Investissez mieux que 99% des gens avec peu d’effort – Devenez Riche de Michaël Ferrari

Nous voilà arrivés à la 3ème et dernière vidéo concernant les conseils issus du livre « Devenez riche : 6 semaines pour améliorer simplement vos finances ! » de Michaël Ferrari.

Regardez l’animation :

Si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous avez bien compris que les finances personnelles n’ont rien de sorcier à condition de simplifier les choix à prendre, et de passer régulièrement à l’action.

Vous avez désormais obtenu les résultats suivants :

  • vous avez décidé d’une stratégie pour rembourser activement vos crédits
  • vous avez démarré une épargne de précaution qui représentera à terme 6 mois de votre revenu
  • vous avez défini un plan de dépenses intelligentes entre dépenses fixes, épargne, investissement et dépenses plaisir
  • vous répartissez automatiquement le salaire versé sur votre compte courant entre les différents comptes que vous avez mis en place
  • vous avez ouvert des comptes d’investissement aidés, comme le plan d’épargne en action, l’assurance vie, le plan d’épargne entreprise ou le PERCO

 

Investir ne veut pas dire acheter et revendre des actions !

Si ne vous les connaissez pas encore, retrouvez ici les conseils précédents issus de ce livre : comment reprendre en main vos finances, et comment vous préparer à investir.

Le moment est finalement arrivé pour choisir votre stratégie d’investissement ! La 6ème et dernière étape vers la richesse est d’apprendre à investir et à tirer le meilleur du marché avec peu d’effort.

 

On croit qu’investir signifie trouver la prochaine valeur phare, l’action dont le cours va monter en flèche dans l’espace de quelques mois. Cela amène les gens à confondre investissement et sélectionner des titres haussiers : tout le monde pense pouvoir réussir et c’est faux !

 

Savoir anticiper les mouvements du marché est presque impossible même pour les professionnels du secteur.

L’analyse de plusieurs fonds d’investissement, des entreprises avec des moyens humains, technologiques et financiers bien au dessus d’un particulier comme vous et moi, ont montré que seulement 2% d’entre eux sont capables de faire mieux que le marché sur le long terme.

 

Deux conclusions donc:

  • si 98% des professionnels n’y arrivent pas, inutile espérer de savoir le faire en tant que particulier.
  • il est tout aussi difficile de savoir choisir parmi tous les fonds le 2% qui performent mieux que le marché.

 

La bonne stratégie pour investir

Devant tous les choix d’investissements possibles, il est facile de se laisser submerger et de rien faire.

Une option très tentante est de déléguer toute la gestion de son argent à des conseillers financiers. En réalité les besoins de quelqu’un qui démarre dans l’investissement sont plutôt simples, et avec un petit effort au départ il est tout à fait possible de s’en occuper directement.

Devenir riche est de votre responsabilité, et doit rester sous votre contrôle.

 

Si votre choix est d’engager un conseiller financier ou ne pas investir du tout, évidemment faites-vous aider. Choisissez un conseiller avec des bons résultats avec des personnes ayant un profil similaire au vôtre, et qui affiche clairement l’ensemble de ses frais.

Dans tous les cas, rappelez-vous que c’est à vous de décider votre stratégie financière.

 

Le fait de ne pas pouvoir sélectionner les titres à acheter ne veut pas dire qu’il ne faut pas investir !

Cela veut juste dire qu’il faut adopter une autre stratégie, plus en ligne avec la philosophie proposée par Michaël tout au long du livre : simplifier et passer à l’action, mettre en place et ne plus y penser .

 

Les classes d’actif : les briques de votre investissement

Voilà les grandes catégories dans lesquelles il est possible d’investir, ce que l’on appelle les classes d’actifs :

  • les actions : elles constituent de parts d’une société. En les achetant, on devient propriétaire d’une partie de la société, proportionnellement au nombre d’actions achetées. On profite ainsi de l’augmentation de valeur de l’entreprise ainsi que des bénéfices qu’elle génère sous forme de dividendes. En général, les actions fournissent un rendement excellent sur le long terme : la performance nette du marché boursier sur plusieurs décennies est de 6  % par an. Mais la valeur d’une action peut fluctuer beaucoup sur un horizon de temps plus court. L’auteur déconseille de sélectionner des titres individuels, car il est extrêmement difficile de faire le bon choix et vous augmentez le risque de perdre de l’argent. Il vaut mieux choisir des fonds d’actions, c’est-à-dire des ensembles de titres.
  • les obligations : elles représentent des dettes émises par les entreprises ou les gouvernements sur une certaine durée (deux, cinq, dix ans ou plus) et un rendement connus à l’avance. A l’issue du terme, on récupère l’argent investi plus les intérêts du prêt. Le risque des obligations est généralement plus faible que pour les actions : on perd de l’argent que si l’entreprise ou le gouvernement font faillite avant le terme de l’obligation (ce qui est assez rare au moins pour les États et les grandes entreprises). Etant un support à faible risque, les performances des obligations sont en général inférieures à celles des actions.
  • les liquidités : elles représentent l’argent qui n’est pas placé et qui reste disponible sur un comptes d’épargne. L’argent liquide sert pour les urgences et vous protège en cas de baisse des marchés. Bien sûr, la sécurité a un prix : les liquidités sont sécurisées, mais leur rendement est le plus faible des trois.

