Tu ne le sais peut-être pas, mais tu souffres sûrement d’une (ou plusieurs) de ces 5 blessures :

  • la blessure du rejet
  • la blessure de l’abandon
  • la blessure de l’humiliation
  • la blessure de la trahison
  • ou la blessure de l’injustice.

Une blessure est le résultat d’expériences douloureuses que tu as vécu lors de ton enfance, et que tu cherches désormais à éviter à tout prix, pour ne plus souffrir.

C’est une réaction compréhensible, naturelle, qui a comme objectif de te protéger.

Le problème est que fuir ou ignorer le problème n’est pas une solution viable.

Malgrè tous nos efforts, tant que nous ne décidons pas de soigner nos blessures au lieu de les fuir, nos comportements finissent même par provoquer ces situations que nous voudrions éviter.

Ce n’est clairement pas une bonne approche.

Dans cette vidéo, je te propose d’approfondir les conseils de Lise Bourbeau pour soigner nos blessures, d’après son livre « La puissance de l’acceptation ».


Les 5 blessures émotionnelles

La semaine dernière j’ai réalisé la synthèse animée du livre « La puissance de l’acceptation », de Lise Bourbeau.

Lise est très connue pour avoir identifié et expliqué les 5 blessures émotives que nous risquons de vivre lors de notre enfance, et qui déterminent par la suite non seulement notre comportement, mais se traduisent aussi certaines postures et caractéristiques corporelles.

Voici un rappel de ces 5 blessures.

Le rejet

Quand on souffre la blessure du rejet, on a l’impression que les autres nous repoussent, qu’ils ne nous veulent pas à leur côté. Nous croyons ne pas être « assez » pour prendre notre place, même que nous n’avons pas le droit d’exister au même titre que les autres.

La stratégie adoptée pour ne plus jamais revivre le rejet, est de fuir le premier d’une situation ou d’une relation. Même si cela est douloureux, c’est nous qui avons provoqué cette séparation ; nous n’avons pas été rejetés.

L’abandon

Quand on souffre de la blessure de l’abandon, nous avons l’impression que les autres ne veulent pas s’occuper de nous. Nous avons peur de ne pas réussir à gérer seuls les challenges de notre vie, de ne pas avoir le support affectif dont on aurait besoin.

Si dans la blessure du rejet notre enfant intérieur a peur que son parent lui dise : « je ne veux pas m’occuper de toi », dans le cas de l’abandon il a plutôt peur qu’il dise: « je ne peux pas m’occuper de toi.

La stratégie consiste alors à chercher constamment l’attention de l’autre par un comportement ou une attitude de victime.

Nous finissons ainsi par ne jamais prendre la responsabilité de nos choix et de nos actions.

L’humiliation

Nous souffrons de la blessure de l’humiliation, quand lors de l’enfance nous avons ressenti qu’un de nos parents avait honte de nous, qu’ils nous trouvaient sales ou mal habillés, spécialement si cet incident a été raconté à d’autres adultes en notre présence.

La réaction typique pour ne plus jamais souffrir de cette blessure, est de vouloir tout faire pour satisfaire et aider les autres, même aux dépenses de ses propres besoins et envies.

Ce dévouement sans limite nous aide à nous sentir spécial et important. Nous faisons tout pour prouver aux autres (et à nous-même) qu’il n’est pas nécessaire d’avoir honte de nous.

La trahison

Nous souffrons de la blessure de la trahison trahison si lors de notre enfance nous avons ressenti que nos parents n’ont pas toujours tenus leurs engagements, ou qu’ils n’ont pas été à la hauteur de nos expectatives.

La stratégie adoptée pour éviter de souffrir à nouveau de cette blessure est de vouloir tout prévoir et contrôler.

Nous devenons assez habiles dans le rapport de force avec les autres, nous développons une personnalité forte, et nous attendons que les autres adhèrent à nos idées.

Contrairement à celui qui souffre de la blessure d’humiliation, qui veut contrôler les choses pour démontrer qu’on n’a pas à avoir honte de lui, dans le cas de la trahison, on veut prendre le dessus pour s’assurer que les autres vont tenir leurs engagements, et pour montrer qu’on peut nous faire confiance.

L’injustice

Et pour finir, on souffre de la blessure de l’injustice si, lors de l’enfance, on a ressenti de ne pas avoir reçu l’appréciation et la reconnaissance que l’on pensait mériter, ou qui l’on ne s’est pas senti respecté.

La stratégie adoptée pour ne plus souffrir de cette blessure, consiste à adopter une posture rigide, à nous couper de notre sensibilité, ou à ne pas la montrer aux autres.

Nous avons tendance à devenir perfectionniste, la justice et la justesse doivent être obtenues à tout prix, par-dessus des sentiments et des sensibilités (les nôtres, ou ceux des autres).

Est-ce que tu te reconnais dans une de ces blessures ? N’hésite pas à partager ton expérience avec l’ensemble de la communauté Mind Parachutes directement dans les commentaires !

Mes propres blessures

Personnellement, je me suis beaucoup posé la question de quelle blessure m’a le plus marqué lors de mon enfance. Je ne saurais pas répondre précisément.

Je note dans mon caractère un fort envie de contrôler les choses, et de vouloir être de service aux autres.

Ce sont les traits caractéristiques de la blessure de l’humiliation (celui de vouloir à tout prix plaire aux autres), et de trahison (celui de vouloir tout contrôler).

J’essaie de me rappeler des situations de mon enfance lors desquels j’ai pu vivre des moments douloureux, et qui aurait pu provoquer mes blessures, mais pour l’instant je n’ai pas des souvenirs qui me reviennent.

