Comment ACCOMPLIR SA VISION ?
Très souvent dans l’atteinte de nos objectifs le problème n’est pas tellement de savoir quoi faire. Sur un plan individuel, pour perdre du poids ou démarrer un business, il suffit de contrôler ses calories et faire du sport, et proposer un service et trouver des clients. Pour une entreprise, cela peut être d’améliorer ses marges ou la satisfaction des clients. En tout cas, nous avons souvent une idée assez claire de ce que nous devrions faire.
Le problème principal apparaît au moment de l’exécution : nous ne savons pas comment faire. Face à la multitude des sollicitations, les milles préoccupations quotidiennes, nous nous dispersons sans réussir à avancer vers nos objectifs.
Dans ce cas, il suffit d’avoir un système prouvé qui permet de passer de la théorie à la pratique. Envie de connaître ce système ?[Auteur] de Chris McChesney, Jim Huling et Sean Covey
Je dois admettre que la lecture du livre « Les 4 disciplines de l’exécution » a beaucoup enrichi ma compréhension de comment concrétiser ses objectifs, personnels ou professionnels, individuels ou collectifs.
Les auteurs (Chris McChesney, Jim Huling et Sean Covey) concentrent leur attention sur le monde professionnel. Si vous êtes un dirigeant, manager ou chef de projet, ce livre est parfait pour vous.
Mais, comme ils le soulignent eux-mêmes, ce système mis au point par l’expérience avec plus de 1500 entreprises, s’applique tout aussi bien dans la sphère de sa vie perso.
Pour atteindre certains résultats, nous avons deux leviers principaux : la définition de la stratégie, et la capacité à exécuter cette stratégie. Très souvent ce deuxième aspect (l’exécution) est bien plus difficile que le premier (la planification).
Les 4 disciplines de l’exécution sont un système focalisé sur la mise en œuvre du plan. Et les bénéfices vont bien au delà de la capacité d’atteindre ses objectifs. Ces disciplines permettent de développer une mentalité de gagnants, elles renforcent la culture d’excellence et assurent une mobilisation sur la durée.
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Plus d’info dans la description de la vidéo.
Si nous souhaitons obtenir des résultats que nous n’avons jamais atteint auparavant, nous devons faire des choses que nous n’avons jamais faites. Très souvent, des nouveaux objectifs nécessitent de changer un comportement (le vôtre ou celui de vos collaborateurs).
Si changer ses propres habitudes est déjà en soi un défi de taille, cela est encore plus difficile quand nous devons aussi faire changer les habitudes des autres !
Le frein principal à la mise en œuvre d’une stratégie est représenté par toutes nos occupations et préoccupations quotidiennes. C’est ce que les auteurs appellent le tourbillon. Ce sont les corvées et les choses urgentes que nous avons à faire, alors que nos objectifs représentent l’important.
Et quand l’urgent et l’important sont en conflit, n’ayez pas de doutes : c’est l’urgent qui gagne à chaque fois !
Pour réussir l’exécution, il est donc indispensable de reconnaître l’existence et même la nécessite du tourbillon : il absorbera toujours 80% minimum de notre temps, notre énergie et notre attention.
Les 4 Disciplines de l’exécution sont des règles qui permettent d’atteindre des objectifs au milieu du tourbillon. Les voilà en détail :
1. Se concentrer sur l’extrêmement important
La clé pour obtenir des résultats commence par focaliser la concentration sur un ou deux objectifs qui vont vraiment faire la différence. La plupart des individus, comme des entreprises, poursuivent une multitude d’objectifs à la fois. Ils ont une bonne dizaine de priorités !
Il pensent que pour y arriver, il suffit de réduire ou mieux maîtriser le tourbillon, ce qui n’est qu’une illusion. Résultat : le quotidien reprend inexorablement le dessus, et les efforts éparpillés sur une multitude de priorités font qu’il n’y a pas d’avancées notables sur aucune.
Le seul moyen pour vraiment faire la différence est de se concentrer sur l’extrêmement important, c’est à dire réduire le nombre des objectifs que vous cherchez à atteindre par dessus du tourbillon. A un moment donné, vous devez avoir un ou deux objectifs maximum.
