2 exercices pour éliminer vos barrières mentales et résoudre vos problèmes
Savez-vous ce que c’est la programmation neuro-linguistique ? Connaissez-vous les effets puissants de ses outils pour changer durablement ses comportements et ses croyances ?
Il s’agit d’une méthode qui permet d’exploiter le fonctionnement et les processus du cerveau afin de rendre plus simple la mise en place et le maintient dans le temps des comportements que l’on veut adopter.
Découvrez un aperçu global de cette méthode et quelques exercices faciles pour vous familiariser avec la PNL.
Le fonctionnement du cerveau est un sujet scientifiquement très complexe. Mais comme pour une voiture, il n’est pas indispensable de comprendre toutes les subtilités de comment fonctionne le moteur, le circuit électrique ou le système de freinage pour pouvoir s’en servir au mieux.
Pour le cerveau, il est également possible d’optimiser son fonctionnement sans forcément tout connaître et tout comprendre dans le détail.
La Programmation Neuro-Linguistique est en effet une méthode qui permet de décoder comment nous arrivons à bien faire quelque chose, et répliquer ce processus pour réussir à aussi bien faire quelque chose d’autre.
A travers son livre « La PNL: Guide pratique de la programmation neuro linguistique », David Pelas donne un aperçu global de cette méthode, et partage quelques exercices que vous pouvez facilement utiliser pour améliorer votre vie personnelle ou professionnelle.
La PNL ne juge pas nos comportements, n’indique pas si quelque chose est « bien » ou « pas bien ». Elle ne s’intéresse pas au contenu de vos choix ou vos inspirations. Elle se limite à observer les processus suivis par le cerveau, et nous aide à mieux les utiliser pour influencer nos actions et nos comportements pour faciliter ainsi l’atteinte de nos objectifs.
Voici quelques présupposés sur lesquels se base la PNL :
La carte n’est pas le territoire : notre cerveau analyse et interprète la réalité et le monde autour de nous au travers des différents filtres, par exemple nos 5 sens, ainsi que les conditionnements familiaux et culturels. Ces filtres permettent à chacun de nous de créer une représentation interne de la réalité, qui ne correspond pas forcément à la réalité elle-même. C’est comme si nous utilisions toujours une carte (le modèle de la réalité de notre cerveau) pour nous situer et comprendre le territoire dans lequel nous nous trouvons (la réalité).
2 conséquences parmi d’autres :
- il est possible que cette carte ne soit pas toujours précise et exacte ; nous avons intérêt à essayer d’améliorer avec le temps notre modèle de la réalité, en observant si nous pouvons mieux ajuster nos hypothèse et conclusions pour qu’elles représentent mieux la réalité
- et chaque personne a une carte différente, qui est le résultat de ses expériences et son environnement. Il n’y a pas une carte qui soit meilleure qu’une autre, avoir un point de vue différent sur le monde est normal.
Encore plus intéressant, il est tout à fait possible que des visions différentes du monde, même en contradiction, existent à l’intérieur de nous. Tous les influences que nous pouvons absorber de notre environnement (notre famille, la société dans laquelle nous vivons, nos relations), et leurs interactions avec notre propre personnalité peuvent générer un conflit interne.
Parmi les éléments clés de notre carte du monde est ce que l’on pourrait appeler notre système GPS : nos croyances. Chaque chose que nous faisons est le résultat d’une ou plusieurs convictions que nous avons. Certaines sont porteuses : elles favorisent notre progression vers nos objectifs. D’autres sont neutres, sans impact. D’autres encore sont limitantes : elles bloquent notre progression.
Voici des expressions qui peuvent nous aider à identifier nos croyances : « il faut que », « je dois », « je ne suis pas assez intelligent, extraverti, créatif, … ».
Quand vous vous entendez utiliser ces expressions, vous pouvez vous demander qui a décidé ceci. Est-ce que cela vient de vous ? C’est votre environnement familial ou social qui l’impose ? est-ce que c’est le modèle proposé par la société de consommation ?
Voici un exercice que vous pouvez réaliser afin de repérer et modifier vos croyances limitantes. Prenez une situation particulièrement difficile pour vous, un cap que vous n’arrivez pas à passer.
Replongez-vous dans cette situation comme si elle était présente, jusqu’à en ressentir les émotions associées à la situation.