 

L’allocation d’actifs : la clé de votre stratégie

Puisque il est impossible de choisir individuellement les supports dans lesquels investir, votre attention doit porter sur la répartition de vos investissements en fonds d’actions, obligations et liquidité, ce qu’on appelle dans le gérgon financier l’allocation d’actifs.

Celle-ci est le centre de votre stratégie d’investissement, pour deux raisons :

  • elle est responsable de plus de 90% de la volatilité de votre portefeuille (c’est à dire des oscillations à la hausse comme à la baisse)
  • et elle est le seul facteur de limitation de risque que vous maîtrisez vraiment.

 

L’allocation d’actifs optimale est très dépendante de votre situation spécifique et de votre rapport au risque.

Si vous avez 20-30 ans, et si vous avez un petit capital, vous êtes plutôt à la recherche de performances élevées, et pour cela vous êtes prêts à accepter un risque plus fort. Les actions seront donc prépondérantes dans votre allocation d’actifs. Vous avez beaucoup de temps devant vous pour récupérer des éventuelles baisses du marché, et les sommes en jeu restent faibles.

Si par contre vous êtes plus âgées, ou plus riches, ou si vous avez une forte aversion au risque, votre premier réflexe sera de protéger votre capital, au détriment d’un rendement plus élevé.

Dans ce cas, la conservation du capital sera plus importante qu’une croissance forte. Vous favorisez alors les obligations.

 

Bien investir signifie bien diversifier vos investissements, à l’intérieur d’une classe d’actif (c’est à dire en achetant plusieurs actions différentes plutôt que les actions d’une seule société), et entre différentes classes d’actif, en répartissant les sommes investies entre actions, obligations et liquidités).

Cela peut être contre-intuitif, mais vous obtiendrez des meilleures performances sur votre portefeuille si vous y ajoutez des obligations.

 

Un modèle performant d’allocation d’actifs

Une référence de l’allocation d’actifs est David Swensen, qui dirige les investissements de la prestigieuse université de Yale aux Etats Unis. Il affiche des excellents résultats depuis plusieurs décennies.

Michaël a adapté pour la France le modèle d’allocation proposé par David Swensen, qui représente un bon exemple d’allocation diversifiée et performante.

Voilà la répartition suggérée :

  • 30 % d’actions françaises : fonds en actions, comprenant des entreprises de taille petite, moyenne et grande (les valeurs à faible, moyenne et forte capitalisation)
  • 15% d’actions internationales des pays développés : de fonds de pays comme les Etats Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne
  • 10% d’actions des marchés émergents : fonds de pays en développement comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Plus risquées que les pays développés, leur pourcentage doit rester limité
  • 15% de fonds immobiliers (appelé aussi SIIC et SCPI), des fonds qui investissent dans l’immobilier résidentiel, commercial, de bureaux, d’entrepôts, à la fois en France et à l’international
  • 30% d’obligations d’État (disponibles via un fonds en euros) qui offrent un rendement connu et équilibrent le risque de votre portefeuille.

 

Les fonds passifs : la solution pas chère

Quand vous choisissez le fond dans lequel investir, faites beaucoup d’attention à leur coût : rien n’affecte plus la performance de vos investissements que les frais de gestion des fonds.

Une solution à prix de gestion faible est représentée par les fonds passifs, connus sous l’acronyme ETF ou tracker, qui de plus ont l’avantage de suivre parfaitement l’évolution du marché.

A différence d’un fond classique, dans lequel des opérateurs choisissent les support à acheter et à vendre au jour le jour (la gestion active), les trackers sont gérés par un ordinateur qui se limite à répliquer un indice boursier.

Le fait de ne pas avoir des commissions pour les opérateurs, et de limiter les opérations d’achat/revente, permet à ces fonds d’avoir de coûts de gestion 10 fois moins chers qu’un fond classique.

Warren Buffet, le fameux investisseur américain, recommande à tout investisseur particulier de se concentrer dans des trackers.

 

Waouh ! Vous êtes arrivé jusqu’au bout ! Félicitation !!

C’est vrai que cette vidéo n’est pas aussi facile à aborder que d’habitude.

Mais c’était important pour moi de rentrer un peu plus dans le détail et vous donner les bonnes clés pour la gestion de vos investissements.

 

Comme le rappelle Michaël, le plus important est de commencer.

Si tout cela est trop compliqué pour vous, démarrez avec l’approche la plus simple et la moins risquée : commencez par alimenter un fond en euros sur une assurance vie.

Vous pourrez toujours affiner votre approche au cours du temps, une fois que vous serez plus à l’aise.

 

A quelle étape êtes-vous dans la gestion de vos finances personnelles ?

Avez-vous commencé à diversifier votre allocation d’actifs ?

Laissez un commentaire ci-dessous.

 

 

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