Libérez votre CRÉATIVITÉ

Êtes vous prêts à vivre de manière créative ?

Êtes vous prêts à faire ressortir les trésors qui sont cachés en vous ?

Pas besoin de bouleverser votre vie personnelle ou professionnelle, mais laisser de place dans votre quotidien pour exprimer votre créativité, votre côté artistique, permet d’amplifier votre vie, d’en faire une vie plus complète, plus heureuse.

Faire de la place à la créativité demande du courage : vous serez obligés à faire face à vos peurs. Mais l’alternative, fuir ou éviter ce qui nous fait peur, n’est pas très excitante : la peur est ennuyeuse, elle se répète, identique chaque jour.

Choisissez de dédier du temps à la création, au contraire, et vous inviterez la magie dans votre quotidien.

« Comme par Magie », de Elisabeth Gilbert, est un livre sur le côté magique, spirituel, de la créativité. Laisser la place à son côté artistique, qu’il s’agisse d’écriture, de dessin, de musique, de danse, de jardinage, ou de toute expression artistique, invite à entrer en contact avec l’inspiration, l’étincelle mystérieuse de la création.

Elisabeth est convaincue que le processus créatif est à la fois magique, et de la magique. D’après elle, sur notre planète ne vivent pas uniquement des plantes et des animaux, mais aussi des idées.

Les idées sont une forme de vie basée sur l’énergie. Elles n’ont pas de forme, et leur seul instinct est de se manifester, de prendre corps grâce à la coopération avec un humain. 

Elles essayent de nous rendre visite, mais à cause des nos préoccupations, nos problèmes, nos insécurités, nous sommes rarement perceptifs. Et puis, parfois, quand nous sommes un peu plus ouverts, une idée entre dans notre conscience, avec tous les signaux plaisants de l’inspiration : les frissons, les papillons dans l’estomac, des pensées bouillonnantes.

L’idée continuera à tourner dans votre tête tant que vous ne lui donnez pas votre complète attention, et elle vous demandera : « est-ce que tu veux travailler avec moi ? »

Vous pouvez facilement répondre : non. Dans ce cas, l’idée vous laissera tranquilles, et partira chercher quelqu’un d’autre qui voudra bien lui donner forme. Vous retournez à votre tran-tran quotidien, pas de changements dans votre vie.

Ou alors, vous pouvez répondre par l’affirmative. Et c’est là que les choses deviennent intéressantes !

 Si vous dites oui à la proposition de collaboration d’une idée, vous passez un contrat avec l’inspiration, pour un résultat totalement imprévisible.

Contrairement à l’image de l’artiste torturé qui s’est répandue dans notre culture, accepter ce contrat avec l’inspiration peut se traduire dans une collaboration totale, humble et joyeuse.

Vous n’êtes pas obligés de tout révolutionner dans votre carrière, vos relations, votre propre bien-être et tout dévouer à l’idée. Si vous le décidez, vous pouvez commencer un partenariat avec l’inspiration, et réaliser ensemble quelque chose d’intriguant et de valeur. 

L’inspiration cherchera toujours de faire son meilleur travail avec vous, mais si vous n’êtes pas prêts ou disponibles, elle va chercher un autre collaborateur. C’est pour ça, d’après l’auteur, que cela peut vous arriver de penser longtemps à écrire une histoire, ou même à créer un business, de ne pas passer à l’action, pour finalement découvrir un jour que quelqu’un d’autre a réalisé votre idée.

En fait, l’idée n’a jamais vraiment été la vôtre, elle a vous a juste rendu visite pour voir si vous étiez la bonne personne pour la matérialiser, et vu que vous ne prenez pas d’actions, elle a choisi un autre partenaire.

Il n’y a pas de propriété ni de vol d’idée ; il n’y pas de compétition ni d’égo. Il y a juste l’obstination de l’idée de chercher un partenaire tout aussi obstinée à la réaliser.

Ne pas agir sur une idée peut être parfois le bon choix à prendre : ce n’est pas le bon moment, ou tout simplement ce n’est pas un bon match avec l’idée. Il ne faut pas trop s’inquiéter de voir une idée partir : il y a tellement d’idées qui cherchent à se matérialiser qu’il n’y aura jamais une pénurie.

