Si tu veux obtenir des résultats significatifs dans n’importe quels domaines de ta vie, travailler dur et avoir des objectifs clairs sont des éléments essentiels. Mais cela n’est pas suffisant : beaucoup de monde le fait, mais les résultats sont souvent en dessous des efforts fournis.
Il y a une caractéristique commune à toutes les personnes qui réussissent : elles cultivent leur force mentale. Il ne s’agit pas d’une qualité que tu as ou que tu n’as pas dès la naissance. Tu peux la cultiver en prenant soin des 4 éléments qui la composent : la maîtrise des émotions, ta réaction face à l’échec, ton attitude face à l’adversité et ta capacité à différer la gratification.
Découvres dans cette article comment tu peux cultiver ta force mentale.
Force mentale et maîtrise de la discipline
Qu’est-ce que différentie les personnes qui réussissent des autres ? Bien sûr, il faut savoir travailler dur. Mais il y a beaucoup de gens qui travaillent dur, sans pour autant obtenir des résultats à la hauteur de leurs efforts. Aussi, il faut avoir une idée claire de la direction que l’on souhaite donner à sa vie. Mais beaucoup de monde passe sa vie à la poursuite de rêves qui ne vont jamais se réaliser.
Il y a une caractéristique commune à toutes les personnes qui réussissent dans leur vie : il s’agit de la force mentale.
Et la bonne nouvelle est que cette capacité n’est pas donnée à la naissance. Elle se cultive et se développe au quotidien, par nos comportements et nos décisions.
Après avoir donné quelques éléments de théorie essentielle, le livre « Force mentale et Maîtrise de la discipline », de Master Today et Roger Reed, propose plusieurs exercices qui permettent de renforcer la ténacité mentale.
5 attitudes qui détruisent la force mentale
Avant de voir comment devenir maître de la discipline, il convient de s’intéresser à 5 attitudes mentales que probablement tu adoptes sans même t’en rendre compte, et qui finissent par détruire ta force mentale :
- Adopter le rôle de victime : quand les choses ne se passent pas comment on l’aimerait, il est tentant de donner la faute de ce qui se passe aux autres ou aux circonstances. En ce faisant, nous rentrons sans le vouloir dans le rôle de victime, nous abdiquons notre pouvoir de choix et nous laissons la responsabilité de ce qui se passe à ce qui est en dehors de notre contrôle. Face à l’échec, c’est à nous d’en analyser les raisons, et de voir comment ne pas commettre les mêmes erreurs dans le futur.
- Douter de ses propres capacités : savoir se remettre en question, ne pas adopter une attitude arrogante, et très utile pour continuer à s’améliorer dans le temps. Mais il faut faire attention à ne pas croire tout le temps à la voix intérieure qui nous critique sans cesse, et qui continue à nous dire que nous ne sommes pas assez : pas assez intelligents, pas assez riches, pas assez jeunes… Nous devons entraîner cette voix à nous soutenir et nous encourager, plutôt que nous rabaisser à chaque occasion.
- Rechercher la perfection : vouloir faire de son mieux à chaque occasion est bien sûr une attitude à encourager et à cultiver. Mais attention à ne pas se réfugier dans la croyance qu’il soit nécessaire de faire les choses à la perfection. Le perfectionnisme est plus un mécanisme pour se protéger de l’échec et de la critique des autres, ou pour n’avoir rien à se reprocher, plutôt que l’envie de faire bien les choses.
- Rester bloqué à cause de la peur : ressentir de la peur quand nous faisons quelque chose de nouveau n’est pas seulement normal. C’est aussi très utile : la peur nous pousse à prêter attention à ce qui se passe, et aussi à travailler davantage si cela est nécessaire. Par contre, si nous laissons la peur guider notre comportement, nous risquons de rester complétement bloqués, incapables d’avancer ou de prendre des décisions. Nous devons donc apprendre à écouter nos peurs, mais à savoir agir malgré elles.
- S’auto-limiter par des fausses croyances : nous avons tous une vision du monde et une série de règles que nous suivons de manière automatique, sans plus les questionner. Certaines de ces croyances soutiennent nos objectifs. Mais parfois elles limitent notre action, elles amplifient la perception de nos manques ou de nos points faibles.
A chaque fois que tu réalises que tu tombes dans une de ces attitudes, tu peux l’arrêter et choisir de cultiver à la place l’un des 4 éléments qui soutiennent la force mentale :
- La maîtrise de tes émotions
- Ta réaction face à l’échec
- Ton attitude face à l’adversité
- Et la capacité à différer la gratification.