Les blessures des autres

Je trouve assez incroyable comme, de manière assez naturelle, lors de la lecture de ces 5 blessures, j’arrive facilement à voir qui parmi mes connaissances et mes proches pouvait souffrir d’une blessure donnée.

Comment est-ce possible d’avoir cette clarté pour les autres, et être aveugle quant à sa propre situation ?

Certainement, la volonté de mon égo de me protéger des blessures de mon passé a à voir avec cette difficulté à faire une analayse objective pour moi-même.

Mais, puisque je suis conscient des bienfaits d’avoir une bonne compréhension de ma manière de fonctionner afin de continuer à progresser et m’améliorer, je suis déterminé à creuser cette analyse.

Les questions à mes proches

Mon premier pas dans cette direction va être de poser la question à mon épouse, Cristina.

De quelle blessure elle pense je peux souffrir ? Un deuxième pas, que pour l’instant me paraît plus difficile à entreprendre, serait de demander à mes parents ou ma sœur.

Penser d’avoir ces conversations avec eux me met un peu mal à l’aise, mais je suis convaincu que cela pourra faciliter des discussions très profondes et intéressante, et va contribuer à renforcer mon rapport d’amour et de confiance avec eux.

En effet, j’ai déjà pu expérimenter par le passé la puissance de partager sa vulnérabilité avec les personnes autour de soi. En particulier, je pense que cela est un élément central pour la qualité de ma relation de couple.

Et suite à la lecture du livre, je veux expérimenter encore davantage.

Le partage avec son conjoint

Comme le dit Lise Bourbeau, oser tout partager avec son conjoint est une excellente habitude à prendre pour développer une vie intime merveilleuse.

Parfois, j’ai peur des réactions que me proches pourraient avoir si je dévoile mes sentiments, mes impressions. J’ai peur de ne pas être compris, de me mettre sous une lumière défavorable, de m’exposer au risque de souffrir à nouveau à cause d’une ancienne blessure.

Je pense que ces peurs sont tout à fait naturelles. Et que les avoir ce n’est pas le plus important.
Ce qui compte est d’avoir le courage de leur faire face, et d’accepter le risque d’une conversation sincère et profonde.

Si on le fait avec la bonne intention, c’est à dire sans juger l’autre et sans se juger soi-même, si on le fait avec l’intérêt sincère de faire du bien à la relation, ces discussions profondes, sincères, ont un effet magique sur nos relations.

Pratiquer l’acceptation de soi

Il y a quelques semaines était l’anniversaire de Cristina. Suite à sa demande, je n’ai pas travaillé ce jour-là,  pour être vraiment présent avec elle dans les activités de la journée. Nous sommes allé au restaurant, nous nous sommes promenés dans Paris, et nous avons fini par l’exposition de Nicolas de Staël, un peintre du siècle dernier dont certains tableaux m’ont particulièrement touché.

Bref, c’était pile au moment de ma lecture du livre « La puissance de l’acceptation ». Je me suis donc dit que c’était une excellente occasion pour suivre les conseils de l’auteur, et de voir ce qui allait se passer.

J’ai donc décidé de lui parler de la manière dont j’ai vécu le choix de laisser mon travail de salarié, et devenir entrepreneur à temps plein.

C’était pour moi un choix risqué : j’abandonnais un très bon salaire pour une aventure tout à construire.

Et cela peut mettre en déséquilibre notre mode de vie.

Je suis persuadé qu’il s’agit d’un choix de couple, et non pas d’un choix personnel, mais pour protéger ma propre liberté, je l’ai abordé comme une décision 100% personnelle.

Je trouve que je ne lui ai pas laissé suffisamment de place dans cette décision. En tout cas, je ne lui ai pas laissé la place que je souhaite que mon partenaire de vie puisse avoir dans des décisions aussi importantes.

Comme l’explique bien Lise Bourbeau, le premier pas essentiel pour soigner ses blessures, est celui de l’acceptation.

Nous devons apprendre à accepter la situation dans laquelle nous nous trouvons et qui nous garde prisonniers de cette situation.

Nous devons aussi accepter la personne que nous sommes (avec tous nos limites et notre défaut).

Avouer ses peurs et ses faiblesses

Cela n’a pas été simple de reconnaître d’avoir agi de manière égoïste, de reconnaître de ne pas être fier de mon comportement.

Je craignais d’être accusé d’égoïsme, et de manque de respect (ce qui en effet, ça a été le cas).

Il y a eu des passages difficiles dans cette conversation, à la fois pour moi et pour Cristina.

Mais le courage de se dévoiler m’a permis d’entamer une discussion très profonde avec elle.

Suite à cette conversation, j’ai l’impression de mieux la connaître, et de mieux me connaître moi-même.

Voici la phrase exacte utilise par Lise, et qui m’a beaucoup bouleversé : nous ne pouvons pas arriver à être ce que nous voulons être, tant et aussi longtemps que nous ne nous sommes pas acceptés dans ce que nous ne voulons pas être.

Face à des aspects que je n’apprécie pas, de la situation que je vis, ou de la personne que je suis, j’ai toujours pensé que la meilleure manière pour changer les choses était de refuser avec force mes faiblesses et mes défauts.

J’ai désormais compris que c’est l’attitude inverse qui va m’aider à changer plus vite. Peut-être les résultats n’arriveront pas aussi vite que je peux espérer.

Mais à minima, en faisant preuve d’acceptation, et en la partageant avec mes proches, j’aurais réussi à améliorer ma relation avec eux, et avec moi-même.


Voilà les enseignements principaux que j’ai tiré du livre « La puissance de l’acceptation», de Lise Bourbeau.

Et toi ? Est-ce que tu as trouvé quelle est la blessure qui t’as fait souffrir lors de ton enfance ?

Qu’est-ce que tu peux mettre en œuvre pour démarrer le processus d’acceptation ?

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