Faire moins : une approche RÉVOLUTIONNAIRE pour gérer son temps et son énergie !
Vivez-vous avec le sentiment que vous devriez faire plus que ce que vous êtes en train de faire ? Peu importe votre situation, pensez-vous que vous pourriez faire plus et mieux ?
Nous avons grandi dans une culture où, pour mériter l’amour ou l’appréciation des autres, nous devons faire plus. Ce qui définit notre valeur est notre productivité. Et immanquablement, nous sommes déçus de nos résultats et nos faiblesses.
Si nous le souhaitons, nous pouvons adopter une approche révolutionnaire, qui nous permet de redéfinir la productivité et recadrer le succès. Nous pouvons faire moins pour être plus soi-même.
Une vie bien vécue ne se mesure pas par une pile de réalisations, mais par des expériences riches et vécues en profondeur.
Kate Northrup a écrit son livre « Faire moins » après avoir donné naissance à ses deux filles. Les temps et l’énergie consacrés à une tache aussi important qu’élever ses enfants suscitait dans Kate beaucoup de culpabilité et de honte : elle n’arrivait plus à incarner l’idéal de la femme qui arrive à tout gérer, à assurer une performance maximale en toute circonstance, personnelle comme professionnelle.
Ce sentiment n’est pas spécifique à l’autrice du livre : nous sentons que la société attend de nous d’être productifs en permanence. Que ce soit pour notre travail, ou même notre vie familiale, nous pensons que pour réussir et pour mériter l’amour des autres nous devons faire plus, toujours plus.
Nous demandons à nos corps d’être en mode production en permanence. Et quand nous n’y arrivons pas, nous ressentons une énorme frustration, nous vivons cette situation comme un échec. Ce sentiment d’inadéquation est particulièrement fort chez les jeunes mamans, pour qui les soins du nouveau né absorbent tout le temps et l’énergie de la journée, sans aucune pause.
Confrontée à l’impossibilité de continuer à s’occuper de tout comme elle avait l’habitude de faire (sa fille, la maison, le travail), et épuisée par le bouleversement du rythme de sa journée, Kate n’a pas trop eu le choix que d’aborder la vie différemment.
Au bout d’un an d’insatisfaction et de culpabilité pérennes pour ne pas réussir à faire plus, elle a découvert avec surprise que les finances de son entreprise n’avaient pas trop souffert, même si elle n’avait fait que le strict minimum.
Peut-être donc que ses croyances d’une productivité maximale à chaque instant n’étaient pas la seule manière d’aborder la vie. Qu’une approche moins volontariste, plus attentive à la nature de notre corps et de notre existence, pourrait permettre d’avoir plus tout en faisant moins.
Suite à des recherches approfondies, Kate est arrivée à la conclusion que si nous apprenons à nous aligner avec les rythmes de la nature et de notre corps, nous pouvons atteindre des meilleurs résultats qu’en essayant de forcer les choses, tout en réduisant les efforts nécessaire pour y arriver.
En apprenant à mieux nous écouter, nous pouvons avoir plus tout en faisant moins.
Les 4 phases des cycles naturels
L’erreur principale que nous réalisons consiste à vouloir toujours fonctionner au maximum de nos capacités. Le style de vie moderne, le rythme stressant des grandes villes risquent de nous le faire oublier, mais nous faisons partie intégrante du monde naturel.
Et la nature ne fonctionne pas de manière uniforme, linéaire : elle fonctionne par cycle. Les cycles auxquels nous sommes le plus souvent confrontés ont une périodicité mensuelle, comme le cycle lunaire et, pour le femmes, le cycle menstruel, ou encore une périodicité annuelle, avec l’alternance de saisons.
Le niveau d’énergie, ainsi que les caractéristiques de chacune des phases du cycle sont différentes. Il y a donc des activités qui sont plus adaptées à certaines phases qu’à d’autres.
