La fin de l’emploi : être entrepreneur pour prospérer sans un travail de Taylor Pearson
Il y a deux phénomènes de ces dernières décennies qui mettent fortement à risque le futur de l’emploi dans notre société.
- Le premier est la mondialisation : la plus grande flexibilité pour trouver de la main d’œuvre, et même des jeunes diplômés très compétents partout dans le monde, pousse les entreprise à délocaliser leurs activités dans des endroits avec un niveau de vie beaucoup moins cher que dans les pays occidentaux.
- Le deuxième phénomène est l’automatisation. Les robots et l’informatique rendent possible d’automatiser beaucoup de tâches et activités, ce qui réduit le besoin de personnel et réduit par conséquences les coûts pour les entreprises.
Jusqu’aux années 2000 la mondialisation et l’automatisation représentaient une menace uniquement pour des emplois principalement manuels, avec une faible complexité intellectuelle. C’étaient surtout les usines de production qui se délocalisaient dans des pays à bas coûts, ou qui automatisaient leurs lignes de production à la chaîne.
De plus en plus, nous assistons à la mondialisation et à l’automatisation aussi d’activités intellectuelles, de postes de travail nécessitant une formation universitaire.
Et si pour des raisons d’économie d’échelle ces deux phénomènes étaient une exclusivité des grandes entreprises, l’évolution technologique de ces dernières années, à la fois en terme de réduction de coût unitaire et de facilité de communication, rend possible et financièrement intéressant d’automatiser ou de délocaliser aussi pour des business de toute petite taille.
Le livre « Il est temps d’entreprendre » de Taylor Pearson mène une réflexion très intéressante sur les grandes étapes économique dans l’histoire de l’humanité jusqu’à arriver à la société d’aujourd’hui, où l’emploi salarié qui caractérisait la société industrielle et la société de la connaissance arrive à sa fin.
L’objectif de l’auteur n’est pas de montrer que nous avons devant nous un tableau noir, que nos espoirs de trouver un bon travail, bien rémunéré, risquent de ne jamais ses concrétiser.
Déjà, même si ces deux phénomènes présentent des risques pour l’emploi dans les sociétés occidentales, ils sont la raison de l’enrichissement globale de la planète : à partir de la révolution industrielle, le revenu moyen par personne a explosé à l’échelle mondiale à partir de 1800.
Mais aussi, à travers son ouvrage, Taylor Pearson souhaite nous convaincre que, à ce tournant de l’économie mondiale, en tant qu’individus nous avons à dispositions des opportunités incroyables, qui étaient juste inimaginables il y a une génération.
Pour cueillir ces opportunités il suffit de changer d’attitude vis à vis de l’entrepreneuriat et de la prise de risque, et de cultiver dans notre vie les bonnes compétences.
Dans cette vidéo, je vais retracer les grandes étapes de l’évolution économique dans le monde, ainsi que les conditions qui permettent aujourd’hui à chacun d’inventer, de créer son propre travail.
Dans la prochaine vidéo, je vais plutôt me concentrer sur les habitudes et les activités à mettre en place pour développer les compétences indispensables à l’entrepreneuriat.
Les quatre révolutions économique dans l’histoire de l’humanité
Si on réfléchit aux grandes étapes d’évolution des activités humaines comme à des systèmes de production, nous pouvons pour chaque étape identifier une ressource clé, celle qui détermine la capacité de production globale.
Tout système avec un objectif de production a un facteur limitant. Si on a besoin de deux ressources, une abondante, et une rare, le niveau de production sera déterminé uniquement par la quantité de la ressource rare. Pas la peine d’augmenter encore la ressource abondante : elle n’aura pas d’effet sur la production globale. Il faut se concentrer sur la ressource rare.
Et dans l’histoire économique de l’humanité, la ressource rare a changé selon les différentes étapes d’évolution. Et, comme c’est assez naturel dans un système de ce type, le pouvoir social se trouve entre les mains de celui qui possède la ressource rare.
- La première révolution économique intervient autour de l’an 1300, avec l’économie agricole. La ressource rare, qui déterminait le niveau de production, était les ressources naturelles, les terrains cultivés. La richesse appartenait aux propriétaires des terres, les nobles et les rois. Avec l’âge des découvertes, la quantité des terres arables et de ressources naturelles à disposition des nations européennes a augmenté très significativement, permettant à Espagne, Portugal, Angleterre et France de s’enrichir considérablement.
- A partir de 1700, les sociétés occidentales sont passées de l’économie agricole à l’économie industrielle. A ce moment, le facteur limitant la production est passé des ressources naturelles au capital, qui permettait de construire et acheter les machines. C’est à ce moment que le pouvoir, la richesse, est passé de ceux qui possédaient les terres, les nobles, à ceux qui contrôlent le capital, les banques.