Commencez ensuite à vous poser des questions : « qu’est-ce qui m’a empêché d’atteindre mon but ? ».
Mettez à l’écrit les réponses qui vous viennent à l’esprit. Prenez soin de bien prendre en compte aussi vos émotions, ne restez pas sur un plan purement intellectuel.
Vous n’avez pas d’idées ? Rassurez-vous : c’est courant. Dans ce cas, restez face à votre feuille blanche, et reposez-vous encore la question : « qu’est-ce qui ma empêché d’atteindre mon but ? ». Même si ce silence est inconfortable, au bout d’un moment votre cerveau commencera à donner des réponses.
Notez ce qui vient : des évènements récurrents, des pensées limitantes, la procrastination.
Ne vous contentez pas des premières réponses, continuez à vous poser la question, plusieurs fois. Des nouvelles couches de limites vont apparaître.
Posez-vous aussi la question : au delà de ceci, qu’est-ce que je cherche à satisfaire de plus haut ?
Une fois que vous êtes satisfaits de votre liste, parcourez ses éléments un par un et demandez-vous quel besoin vous avez satisfait en obéissant à ces limites. Par exemple : besoin d’assurer vos responsabilités en tant que parent ou conjoint, besoin de stabilité ou sécurité pour procrastiner une action.
Maintenant que vous avez listez touté les raisons à ne pas faire, demandez-vous quelle sont vos raisons pour faire. Vous pouvez avancer en vous posant des nouvelles questions : y a-t-il moyen de combiner les 2 types de besoins de manière cohérente ? Quelle sera la conséquence si je ne fais rien ?
Cela peut parfois surprendre de voir que nous sommes en mesure de changer nos comportements juste en se posant des nouvelles questions.
Comme le dit Tony Robbins, la qualité de votre vie dépend de la qualité des questions que vous vous posez. Si vous voulez une meilleure vie, posez-vous des meilleures questions.
Tout comportement est généré par une intention positive. Peu importe la situation, chaque personne prendra des décisions en fonction de ce qui pensera être le mieux. Vous pouvez plus ou moins comprendre ou partager les motivations et les objectifs d’une personne, cela ne change pas le fait que les décisions et les comportements de cette personne recherchent des effets positifs sur leurs buts.
Une situation de conflit peut souvent se résoudre en cherchant les intentions positives de différentes personnes impliquées, et trouvant la manière de les accorder.
A un moment donné, chaque personne va prendre ce qui lui apparaît comme le meilleur choix possible, en fonction de ses possibilités, ses capacités, et ses intentions. Donc, plus on a de choix, mieux c’est. Continuer à apprendre, mieux connaître notre fonctionnement nous permet d’avoir plus d’options, ce qui va se traduire en meilleurs choix.
Il est impossible de ne pas communiquer. Notre communication d’ailleurs ne se fait pas qu’avec les mots que nous utilisons. Les mots ne représentent que 7% du message que nous portons. Les 93% restants se basent sur la manière de le dire (comme l’intonation de voix), ainsi que sur notre langage corporel.
Et le sens et la qualité de notre communication sontdans la réponse que nous obtenons. Si quand on dit quelque chose on n’est pas compris, cela ne sert pas à grande chose de donner la faute à l’autre. Il vaut mieux se demander : « qu’est-ce que je peux changer pour être compris ? »
S’il est possible pour une personne d’apprendre ou acquérir une compétence, il est possible pour tout le monde de l’apprendre ou l’acquérir. C’est ce qui permet d’étudier les comportements qui mènent à l’excellence, pour identifier les techniques qui permettent de reproduire les mêmes performances.
D’ailleurs, il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feedback. Si nous n’arrivons pas à notre objectif à travers un comportement donné, nous n’avons qu’à changer ce comportement.
Nous avons tous à disposition un levier extrêmement puissant pour changer nos comportements : il s’agit de nos émotions. Dans notre société, les émotions sont souvent mises à l’écart à cause de leur caractère imprévisible. Mais cela n’enlève rien à leur force.
Si nous arrivons à mieux les comprendre, et ensuite à mieux les utiliser, elles peuvent vraiment nous pousser vers nos objectifs.
Voici par exemple un exercice qui profite de vos expériences et de vos émotions pour vous aider à trouver des nouvelles solutions à un problème que vous n’arrivez pas à résoudre. Commencez par définir précisément ce que vous voulez réaliser.
