🏔️ RÉUSSIR les DÉFIS de la vie : conquérez votre montagne !!
La vie ce n’est pas un long fleuve tranquille. Les défis, les moments de difficultés, de perte de sens, de remise en question, font partie de la vie.
Même si les moments où nous touchons le fond ne sont jamais agréables à vivre, ils représentent aussi le point de bascule : c’est dans ces moments que nous trouvons le courage de regarder les problèmes en face, de trouver à l’intérieur de nous les ressources pour sortir de la situation par le haut, que nous pouvons finalement grandir et nous développer.
De la même manière qu’une montagne est formée quand deux plaques tectoniques sont forcées l’une contre l’autre, nos propres montagnes surgissent à la rencontre de 2 besoins, coexistant mais contradictoires.
D’un côté, un besoin conscient, la partie de nous qui sait ce qu’elle cherche à atteindre ; de l’autre un besoin inconscient, la partie de nous que sans savoir ce qu’elle cherche s’oppose au changement.
Je vous propose de découvrez comment nous pouvons faire, une fois arrivés au pieds de la montagne, pour avancer jusqu’à son sommet, et profiter de cette expérience pour apprendre et nous transformer.
Votre montagne est l’obstacle qui se trouve entre votre situation actuelle et la vie que vous souhaitez vivre. La gravir est le seul chemin possible pour sa liberté et son développement personnel.
Si cette montagne est surgie, c’est que votre ancien moi ne peut plus soutenir la vie que vous essayez de mener. Il est temps pour vous de vous réinventer et de renaître.
Dans son livre « La montagne, c’est vous », Brianna Wiest nous explique comment nos mécanismes de défense et d’auto-sabotage nous ont conduit aux pieds de la montagne, et de comment faire pour entreprendre l’ascension.
Lors de ce chemin, nous avons l’occasion de connaître et nous transformer dans une meilleure version de nous-mêmes, nous pouvons apprendre des nouvelles compétences qui vont nous accompagner pour le reste de notre vie : la résilience, la capacité d’adaptation, une meilleure connaissance de soi.
L’obstacle le plus grand pour réussir nos défis
Afin de gravir les montagnes de notre vie, il n’y a pas d’obstacles plus grands que nous-mêmes. Nous sommes particulièrement habiles à rajouter aux efforts de la montée de la souffrance qui n’est pas nécessaire : de la résistance, de la douleur, de l’auto-sabotage.
L’auto-sabotage n’est pas le signe qu’il y a quelque chose de profondément cassé ou mauvais en nous. Tout simplement, il s’agit d’un comportement que nous avons inconsciemment appris à utiliser pour satisfaire un besoin dont très souvent nous ne sommes même pas conscients.
Bien sûr, puisque ce comportement n’est qu’une stratégie d’évitement ou d’insensibilisation, il ne permet pas de résoudre le problème.
Ce n’est qu’un soulagement temporaire, un mécanisme d’adaptation que nous avons appris à utiliser pour nous protéger de nos peurs et de nos souffrances.
Il est possible que, si nous avons rencontré ces peurs et ces souffrances lors de notre enfance, ou à des moments où nous étions particulièrement vulnérables, à l’époque nous n’avions pas les capacités de gérer la situation d’une autre manière.
Mais cela fait désormais tellement longtemps que nous adoptons ce comportement d’évitement et de protection que c’est devenu une habitude. Nous croyons, à tort, que nous n’avons toujours pas, ou que nous ne pouvons pas développer, les capacités pour gérer la situation.
Puisque nous nous intéressons uniquement aux symptômes, et non pas à la cause du problème, nous ne faisons que perpétuer la souffrance et nos peurs.
Les défis et la peur du changement
Parfois l’auto-sabotage est tout simplement la manière de notre cerveau de s’opposer au changement. Par nature, l’être humain alimente une forte aversion au changement. Nous préférons évoluer dans une situation qui nous est familière, même quand celle-ci ne nous est pas bénéfique, et même si nous savons pertinemment que le changement est objectivement une meilleure option.
Tout ce qui est inhabituel, même s’il est très positif, sera inconfortable jusqu’à ce qu’il soit aussi familier.
Nous avons tous une base de référence à partir de laquelle nous sommes confortables. A chaque fois que nous nous éloignons de cette situation familière, du côté négatif comme du côté positif, nous avons tendance à adopter de manière consciente ou inconsciente, des comportements qui nous permettent de revenir au point de départ.
Si nous souhaitons avancer, et faire bouger notre base de référence, nous devons opérer par des petits ajustements, qui se cumulent dans le temps.
