Insatisfaits de votre vie ? Trouvez l’épanouissement grâce à l’Art subtil de s’en foutre

La société qui nous entoure nous pousse sans cesse à positiver : sois plus heureux, plus intelligent, plus riche. Bref, soit meilleur que les autres. Aussi à cause de la pub, nous sommes bombardés non-stop de messages qui nous incitent à vouloir tout, tout le temps. 

Ces injonctions constantes finissent par nous garder focalisés sur ce qui nous manque.

Si vous souhaitez vraiment avoir une vie au top, n’essayez pas d’en vouloir davantage. Efforcez-vous plutôt de baisser votre niveau d’aspiration.

Comment ? En développant un art inattendu : celui de s’en foutre.

Dans mes lectures, j’aime parfois découvrir des approches différentes, alternatives. Des manières de penser et de s’exprimer qui se détachent du reste. Pas étonnant donc que j’ai été attiré par le titre de ce best seller écrit par Mark Manson : « L’art subtil de s’en foutre ».

L’auteur s’affiche clairement contre une vision du développement personnel qui consiste à vouloir toujours positiver, à devenir quelqu’un d’extraordinaire, à chercher le bonheur à tout instant.

En adoptant cette mentalité, nous risquons de devenir accro à des remèdes efficaces dans le court terme, qui nous donnent des pics de plaisir et motivation de temps en temps, mais qui finalement ne nous permettent pas d’avancer réellement.

Au contraire, développer l’art subtil de s’en foutre consiste à regarder la réalité telle qu’elle est, de faire une auto-analyse extrêmement sincère (même quand elle devient difficile et douloureuse), et à évaluer le bonheur, la souffrance ou l’échec de manière plus profonde.

Le double effet de la société de consommation et des réseaux sociaux nous affichent l’image artificielle d’une vie parfaite des personnes autour de nous : « eh regarde, j’ai une vie vachement plus cool que la tienne ! »

Nous finissons par croire qu’il ne faut jamais éprouver d’émotions négatives comme l’anxiété, la peur ou la culpabilité. Nous finissons par nous poser en boucle la question : qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Sans jamais trouver des véritables réponses.

Pour sortir de cette spirale, il faut adopter une approche contre-intuitive : vouloir toujours vivre des expériences positives est une expérience négative : plus nous le faisons, moins bien nous nous sentons. Pourquoi ? Parce que cette approche ne fait qu’accentuer le sentiment de manque.

Paradoxalement, accepter de vivre les expériences négatives qui se présentent ou s’imposent à nous constitue en soi une expérience positive.

Avez-vous déjà eu l’expérience de ne pas réussir à obtenir quelque chose, et plus vous vous démenez moins vous y arrivez ? Et c’est justement quand vous arrêtez de vous préoccuper autant que vous finissez par réussir, presque miraculeusement ?

S’obstiner à ignorer la souffrance finit par lui donner une importance démesurée.

Contrairement à ce que nous pourrions imaginer, l’art subtil de s’en foutre ne vaut pas dire de ne donner de l’importance à rien. Il s’agit plutôt de regarder en face les difficultés de la vie, même les plus grosses, même les plus terrifiantes, et avancer quand même

Cela signifie apprendre à focaliser son attention et à établir des priorités de manière efficace, à faire le tri entre ce qui est vital pour nous, et ce qui ne l’est pas.

L’insatisfaction et le sentiment de mal-être sont une partie intégrante de la nature humaine, elles ont une fonction biologique. Nous sommes câblés pour être insatisfaits de ce que nous avons, et de chercher constamment ce que nous n’avons pas.

L’insatisfaction est l’agent du changement préféré de la nature : elle nous motive à bouger pour innover et survivre. 

De la même manière, la douleur physique comme psychique ont un rôle essentiel dans l’évolution : elle représentent un mécanismes de feedback très efficace.

Elles nous indiquent quand nous sommes en danger, et nous permettent de tirer les leçons de nos expériences.

Afin d’éviter la même sensation de douleur, nous faisons attention à ne pas répéter les mêmes erreurs dans le futur.

Donc, si vous ressentez de l’insatisfaction, vous n’avez rien de cassé ou de bizarre. C’est juste l’expression de la nature humaine.

Et ressentir parfois de la douleur est une expérience certes désagréable, mais nécessaire pour apprendre et grandir.

Le bonheur est résoudre des problèmes

Même devoir faire face à des problèmes est indispensable pour vivre une vie pleine. Les problèmes sont d’ailleurs une constante de notre vie.

La capacité à résoudre un problème, à dépasser une difficulté, est une source importante de bonheur : choisir des problèmes que vous avez envie de solutionner, et agir pour y arriver vous rendra heureux.

Au contraire, si vous vivez pour éviter les problèmes, ou si vous avez l’impression de ne pas en avoir, vous en serez malheureux.

Pourquoi donc la plupart des gens choisissent d’éviter les problèmes ? Parce que nier leur existence, ou accuser les autres d’en être responsables c’est plus facile et confortable. Cela soulage dans l’immédiat.

Mais cette attitude de mène nulle part.