1. Maîtriser les émotions.
La capacité à maîtriser ses propres émotions, et la capacité à reconnaître et comprendre les émotions d’autrui est souvent indiqué comme le Quotient Émotionnel. Il s’agit d’une compétence extrêmement importante pour arriver à atteindre ses objectifs. Plusieurs études scientifiques montrent qu’elle est bien plus importante que le Quotient Intellectuel pour atteindre des résultats significatifs dans sa vie.
Quatre éléments composent le Quotient Émotionnel :
- La conscience de soi, la capacité de se reconnecter à ses émotions, les reconnaître, comprendre leur origine. Il est beaucoup plus simple de cette manière d’en réduire l’influence sur notre propre comportement.
- L’empathie, c’est à dire la capacité à comprendre les sentiments des autres, à se mettre à leur place, à comprendre les raisons de leurs comportements, même quand cela diffère de celle qui serait notre propre réponse naturelle.
- La gestion de soi : maîtriser ses émotions ne veut pas dire de les ignorer ou d’anesthésier ce que l’on ressent. Au contraire, une bonne gestion des émotions consiste à prêter attention à ce que nous ressentons, à en comprendre les causes, de manière à limiter leur influence inconsciente sur nos comportements et nos décisions.
- La gestion des relations, qui implique de se mettre réellement à l’écoute des autres et de leurs besoins, en faisant attention à leur communication verbale ainsi que non verbale. De cette manière, même dans les situations conflictuelles, il est possible d’œuvrer à la consolidation d’une relation.
2. Réagir face à l’échec
La seule manière de ne pas connaître l’échec dans sa vie consiste à ne rien essayer de nouveau. Mais c’est aussi la manière la plus sûre de ne rien accomplir de significatif. Dès que l’on tente quelque chose que l’on n’a jamais fait auparavant, le risque d’échouer n’est pas nul. Échouer est une expérience très commune lors de l’enfance.
Avant de réussir à marcher, d’aller en vélo, à lire et à écrire, nous avons eu besoin d’échouer des très nombreuses fois. Mais cela était la seule manière possible pour apprendre des compétences qu’aujourd’hui nous paraissent tout à fait naturelles.
Pourtant, à l’âge adulte, notre rapport à l’échec est très souvent problématique. Nous considérons que quand nous commettons une erreur, quand nous échouons quelque chose, c’est notre personne tout entière, notre identité même, qui est en échec.
Mais si nous souhaitons progresser vers nos objectifs, si nous souhaitons développer des nouvelles compétences, l’expérience de l’échec est inévitable. Il s’agit même d’une expérience positive, qui nous permet d’apprendre et de progresser.
Bien sûr, échouer ne sera probablement jamais une expérience agréable sur le moment. Mais nous pouvons utiliser ces émotions douloureuses comme un moteur supplémentaire pour alimenter notre envie de progresser.
Notre vie n’est pas comme un examen à l’école, où un seul échec peut déterminer si nous sommes dignes de succès ou non.
Tant que nous avons envie d’apprendre et d’essayer une nouvelle fois, l’échec n’est qu’un feedback que le monde nous donne sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et ce que nous devons changer afin de faire un pas supplémentaire vers nos objectifs.
3. Choisir la bonne attitude face à l’adversité
Cela peut arriver par moments que nous arrivons à des bons résultats sans trop d’effort, où tout file de la meilleure manière possible. Mais ces moments sont assez rares. La plupart du temps, nous rencontrons des difficultés et des problèmes, contre lesquels nous devons nous battre si nous souhaitons avancer.
Parfois, malgré tous nos efforts, nous avons l’impression de ne pas avancer.
La manière dont nous décidons de faire face à l’adversité est une composante fondamentale pour notre force mentale. Voici 4 techniques qui permettent d’aborder les difficultés de manière positive :
- Anticiper les obstacles, et la manière de les aborder. Bien sûr, garder une attitude optimiste est important pour se rapprocher de ses objectifs, mais cela n’empêche pas d’analyser à l’avance quelles sont les difficultés les plus probables que nous risquons de rencontrer le long du chemin. Cela nous permet de réfléchir à quelle serait la meilleure manière d’y répondre avant de se retrouver face au mur. Avoir les idées claires et la route de secours tracée avant de rencontrer la difficulté permet de réagir de manière beaucoup plus réfléchie et efficace.