Le début du chemin commence par reconnaître et accepter notre point de départ. Aucun problème si le chemin à parcourir pour arriver au sommet est très long, ni si nous ne savons même pas comment faire pour y arriver.
Le plus important à ce stade est d’être honnêtes sur nous mêmes, sur notre vie, et sur nos sentiments. De s’engager à parcourir le chemin, de se résoudre à ne plus accepter de rester coincé aux pieds de la montagne.
L’envie de rester confortables, d’éviter le changement, va nous pousser à l’immobilisme, à laisser les choses telles qu’elles sont. C’est la raison pour laquelle souvent nous avons besoin que le statut quo soit réellement insupportable avant de changer les choses.
Les blocages intérieurs à dépasser pour réussir les défis
Voici les obstacles intérieurs que très probablement nous trouverons le long du chemin :
- La résistance : la peur de l’inconnu est un frein énorme pour avancer vers la vie que nous souhaitons. La résistance est le mécanisme qui nous permet de ralentir, de nous assurer que le chemin est sûr, parfois elle est le signe inconscient qu’il y a quelque chose à ajuster. Se forcer à faire les choses malgré la résistance n’est pas une bonne approche. Pour se libérer de la résistance nous avons intérêt à clarifier ce que nous souhaitons et pourquoi, ainsi qu’identifier les croyances limitantes qui rendent le chemin difficile.
- Le perfectionnisme, qui nous pousse à avoir des attentes irréalistes des nos capacités et des résultats que nous pouvons obtenir alors que nous ne sommes pas encore familiers avec cette nouvelle situation. Nous avons peur de l’échec, et du jugement des autres si nous montrons nos faiblesses. Mais en ce faisant, nous ne nous mettons pas dans la seule condition possible pour progresser : apprendre à faire une certaine chose en la faisant encore et encore, malgré les erreurs que nous allons commettre de manière inévitable. Plutôt que de se focaliser sur la perfection, nous avons tout intérêt à nous focaliser sur le progrès.
- Les excuses, qui nous permettent d’avoir du repli de certaines émotions inconfortables, mais qui sont indispensables pour continuer à grandir. Finalement, nous serons plus au moins satisfaits de notre vie par rapport à ce que nous avons fait, ou ce que nous n’avons pas fait, et non pas par rapport à nos intentions. Pour cela, nous pouvons commencer à prendre note de nos résultats, et décider de réaliser au moins une chose productive chaque jour.
- L’attachement à des choses que nous ne voulons pas vraiment. Cela peut arriver d’avoir des objectifs, mais de ne pas avoir l’énergie et la persistance pour les atteindre. Souvent cela est lié au fait que ces objectifs sont le fruit des attentes des autres, ou de vielles ambitions de notre part, qui ne représentent plus des expériences ce que nous souhaitons vivre. C’est la raison pour laquelle ces objectifs nous laissent vides à l’intérieur. Si nous ne faisons pas de progrès, ce n’est pas par manque de compétences, mais qu’il ne s’agit pas du bon chemin. Dans ce cas, la meilleure approche est de laisser tomber ces objectifs (et la fierté de notre égo), pour nous intéresser à ce qui nous motive vraiment.
- La peur de l’échec : combien de fois nous n’essayons même pas de réaliser quelque chose pour la peur de ne pas y arriver ? C’est souvent l’approche des personnes qui ont une mentalité fixe, qui pensent que leurs qualités et leurs compétences sont figées à la naissance, et qui ne peuvent pas se développer. L’échec est donc une expérience définitive et sans appel. Au contraire, nous pouvons adopter une mentalité de croissance : se tromper et échouer c’est une expérience certes désagréable mais inévitable dans notre parcours d’apprentissage. Si nous décidons de les analyser et d’apprendre d’elles, nos erreurs deviennent le socle de notre chemin de développement personnel et professionnel.
- La peur du succès : dans un monde caractérisé par beaucoup de souffrance, douleur et injustice, qui sommes-nous pour avoir une vie heureuse et abondante ? Le succès, spécialement si vous êtes quelqu’un de bonne volonté et altruiste, peut générer des sentiments de culpabilité. Plutôt que ressentir de la honte, nous pouvons voir le succès comme un outil qui nous aide à réaliser des belles choses, à contribuer de manière positive au monde autour de nous.
- Etre toujours occupé : ne pas avoir de temps est quelque chose qui est très valorisé par la société. C’est le signe que nous sommes quelqu’un d’important, que beaucoup de choses et beaucoup de monde dépend de nous et de notre travail. Mais être toujours occupé est aussi une stratégie qui nous permet de ne pas nous retrouver seuls face à nous mêmes et à nos souffrances, de ne pas nous poser des questions profondes qui risquent de révéler notre vulnérabilité. Une meilleure approche est d’accepter ces moments de difficultés pour finalement identifier ce qui est réellement important pour nous, et nous assurer que nous réservons du temps pour cela dans nos journées.