Choisir consciemment de laisser tomber certains objectifs ce n’est clairement pas simple. Si vous avez l’habitude de vous poser des objectifs ambitieux, vous avez probablement tendance à en vouloir faire plus, pas moins. Cela signifie aussi d’accepter de prendre le risque de se tromper et, au moins pendant un certain temps, de poursuivre l’objectif erroné.
Cela veut dire aussi devoir dire non aux nombreuses idées excellentes, dans le cas où elles ne contribuent pas à l’objectif principal. Mais il faut accepter qu’il y aura toujours plus de bonnes idées que de capacité d’exécution.
Apprendre à choisir, et à renoncer, est donc fondamental. Comment
pouvez-vous identifier ces un ou deux objectifs primordiaux ? Si vous vous
posez la question : « lequel est le plus important ? » vous
allez tourner en rond.
La bonne question à se poser est : « Si tous les domaines de ma vie
(ou de mon entreprise) restent à leur niveau actuel, dans lequel de ces domaines
un changement aurait-il le plus grand impact ? ».
Les objectifs retenus doivent être exprimés de la manière la plus précise possible : la ligne d’arrivée doit être claire, ainsi que la date visée pour l’atteindre. Quand on passe d’une douzaine d’espoirs un peu flous à un ou deux objectifs parfaitement définis, l’effet sur la motivation est spectaculaire.
2. Agir sur les indicateurs prédictifs
Une fois choisi l’objectif extrêmement important, il semble naturel commencer à rédiger un plan détaillé avec toutes les tâches et les sous-tâches nécessaires pour le réaliser, et le calendrier associé. Mais cette approche n’est pas la bonne : elle est trop rigide pour s’adapter aux contraintes du tourbillon quotidien, mais aussi pour savoir cueillir les opportunités qui se présentent sur le chemin.
La deuxième discipline consiste à identifier les activités qui vont le plus vous rapprocher de vos objectifs, et les bons indicateurs qui vous permettent de suivre ces activités. Et il ne s’agit pas de lister toutes les actions possibles : au contraire, il faut s’efforcer à en choisir le nombre minimum qui donne des bonnes chances d’y arriver.
Votre liste doit être limitée à 2 ou 3 activités maximum.
Au moment de choisir des indicateurs, nous nous concentrons souvent sur des indicateurs de résultat, c’est à dire la mesure du résultat que l’on cherche à obtenir. Par exemple, si on souhaite perdre du poids, c’est combien nous pesons, et pour un business, le chiffre d’affaire.
Si ces indicateurs sont utiles pour savoir où nous nous situons par rapport à nos objectifs, ils ne permettent pas de nous aider dans l’exécution quotidienne. En effet, on peut avoir l’impression que nos actions du jour le jour n’ont aucun effet sur ces indicateurs, et qu’en plus leur mesure arrive trop tard pour pouvoir réagir et ajuster ses actions.
Au contraire, pour faciliter l’exécution, il faut choisir des indicateurs prédictifs, qui ne mesurent pas le résultat, mais il le prédisent. Ces indicateurs ont 2 caractéristiques fondamentales :
- Ils sont prévisibles : c’est à dire que si l’indicateur prédictif change, alors tôt ou tard, l’indicateur de résultat va changer aussi.
- Ils sont influençables : vous avez directement la main dessus, vos actions quotidiennes ont un effet visible et immédiat sur ces indicateurs.
Par exemple, pour la perte du poids, deux indicateurs prédictifs sont : le nombre de calories que vous mangez chaque jour, et combien de temps par semaine vous faites du sport.
Vous ne pouvez pas agir directement sur votre poids (l’indicateur résultat), mais vous avez le plein contrôle sur les calories que vous mangez, et sur le temps passé à faire du sport (les indicateurs prédictifs).
Et si vous maîtrisez ces deux indicateurs suffisamment longtemps, l’indicateur résultat (votre poids) va forcément bouger.
D’après l’expérience des auteurs, cette deuxième discipline est la plus difficile. Prenez donc le temps de choisir les 2/3 activités les plus efficaces par rapport à votre objectif, et à trouver le bon indicateur prédictif pour les suivre.
Et n’hésitez pas à faire 2/3 itérations au début d’un nouvel objectif pour améliorer vos choix initiaux.