Si nous ignorons ces caractéristiques et voulons imposer un rythme par notre simple volonté, nous risquons de dépenser beaucoup d’énergie pour des résultats modestes. Au contraire, si nous écoutons davantage notre corps, si nous apprenons à aligner nos activités au rythme de la nature, nous pourrons profiter de meilleurs résultats tout en faisant moins d’efforts.
En observant les saisons, ou le cycle menstruel et lunaire, on identifie 4 phases et 4 types d’énergie. Notre planète est alignée sur ces 4 phases, la création de la vie humaine les suit également ; elles représentent donc une référence utile aussi pour nos activités et nos créations.
La première phase est le vide fertile. Malgré son importance capitale, cette phase est souvent incomprise et ignorée. En nature, l’hiver arrive tous les ans. Les arbres et la terre ont besoin de se reposer, de reprendre les forces. Ce repos est nécessaire pour que la prochaine phase de la création commence.
Cette saison nous affectent aussi, nous les humains : les parties du cerveau liées à l’attention et à la concentration sont moins actives quand les journées sont plus courtes.
Dans nos projets ou nos entreprises, le vide fertile est notre hiver créatif : le moment où nous n’arrivons pas à avancer ou à avoir des bonnes idées. C’est donc le moment idéal pour se reposer et réfléchir, pour faire de l’introspection.
Difficile de bien vivre cette phase : souvent, nous nous sentons anxieux de ne pas être assez inspirés, de ne pas faire assez. Nous pouvons avoir l’impression qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez nous.Mais il s’agit des fausses croyances culturelles que notre valeur est égale à nos réalisations. En réalité, le repos a une valeur énorme et il est même productif.
A l’échelle du mois, cette phase correspond à la nouvelle lune, et aux périodes des règles du cycle menstruel.
La deuxième phase est l’émergence, qui a l’énergie du printemps, du renouveau. A ce moment, nous sommes portés à planifier et à lancer de nouveaux projets. Les idées commencent à prendre forme, les projets passent de la théorie à la mise en pratique.
Nous passons d’une énergie introvertie à une énergie plus extrovertie.
A l’échelle mensuelle, cette phase correspond à la lune croissante, et à la phase folliculaire du cycle menstruel.
La troisième phase est la visibilité, qui a l’énergie de l’été. C’est le bon moment pour faire connaître votre projet au public : la réceptivité de votre idée atteint son maximum. A ce stade il est important de favoriser la mise en visibilité de vos projets tout autant, sinon plus, que de les faire avancer.
Des bonnes activités pour cette période sont par exemple la collaboration, l’organisation d’événements ou de salons, le lancement des nouvelles offres, ou la publicité dans les média ou les réseaux sociaux.
A l’échelle du mois, cette phase correspond à la phase d’ovulation du cycle menstruel, ou de la pleine lune.
La quatrième phase est celle de la culmination, qui a la même énergie que l’automne. Après les phases d’émergence et visibilité, assez tournées vers l’extérieur, nous avons tendance ici à nous retourner vers l’intérieur.
C’est le moment idéal pour mener au bout vos projets. La chimie de votre cerveau favorise la concentration et la capacité à terminer les choses. Vous n’avez peut-être pas envie de participer à beaucoup d’événements ou à cultiver votre réseau, mais vous êtes prêts à finaliser ce qui est en cours, pour finalement ralentir avant la phase suivante du cycle.
A l’échelle du mois, cette phase correspond à la phase lutéale du cycle menstruel, ou de la lune décroissante.
Le cycle ascendant de la réussite
D’après l’autrice du livre, la répétition sans fin de ces 4 phases s’inscrit dans le cycle ascendant de la réussite. A chaque nouvelle itération, nous passons à nouveau par les phases de vide fertile, d’émergence, de visibilité et de culmination, mais on ne revient pas exactement au point de départ.
Nous avons cumulé des nouvelles expériences, nous avons gagnés des nouvelles perspectives, nous avons progressé dans notre évolution personnelle.