Le plus important est de rester ouverts aux suggestions, aux signaux faibles qui permettent à une idée de se révéler.

Et quand on s’engage pour concrétiser une idée, il vaut mieux  ne pas s’attendre grande chose sur le résultat final. Il se peut que d’autres personnes trouvent votre création intéressante, qu’elle soit valorisée voir même qu’elle puisse bien se monétiser

Mais ce n’est pas forcément très fréquent, ni franchement le plus important.

Ce qui compte dans une œuvre créative, est de laisser la place au travail.

Il est aussi important de partager les résultats avec les autres afin de permettre à une idée d’exister dans le monde, mais sans avoir des attentes trop grandes de la réaction des autres. Ce qui est important dans une démarche créative est la création elle-même, et le partage avec les autres.

Dans vos séances de travail créatif, cela peut vous arriver de vivre des moments de profonde inspiration. On ne sait pas trop bien pourquoi, d’un coup avancer sur sa création devient facile, léger, excitant.

Cela peut durer quelques minutes, ou même des périodes que quelques mois. Ce ne sont pas des conditions que vous pouvez créer volontairement, ni que vous pouvez contrôler une fois que vous les vivez.

Se sont d’ailleurs des moments assez exceptionnels dans un travail créatif, qui se passe pour la plupart du temps de manière ingrate, marquée par la discipline.

Mais même si cette sensation est rare, et nous n’avons pas de contrôle sur elle, elle fait partie des magnifiques sensations que l’on peut expérimenter au cours d’une vie. On se sent porté par une force puissante, externe à nous. Ce sont des sentiments vraiment magiques !

Les Romains croyaient que ces moments d’inspirations étaient liés à la visite d’un esprit divin, qu’ils appelaient un génie. Ils ne croyaient pas qu’une personne qui savait exprimer beaucoup de créativité, beaucoup de talent était un génie, mais plutôt qu’elle avait un génie.

C’est une différence subtile, mais il s’agit d’une différence fondamentale pour donner la juste place à l’artiste, au créatif, dans son processus de création.

Dans le bien, comme dans le mal, la capacité d’exprimer cette nature presque divine dans un travail de création n’est pas complétement sur le dos de l’artiste. Cela permet de s’enlever des épaules un gros poids de responsabilité quant au résultat final, cela permet de préserver la capacité de créer de manière libre, légère.

Cela ne veut pas dire non plus qu’il faille atteindre ces moments d’inspirations sans rien faire entre temps. Si votre stratégie est celle de s’assoir face à une page, à une toile ou en instrument, et attendre jusqu’à que votre génie vous rend visite, vous risquez d’attendre très, très longtemps.

Si on s’engage dans un travail de création, il est important d’accepter la frustration d’un travail moins aisé, plus laborieux, afin d’avancer. Il se peut aussi que le génie de l’inspiration observe notre implication et notre conviction de l’extérieur, pour voir jusqu’à quel point nous tenons à notre travail de création.

Mais que vous traversiez ces moments d’inspirations ou pas, que vous créez en présence ou en absence de votre génie, cela n’enlève en rien la valeur du travail de création.

Nous créons des choses parce que nous aimons créer. L’être humain a exprimé sa créativité très tôt, bien avant d’autres évolutions profondes de notre espèce. Si l’agriculture est apparue il y a environs 10 000 ans, les premières formes d’art elles datent d’au moins 40 000 ans.

C’est comme une impulsion naturelle : l’être humain a décidé qu’il était plus important de créer et rendre plus beaux des objets, même avant d’apprendre à s’alimenter plus régulièrement.

Notre nature intrinsèquement créative implique aussi que vous n’avez besoin d’aucune permission des autres pour vivre une vie créative. La seule permission qui compte est celle que vous-même décidez de vous donner.

Et si vous doutez si vous avez de la créativité ou non, la réponse est très simple : vous êtes créatifs par nature.