3. Créer un tableau de bord percutant
A ce stade, c’est le moment d’assurer l’engagement de tous les participants vers l’objectif. Comme pour une équipe sportive, il est essentiel de disposer d’un tableau de bord qui nous permet de savoir si nous sommes en train de gagner ou pas.
Il y a une énorme différence de performances entre une équipe qui comprend en théorie ses indicateurs de résultats et prédictifs, et une équipe qui sait à tout moment quel est son score.
C’est là qui rentre en jeu la troisième discipline : celle de créer un tableau de bord percutant. Ce tableau a l’objectif de vous pousser à poursuivre vos actions, à rester motivés dans la durée.
La mise en forme graphique doit être tellement simple que n’importe qui, en regardant le tableau, doit savoir dire si on est bien orientés vers le but final. Il doit être bien visible, pour alimenter constamment l’envie de gagner, et le sens de responsabilité.
Il doit montrer à la fois les indicateurs prédictifs et de résultat. Cela permet de voir facilement le niveau de performance de ce que l’on fait, ainsi que l’effet obtenu.
Et pour savoir si on est en train de gagner ou de perdre, il y a besoin de deux choses : où nous sommes en ce moment, et ou nous devrions être.
Pour garder son efficacité, le tableau doit être mis à jour régulièrement, à minima une fois par semaine.
Ce qu’il y a de plus démoralisant dans le tourbillon, est qu’on n’a jamais l’impression de pouvoir gagner. Au mieux, nos efforts nous permettent de ne pas perdre. Grâce au tableau de bord, nous avons un feedback clair que nos actions nous font vraiment avancer ! SI nous persévérons avec les bonnes actions, nous avons toutes les chances de pouvoir gagner le match !
4. Créer une cadence de responsabilisation
La quatrième discipline permet d’observer les résultats passés, les analyser, et planifier en conséquence les actions à venir. Faire un point régulier sur la situation, à minima une fois par semaine, est le seul antidote possible à la tendance du tourbillon d’engloutir tout le reste.
Si l’objectif que vous poursuivez est collectif, c’est le moment idéal pour réunir toute l’équipe.
Pas besoin de beaucoup de temps : 20 à 30 minutes suffisent pour observer les résultats des indicateurs prédictifs et faire un état de lieu des actions réalisées la semaine précédente, et choisir les 2 ou 3 actions sur lesquelles s’engager la semaine à venir.
Il est indispensable que cette réunion ou, si vous êtes seul, ce moment d’analyse, soit tenu régulièrement, chaque semaine. Si vous le sautez ne serait-ce qu’une seule fois, vous vous exposez à l’énorme risque de vous faire rattraper à jamais par le tourbillon. Pour faciliter cela, le plus simple est de l’organiser au même jour et à la même heure chaque semaine.
Commencez donc par regarder les résultats de la semaine précédente : quels sont les résultats des indicateurs prédictifs ? Quelles ont été les difficultés principales que vous avez rencontrées ? Comment pouvez-vous les réduire ou les éliminer par la suite ?
Est-ce que vous avez pu réaliser les 2 ou 3 actions sur lesquelles vous vous étiez engagés la semaine précédente ? Si oui, est-ce qu’elles ont eu l’efficacité que vous espériez ? Si non, qu’est-ce qui vous a empêché de les réaliser ?
Pour terminer, identifiez les 2 ou 3 actions max que vous pouvez réaliser la semaine à venir et qui, d’après vous, auront l’effet le plus grand sur les indicateurs prédictifs, en tenant compte bien sûr du tourbillon. Comment pouvez-vous obtenir le maximum de résultat avec le minimum d’effort ?
Une fois identifiées, prenez l’engagement de réaliser ces actions dans la semaine devant vous.
Voilà, vous avez découvert les 4 disciplines de l’exécution, un système
très efficace afin de passer d’un souhait à la certitude et à l’engagement
d’obtenir des résultats qui vont vraiment faire la différence dans votre vie ou
dans votre entreprise.
Si le sujet du passage à l’action vous intéresse, je vous conseille vivement de
lire le livre. Pour moi, ça a été une véritable inspiration.
Afin d’apprendre à choisir les objectifs extrêmement importants, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « The One Thing – Passez à l’essentiel », de Gary Keller et Jay Papasan.
A très vite, pour des nouvelles idées !!
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