- Vers 1900, le monde a connue une autre transition économique, en passant de l’économie industrielle à l’économie de la connaissance. Avec plus de 2 siècles de production industrielle, les banques ont réussi à cumuler beaucoup de capital. Acheter des machines n’était plus le facteur limitant la production : la ressource rare étaient devenue la connaissance. C’est à ce moment que le pouvoir et la richesse passent à nouveau de main, et sont transférées des banques vers les grandes entreprises.
- Nous nous retrouvons aujourd’hui aux frontières d’une nouvelle transition économique, vers l’économie de l’entrepreneuriat. La connaissance apprise à l’école n’est plus le facteur limitant la production ; dans le monde de plus en plus complexe d’aujourd’hui la ressource rare est la prise d’initiative, la capacité à s’adapter efficacement à un contexte de changement très rapide. Le pouvoir et la richesse sont en train de passez des grandes entreprises vers les entrepreneurs, les individus capable de prendre de l’initiative.
Les quatre typologie d’activité humaines
Si on analyse les différentes activités humaines, nous pouvons les classifier selon un modèle comportant 4 catégories :
- les activités simples, dans lesquelles il y a un lien évident entre cause et effet. En se limitant à appliquer une simple procédure, nous arrivons à résoudre le problème en question (c’est comme monter un Lego ou une table Ikea)
- ensuite il y a les activités compliquées. Ici, le lien entre cause et effet nécessite de l’analyse et de la réflexion ; les activités à réaliser pour résoudre un problème nécessitent de connaissances et expertise, que l’on peut apprendre via l’éducation.
- Ensuite il y a les activités complexes, pour lesquelles le lien entre cause et effet ne devient évident qu’à postériori. Les connaissances déjà acquises ne sont pas suffisantes, puisqu’il s’agit de résoudre un nouveau problème, de faire face à une nouvelle situation. La prochaine action à faire n’est pas claire : il faut tester des nouvelles solutions et voir ce qui se passe. C’est avec ce type d’activités que nous nous confrontons aujourd’hui, et c’est l’endroit où se trouvent les entrepreneurs
- Pour terminer, il y a lesactivités chaotiques : c’est le domaine dans lequel il n’y a pas de liens entre cause et effet, dans lequel il faut accepter d’agir malgré le désordre. Il n’existe pas de manuel pour ce type de situation.
Pendant le siècle dernier, les activités professionnelles ont beaucoup évolué dans cette matrice. En commençant par le travail ouvrier du début du XXème siècle, caractérisé par des activités simples. Ensuite il y a eu l’explosion de l’économie du service, caractérisée par les activités compliquées et l’affirmation des diplômes universitaires pour certifier les compétences et les connaissances de l’individu.
Et maintenant, nous arrivons à l’affirmation des activités complexes et chaotiques, pour lesquelles les compétences nécessaires ne peuvent pas s’apprendre à l’école. On peut les apprendre avec l’expérience et la prise d’initiative, typiques de l’entrepreneuriat.
Les opportunités dans l’économie de l’entrepreneuriat
La mondialisation et le développement incroyable de la technologie n’ont pas impliqué uniquement la délocalisation de la production vers des pays à bas coûts, et le remplacement du travail humain par des robots.
Ces deux phénomènes ont permis aussi de baisser de manière très significative le capital nécessaire pour créer un produit ou fournir un service, en même temps que de réduire le coût nécessaire pour accéder à un marché, à des clients potentiels.
Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’accéder à des logiciels et à des ressources informatiques de manière gratuite ou presque. Fournir un service a désormais un coût qui peut être soutenu par un simple individu. Accéder à des ressources de production est devenu aussi très très peu cher, et il et possible de faire réaliser des produits, même à très petite échelle, pour un coût extrêmement bas par rapport à 10-20 ans.
De la même manière, grâce à Internet et aux réseaux sociaux, avoir de la visibilité et pouvoir rencontrer des clients à l’échelle planétaire est devenu très peu cher, presque gratuit !
Rendre visible son activité partout dans le monde nécessite désormais très peu d’investissement.
Donc, si abordé avec la juste attitude, la fin de l’emploi peut représenter une incroyable opportunité si nous nous appliquons à développer les compétences rares : la prise d’initiative, l’envie d’expérimenter des nouvelles solutions.
Avec cette nouvelle transition économique, la richesse et la liberté seront associées à l’entrepreneuriat.
Etre entrepreneur ne veut pas dire forcément créer son business : on peut très bien expérimenter et prendre de l’initiative même quand nous travaillons pour une entreprise !
Ce sont les compétences de l’entrepreneur qui ont de la valeur.
Je vous donne rendez-vous à la prochaine vidéo pour découvrir comment développer et pratiquer les compétences d’un entrepreneur.
Qu’est-ce que vous pensez de la vision de l’auteur sur la fin de l’emploi ?
Etes-vous d’accord que la valeur se trouve désormais dans l’innovation et la prise d’initiative ?
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