Attention à la tendance de notre cerveau à ne pas choisir un objectif suffisamment ambitieux, mais plutôt quelque chose « à votre portée ». Dans cet exercice, essayez plutôt d’être idéaliste et exigeant.
Vous allez jouer le rôle de 3 personnes bien distinctes : le rêveur, le réalisateur et le critique. Il s’agit de 3 rôles que chacun a déjà expérimenté dans sa vie, que l’on cherche ici à faire collaborer ensemble pour obtenir un meilleur résultat.
Définissez au sol 3 espaces distincts qui sont réservés à chacun de ces trois rôles, ainsi qu’une position neutre, appelée aussi position méta. Vous pouvez par exemple mettre des feuilles de papier à terre, placé en triangle pour les 3 rôles, et au centre pour le rôle méta.
Tout d’abord, mettez-vous dans la bonne énergie pour chaque espace. Allez dans la position de rêveur, et rappelez-vous d’un moment de votre vie ou vous avez été particulièrement créatifs. Plongez-vous dans le souvenir, ressentez l’émotion de ce moment de créativité. Quand vous ressentez bien l’émotion, retournez dans l’espace neutre.
Refaites la même chose avec le réalisateur : placez-vous dans l’espace dédié à ce rôle, et recherchez dans vos souvenir un moment ou vous avez été particulièrement fier de ce que vous avez réalisé. Rappelez-vous des bonnes sensations, de la satisfaction et la fierté que vous avez éprouvées. Quand vous ressentez un état émotif intense et plaisant par rapport à votre capacité réalisatrice, revenez en position méta.
Et terminez cet ancrage émotif avec la position de critique. Rappelez-vous d’un moment où vous avez bien réussi à identifier les inconvénients et les points d’améliorations d’un projet. Ressentez les émotions positives associées à ce rôle de sentinelle que vous avez su bien remplir, et une fois que l’émotion sera forte, revenez en position neutre.
Pensez maintenant à l’objectif que vous voulez réaliser. Rentrez dans l’espace du rêveur et demandez-vous : que ferait-il le rêveur, le créatif en moi ? Laissez exprimer cette partie de vous sans barrière, sans objections, sans jugement de votre part. Laissez le rêveur vivre dans un monde parfait, et observez-vous réaliser votre objectif, une étape après l’autre.
Une fois que vous êtes satisfaits de votre vision revenez en position méta.
Maintenant, passez au réalisateur. Retrouvé la bonne vibration émotive associé à cet espace, et observez vous organiser et préparer le plan d’action, avec l’approche concret, pragmatique du réalisateur. Regardez-vous mettre en œuvre et réaliser ce plan.
Quand vous avez terminez, revenez en position neutre.
Puis, allez dans l’espace du critique et faites un bilan Qu’est-ce qui est ok ? Qu’est ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est réaliste et qu’est-ce qu’il ne l’est pas ?
Une fois repassés par l’espace méta, remettez-vous à la place du rêveur et revivez la réalisation idéale de votre projet en tenant en compte des expériences du réalisateur et du critique. Normalement, votre manière d’aborder les choses sera différente par rapport au premier passage.
Continuez ce voyage entre les différents espaces jusqu’à que la réponse à la réalisation de votre objectif semble satisfaisante aux yeux du rêveur, du réalisateur et du critique. Cette option est le fruit d’un travail d’équipe que vous avez réalisé avec vous-mêmes. Il s’agit très probablement d’une approche beaucoup plus riche de ce que vous aviez imaginé au départ, en utilisant une seule casquette pour voir votre situation.
Les sujets et les exercices abordés dans cette vidéo ne sont qu’une aperçu d’un guide qui donne lui-même une vision très simplifiée des méthodes et outils utilisés par la Programmation Neuro Linguistique pour aider les gens à changer et progresser, à donner des plus d’options, des choix au service de nos objectifs.
Si le sujet de la programmation neuro-linguistique vous a intéressé, je vous conseille de voir la vidéo dédié au livre « Pouvoir illimité » de Tony Robbins, ou encore la vidéo dédié au livre « Le courage de ne pas être aimé » deIchiro Kishimi et Fumitake Koga.
A très vite, pour de nouvelles idées !!
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