Mais pour vivre avec cette liberté de créer et d’explorer, nous avons besoin d’apprendre à cultiver et affirmer un sentiment fort de droit à la création.

Impossible d’arriver à quelque chose d’intéressant si on ne s’autorise pas au moins d’essayer, d’exprimer sa propre voix et sa vision des choses.

Cette affirmation de soi, de son droit à créer, n’est pas utile uniquement vers les critiques extérieures à nous, elle est indispensable pour nous défendre vis-à-vis de notre critique le plus féroce : nous mêmes !

Et il ne s’agit pas d’une affirmation que l’on peut faire une fois pour toutes, c’est une affirmation à renouveler chaque jour.

Peut-être vous ne vous considérez pas très créatifs parce que vous doutez de votre originalité.

Peut-être que vous avez une idée, et que vous hésitez à la mettre en œuvre parce que vous pensez que peut-être cela a déjà été fait. Et cela est probablement vrai : la plupart des choses ont déjà été faites.

Mais elles n’ont pas encore été faites par vous !

Vous n’êtes pas tenu à faire des choses originales, ni importantes. Ce qui donne de la force à vos créations est l’authenticité.

Exprimez avec tout votre cœur ce que vous avez à dire : c’est tout ce qui compte.

Si vous cherchez des bons maîtres pour apprendre, vous en avez tout autour de vous. Vous pouvez les retrouver dans les livres qu’ils ont écrits, dans les œuvres d’art qu’ils ont produit. Vous avez désormais facilement accès aux meilleurs maîtres, et c’est bien d’en profiter au maximum.

Mais tôt ou tard vous arrivez à un moment où vous êtes face au travail à faire, et même les meilleurs maîtres ne pourront pas le faire à votre place. En fin des comptes, votre travail de création dépend exclusivement et entièrement de vous.

Si vous trouvez que votre travail de création est difficile, parfois décourageant, c’est tout à fait normal. Créer des choses est difficile, sinon cela ne serait pas une expérience si spéciale et intéressante. La frustration elle-même fait partie du processus de création, elle permet de ses confronter à ses limites, à ses envies. Même si elle est désagréable, elle est tout à fait nécessaire.

Donc, plutôt que vous plaindre de combien votre travail de création peut être difficile, choisissez de vous concentrer sur combien vous l’appréciez, de combien cela vous rempli et vous fait grandir.

L’avantage probablement le plus important d’exprimer votre gratitude envers votre travail est d’attirer l’inspiration plus proche de vous. L’inspiration, comme chacun d’entre nous, aime être appréciée. Et en échange de votre appréciation, elle va vous envoyer des idées comme récompense de votre enthousiasme et votre loyauté.

Elle va vous envoyer beaucoup plus d’idées que vous pourrez jamais utiliser, assez pour au moins 10 vies.

Une dernière étape pour libérer votre processus de création est de prendre de la distance par rapport à comment les autres vont réagir aux résultats de votre travail.

Pour cela, il est important de se rappeler que si vivre une vie créative est merveilleux, ce n’est jamais une question de vie ou de mort. Malgré le caractère magique, presque divin de la création artistique, il s’agit toujours de quelque chose de non essentiel.

Les enjeux peuvent paraître énorme à notre égo, à notre peur du jugement des autres. Mais dans la réalité, pour les personnes autour de nous, ces enjeux sont très petits.
Cela doit nous permettre d’exprimer notre création avec joie, enthousiasme, comme dans un jeu.

Puisque finalement, tout œuvre de création, est un jeu incroyablement plaisant que nous pouvons vivre en complicité avec l’idée que nous essayons de matérialiser, et avec l’inspiration.

Voilà, j’espère que ce résumé du livre « Comme par magie » vous a donné plus d’envie d’exprimer votre créativité, et vous a permis de voir d’une manière différente votre travail de création, pour le rendre plus léger et joyau.

Si le sujet de la créativité vous a intéressé, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Choisissez-vous » de James Altucher, et la vidéo dédié au livre « Libérez votre cerveau » de Idriss Aberkane.

A très vite, pour de nouvelles idées !!


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