels à l’apprentissage, comme la gestion du temps et de la concentration, l’utilisation des mind maps ou la lecture rapide, je te conseille vivement de lire le livre.

Si tu souhaites en savoir davantage sur comment atteindre l’excellence et cultiver l’état d’esprit d’un champion, je te conseille de lire l’article dédié au livre « L’école de l’excellence » de Lewis Howes.


Et toi ?  Quelles sont les conditions idéales pour ton apprentissage ?

Par quels sujets tu souhaites cultiver ta connaissance illimitée ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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