Nous avons finalement monté d’un cran.
Attention à ne pas interpréter ces 4 phases de manière trop littérale, et penser que le cycle ascendant de la réussite suit exactement les saisons de l’année, où le cycle lunaire. Parfois, sur certains projets, vous passez par les 4 phases pendant un trimestre ; sur d’autres, le cycle durera plus d’un an.
Les différentes phases n’auront pas toutes la même durée non plus : il se peut très bien qu’une phase soit beaucoup plus courte ou longue que les autres.
Ce qui est vraiment important est de comprendre que nos activités passent naturellement par des moments et des énergies différentes. Vouloir toujours pousser, toujours trouver plus d’heures dans la journée, vouloir dépenser plus d’énergie que ce que l’on a, n’est pas forcément la manière qui nous apporte les meilleurs résultats.
L’avantage du cycle ascendant de la réussite est qu’il intègre volontairement bien-être personnel et l’écoute de son corps dans la réalisation de ses projets. En suivant le cycle, vous serez plus détendus et plus en phase avec votre propre processus créatif, plutôt que d’essayer de travailler contre vous-même.
Cultiver l’appréciation
Une des meilleures manières de s’aligner avec son propre cycle naturel est de cultiver l’appréciation.
L’appréciation est un sentiment encore plus puissant que la gratitude. Cette dernière consiste souvent à aimer ce qui est devant nous par rapport à ce qui pourrait être devant nous, ou à ce qui était devant nous. Le sentiment de gratitude peut souvent impliquer une comparaison.
L’appréciation par contre consiste souvent à remarquer ce que nous aimons dans ce qui est devant nous. Aucun besoin de comparaison. Dans les prochains jours, focalisez-vous sur votre sentiment d’appréciation, et observez les effets sur votre énergie et votre état d’esprit.
Dans son livre, Kate Northrup propose 14 expériences pour « en faire moins » qu’elle a démarré sans s’en apercevoir. En observant les résultats obtenus, elle a ensuite décidé de les pratiquer de manière réfléchie. Elle invite à les copier, les tester, les adapter selon ce qui vous attire le plus.
Il ne s’agit PAS d’être parfait, d’exécuter chacune de ces expériences de manière magistrale et obtenir un 10 sur 10 de la part du juge olympique. Il s’agit simplement d’observer ce qui se passe si chaque jour, par petites touches, nous nous entraînons à faire moins que ce que nous faisons habituellement.
De voir quels résultats surprenants nous pouvons obtenir.
Parmi les suggestions, vous pouvez prendre note de votre cycle menstruel ou des phases lunaires, ainsi que de votre niveau d’énergie, vous pouvez vous exercer à demander et à recevoir de l’aide, mieux gérer votre énergie et mieux dormir, simplifier votre liste to-do et gérer votre temps de manière plus flexible, améliorer votre communication, et apprendre à accepter la réalité telle qu’elle est.
Si vous ressentez de la résistance, si vous êtes sceptique quant aux avantages de cette approche, c’est tout à fait normal et logique. Nous avons été éduqués sur des croyances complétement à l’opposé.
Vous n’avez qu’à essayer et évaluer les résultats par vous-mêmes.
Si vous ressentez la nécessité de rendre plus léger le fardeau de vos attentes et de vos réussites, je vous conseille de visionner la synthèse du livre « Foutez-vous la paix ! et commencez à vivre » de Fabrice Midal, ou encore la vidéo dédiée au livre « Le minimalisme » de Gwyneth Snow.
En essayant de respecter davantage les cycles naturels de votre corps et de votre environnement, en adaptant vos activités à l’énergie spécifique de chaque phase, vous verrez que vous arriverez à des meilleurs résultats, tout en réduisant votre effort !!
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J’UTILISE ÉGALEMENENT LE PRINCIPE DE PARETO AU QUOTIDIEN.