Réussir les défis grâce à ses émotions
L’étape suivante du chemin est de prêter attention aux émotions que nous ressentons, et aux messages qu’elles véhiculent. Très souvent, surtout face à des émotions désagréables, ou que nous étiquetons comme négatives, comme la colère, la tristesse, la jalousie ou le ressentiment, notre réaction est de les ignorer ou de les cumuler.
A premier abord, nous avons l’impression que le problème vient de la situation qui a générée notre réponse émotive. Mais en réalité, le problème est que nous ne savons pas gérer l’émotion elle-même : une fois que nous apprenons à faire attention et à ressentir une émotion, et à chercher quelle est la cause de notre réaction, nous pouvons libérer l’émotion et créer un changement positif.
Par exemple, la colère nous montre quelles sont nos valeurs et les frontières que nous considérons infranchissables ; nous pouvons l’utiliser pour voir clairement nos attentes et nos priorités.
La tristesse est la réponse émotive naturelle à la perte de quelque chose ou de quelqu’un que nous aimions ou qui était importante pour nous ; la tristesse devient un problème quand nous ne nous donnons pas la permission de parcourir les différentes phases du deuil.
Le ressentiment est la conséquence d’un comportement que d’autres personnes ont vis-à-vis de nous, que nous ne considérons pas à la hauteur de nos attentes. Nous pouvons penser que c’est aux personnes autour de nous de changer, quand en réalité le problème vient de nos attentes irréalistes.
Afin de répondre à nos sentiments de manière saine et éclairée, nous devons développer de l’intelligence émotionnelle.
Réussir ses défis par des petits pas
Le changement dans notre vie ne se produit pas, sauf dans des cas exceptionnels, par des grandes découvertes. Il se produit par des petits ajustements progressifs.
Les moments de révélations nous permettent de prendre conscience d’une pensée ou d’une vérité, mais c’est à travers le travail quotidien et parfois monotone, jour après jour, que nous pouvons véritablement changer notre vie.
La qualité de notre vie dépend beaucoup plus de ce que nous faisons chaque jour, plutôt que par des grands moments. Cela passe par de tous petits gestes : si vous souhaitez passer moins de temps sur votre téléphone, checkez vos mails une fois de moins aujourd’hui. Si vous souhaitez mettre en place une vie plus saine, buvez un demi-verre d’eau de plus dans la journée. Si vous souhaitez apprendre de nouvelles choses, lisez une page d’un livre ce soir.
Et puis, continuez à répéter ces mêmes gestes, chaque jour. Vous allez peu à peu prendre l’habitude de ne pas regarder le téléphone, de manger des aliments moins sucrés et moins transformés, et votre curiosité vous poussera à lire une 2ème page une fois que vous avez fini la première.
Exercice pour réussir les défis : rencontrer son moi idéal
Afin de vous aider, et de devenir jour après jour la meilleure version de vous même, vous pouvez réaliser un exercice qui permet de vous connecter à cette personne idéale. Installez-vous dans un endroit calme, avec votre journal ou un cahier de notes.
Imaginez-vous d’être assis à une table dans un lieu paisible, et imaginez d’inviter votre meilleure version de vous même de vous joindre pour une conversation. Imaginez de lui poser des questions, ou tout simplement de rester ouverts à ce que cette personne souhaite partager avec vous.
Prêtez attention non seulement à ses mots, mais à la manière dont elle est habillée, aux sensations qu’elle ressente, à ce qu’elle fait dans son quotidien.
Ce processus vous aider à vous sentir plus calme, affirmé, à l’aise dans vos capacités de faire face aux problèmes et aux difficultés que vous allez rencontrer.
Les résultats ne seront pas visibles tout de suite, mais le progrès vers le sommet de votre montagne sera constant, et il viendra un jour où cette montagne sera loin derrière vous. Mais la personne que vous êtes devenue pour la grimper restera toujours avec vous. Finalement, ce n’est pas la montagne que nous devons maîtriser, mais nous-mêmes.
Voilà, vous connaissez maintenant les conseils de Brianna Wiest pour faire face aux montagnes que la vie nous pose devant, et comment avoir le courage de les regarder en face et nous laisser guider pour devenir la meilleure version de nous-mêmes, d’après le livre « La montagne, c’est vous ».
Si le sujet de la résilience vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Les vilains petits canards », de Boris Cyrulnik, ou encore « L’obstacle est le chemin », de Ryan Holiday.
A très vite pour des nouvelles idées !!
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