L’amélioration de soi, l’évolution personnelle émerge d’une simple prise de conscience : nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive dans la vie, quelles qu’en soient les circonstances.

Nous ne contrôlons pas toujours ce qui survient. Mais on contrôle toujours comment nous interprétons ce qui nous arrive, et la manière dont nous réagissons.

Nous portons toujours la responsabilité de nos expériences. Même choisir de ne pas réagir est une réponse parmi d’autres aux événements de la vie.

Plus vous assumez la responsabilité de votre vie, plus le pouvoir que vous exercez sur elle est important.

Une nouvelle question fait surface : pourquoi beaucoup de gens hésitent à endosser la responsabilité de leurs problèmes ?

Parce que souvent nous confondons responsabilité et culpabilité. Il est tout à fait possible que nous n’ayons aucune faute sur les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Mais cela ne change en rien notre responsabilité de choisir notre réaction.

La confusion entre responsabilité et faute incite les gens à laisser aux autres la charge de résoudre leurs problèmes. C’est la « victimattitude » : la tendance à se sentir victime d’injustices de la part des autres, une attitude qui est même parfois jugée « cool ».

En réalité, personne d’autre que vous est responsable de votre situation. Vous pouvez très bien accuser les autres d’être coupables du terrible malheur qui vous touche.

N’empêche, vous êtes toujours le seul responsable. C’est toujours à vous de choisir comment vous allez réagir à votre situation.

Alors ? Comment changer ?

On commence à entrevoir des solutions quand nous prenons conscience que nos problèmes et notre situation n’ont rien d’extraordinaire : des millions de gens les ont eu avant nous, les ont en ce moment ou les auront demain. 

Les bienfaits de l’incertitude

D’autres pistes peuvent surgir quand nous comprenons que nos croyances et nos convictions peuvent être inexactes. Notre cerveau est sûrement un organe merveilleux, mais en toute bonne foi et avec les meilleures intentions, il peut parfois nous induire en erreur.

L’incertitude est à la base du progrès et de la croissance. Qui croit tout savoir n’apprend rien.

Voilà quelques questions que vous pouvez vous poser pour amener plus d’incertitude dans votre vie :

  • et si j’ai tort ?dans le vif de nos émotions, nous sommes souvent des mauvais juges de nous mêmes. C’est pour cette raison qu’il est important de se méfier de nos certitudes. Mais attention : pratiquer le doute ne veut pas nécessairement dire que vous avez tort. Ce qui compte, c’est de se poser la question.
  • qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort ?Quelles seraient les conséquences ? Quelles autres options ou valeurs je devrais envisager ? Prendre en considération et évaluer d’autres points de vue (sans pour autant les adopter systématiquement) est la compétence la plus importante pour évoluer soi-même de manière constructive. 
  • le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel, pour moi et les autres ?c’est le test décisif pour déterminer si notre manière de voir les choses est la bonne, ou si nous préférons changer notre point de vue.

L’erreur peut très bien être de votre côté ou du côté des autres. Mais évitez la tendance de la plupart des gens à s’accrocher à leur opinion et à vouloir avoir raison à tout prix.

Si vous avez l’impression que c’est vous contre le reste du monde, il y a des fortes chances pour que ce soit juste vous contre vous-même.

Assumez pleinement vos responsabilités

Un dernier conseil pour faire face à nos problèmes, pour assumer la pleine responsabilité de ce qui nous arrive, est d’agir.

Devant un problème que vous ne savez pas comment résoudre, ne restez pas trop assis à y réfléchir.

Travaillez dessus, faites quelque chose. Les réponses vont suivre, ainsi que la motivation.

L’action n’est pas seulement l’effet de la motivation, elle en est aussi la cause.

Les actions engendrent des réactions émotionnelles et des inspirations, qui elles-mêmes motivent de nouvelles actions. Favoriser l’action permet de rentrer dans une spirale positive, un cycle sans fin : 

Inspiration → motivation → action → inspiration → motivation → action →…

Si dans le choix de vos valeurs, vous décidez que « agir » est le bon critère de réussite, n’importe quel résultat obtenu sera un progrès, l’inspiration sera la récompense de vos actions, et pas uniquement la condition préalable.  

Vous n’aurez plus peur de vous tromper : même l’échec devient un moyen d’avancer.

Il suffit juste d’une petite action de départ, même à titre de test, pour lancer l’inspiration qui motive et alimente à son tour d’autres actions.

Voilà les quelques conseils de Mark Manson pour dépasser la victimattiude, et la tyrannie des sensations positives à rechercher à tout prix.

Prendre la pleine responsabilité de ce qui vous arrive, choisir de faire face aux problèmes que nous rencontrons et favoriser l’incertitude dans ses choix permettent d’être mieux attachés à la réalité et à trouver des meilleures solutions pour être heureux.

Qu’en pensez-vous de cette approche qui revalorise des expériences négatives, comme l’insatisfaction, les problèmes et l’incertitude ?

Est-ce que vous arrivez à accepter pleinement la responsabilité de votre vie et de vos choix, indépendamment de qui est à l’origine de votre situation ?   

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