- Se rappeler des succès passés : la prochaine fois où tu seras face à une difficulté (peut-être c’est le cas en ce moment-même), ce n’est sûrement pas la première fois dans ta vie où cela t’arrive. Et dans des nombreuses occasions, tu as réussi à ressortir gagnant, plus fort de ces expériences. Te rappeler que tu as déjà réussi, compter sur les connaissances et compétences que tu as su développer, représentent un atout de taille pour faire face sereinement à une nouvelle situation difficile.
- Voire l’adversité comme une opportunité potentielle. Tant que les choses vont bien, nous n’avons aucun besoin de nous remettre en question, ou d’élargir nos compétences. C’est au moment où nous rencontrons des difficultés que nous sommes obligés à donner le meilleur de nous-mêmes, à chercher en nous les ressources nécessaires pour avancer. Si tu penses aux moments d’adversité que tu as déjà rencontré dans ta vie, ils représentent aussi très probablement les moments où tu as le plus progressé. Face à une difficulté, nous pouvons focaliser notre attention sur l’opportunité qu’elle représente pour nous améliorer. Il y a toujours une opportunité cachée derrière une difficulté (il y en a même plusieurs). C’est à chacun de nous de les identifier.
- Prendre le contrôle : il y a sûrement un nombre important de chose qui vont arriver dans ta vie que tu n’auras pas choisies, et que tu ne pourras pas contrôler. Par contre, tu auras toujours le contrôle sur la manière dont tu vas réagir à ce qui arrive. Prendre un peu de temps pour retrouver la maîtrise sur ses émotions, et définir la meilleure manière de réagir est une bonne idée. Mais cela doit se traduire assez rapidement en action. Ce n’est qu’à travers l’action que nous pouvons affirmer le contrôle.
4. Différer la gratification
Beaucoup d’études ont montré que les personnes qui arrivent le mieux à résister à des tentations ou des impulsions dans l’immédiat, pour mieux se rapprocher à des objectifs à long terme, ont le plus de chance de réussir.
Cela revient à prendre une décision consciente de ne pas céder à une récompense immédiate, afin d’obtenir une plus grande récompense plus tard. Choisir cette option est d’autant plus difficile que nous sommes constamment exposés à des messages publicitaires qui nous invitent à faire exactement le contraire.
Voici quatre qualités mentales que les Royal Marines, les soldats d’élites du Royaumes Uni, développent pendant leur entrainement :
- L’unité : plutôt que d’agir pour son propre intérêt personnel, on apprend à œuvrer pour un objectif collectif plus large. Le comportement égoïste et la jalousie sont les conséquences de nos peurs et nos insécurités. Mais n’importe notre efficacité et performance, notre résultat individuel sera toujours plus petit du résultat qu’il sera possible d’atteindre au sein d’une équipe. Décider de contribuer et apporter son aide à un groupe, de manière généreuse et désintéressé, permet de développer la force mentale et obtenir des biens meilleurs résultats.
- L’adaptabilité : faire des plans et des prévisions est extrêmement important pour avancer dans la direction souhaitée. Mais peu importe la qualité de nos plans, il y aura toujours des événements inattendus qui vont survenir et qui vont changer la donne. Accepter que les choses changent, et être prêts à gérer les imprévus de manière efficace, nous met dans les meilleures conditions pour transformer les difficultés ou même les revers en opportunités.
- L’humilité : cultiver l’humilité nous protège des comportements délétères de l’ego, la partie de nous qui cherche constamment l’approbation et la validation extérieures, au dépens de notre vraie nature et de nos relations. Quand elle grandit de manière disproportionnée, la confiance en soi se transforme en arrogance, ce qui nous empêche de continuer à apprendre de nos expériences, et de réagir de manière constructive face à l’échec.
- La fortitude, c’est à dire la capacité à persévérer face à l’adversité. Elle se développe avec l’exposition répétée à des situations difficiles, à la nécessité de dépasser des obstacles qui peuvent nous paraître insurmontables. Grâce à cet exercice constant, nous construisons peu à peu la force morale de persister, ou alors, quand la situation le demande, d’accepter l’échec et choisir un autre chemin plus productif.
Et pour toi ? comment fais-tu pour développer ta force mentale ? Quelles sont tes stratégies pour cultiver ton Quotient Emotionnel, pour réagir de manière positive face à l’adversité et à l’échec, et pour différer la gratification ? N’hésites pas à partager ton expérience dans les commentaires !!
Si tu souhaites approfondir le sujet de la force mentale, je te conseille de voir l’article dédié au livre « La vérité sur ce qui nous motive », de Daniel Pink.
A très vite pour des nouvelles idées !!
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