Maîtriser le changement : Progresser à Pas de Géant de Tony Robbins

La première fois que j’ai vu Tony Robbins c’était dans une vidéo TED. J’ai été capturé par son énergie et son enthousiasme. J’ai trouvé son approche au développement personnel un mélange surprenant de psychologie et pragmatisme, où la connaissance n’a de sens que si elle permet de passer à l’action.

Regardez l’animation :

 

Le bouquin « Progresser à pas de géant » présente de nombreuses techniques permettant de maîtriser ses émotions et son comportement pour réaliser ses rêves. Cet article va se focaliser sur comment aborder le changement de manière à le rendre durable.

Pour avoir véritablement de la valeur, tout changement doit être durable. Chacun de nous a vécu plusieurs fois l’expérience d’un changement temporaire : l’enthousiasme et l’illusion des premiers moments laissent la place à la déception quand tout revient comme avant.

 

Commençons par 3 principes qui sont à la base d’un changement durable et que l’on peut appliquer immédiatement :

• élever ses attentes : souvent les frustrations et la routine de la vie quotidienne prennent le dessus. Nos rêves sont oubliés et, avec eux, nos ambitions et notre combativité. Pour reprendre son destin en main, il faut avoir le courage d’en demander plus à soi-même, de rêver en grand et de viser plus haut.
• changer ses croyances : nos croyances correspondent à ce que nous pensons du monde, à ce qui nous parait possible ou impossible, à ce que nous pensons d’être capables ou pas d’atteindre. Si nous élevons nos attentes, mais nous ne changeons pas nos croyances, réaliser nos rêves sera extrêmement compliqué. Il est indispensable d’être convaincus que nous avons les capacités d’atteindre nos objectifs.
• changer ses stratégies : une fois que l’on a élevé ses attentes et adopté les bonnes croyances, il faut savoir choisir les stratégies adéquates pour atteindre le résultat souhaité.

 

Souvent, une des stratégies plus efficaces est d’identifier un modèle à suivre, quelqu’un qui a déjà atteint les objectifs que nous nous sommes fixés.

S’inspirer de son exemple, faire trésor de ses expériences et connaissances, permet d’avancer vers nos buts plus vite et avec moins d’effort.

L’exemple à suivre peut être un proche ou quelqu’un qu’on connait personnellement, ou encore un personnage connu ou historique, dont l’expérience est accessible via les livres qu’il a écrit ou sa biographie.

 

Passer à l’action

Tony Robbins insiste énormément sur l’importance de passer à l’action. Très souvent les gens savent ce qu’ils doivent faire pour atteindre leurs objectifs, mais peu arrivent finalement à mettre en pratique ce qu’il savent.

Savoir n’est pas suffisant, il faut agir.

Des actions différentes portent à des résultats différents : chaque action nous oriente dans une direction ; le cumul de toutes les actions quotidiennes nous mène vers une ultime destination : les réalisations de notre vie.

Quand on décide d’opérer un changement, petit ou grand qu’il soit, nous nous fions souvent à notre force de volonté pour le mettre en oeuvre. Malheureusement cette stratégie est peu efficace : chacun de nous dispose d’une quantité limitée de « force de volonté », qui se consomme à chaque petite décision ou effort de notre part (par exemple pour faire chuter les résultats d’un test, il suffit de mettre devant le candidat des chocolats et de lui demander de ne pas en manger avant la fin du test).

Une fois épuisée, il faut du temps pour récupérer à nouveau sa force de volonté. Pendant ce temps, il devient impossible de maîtriser son inconscient. Les bonnes résolutions nous paraissent trop ambitieuses pour qu’on puisse les tenir, et nous retombons finalement dans les vielles habitudes que nous souhaitons tant changer.

En plus de la déception de ne pas réussir à tenir ses engagements, notre morale est plombé par un sentiment d’impuissance et par une confiance en soi sous le tapis. Suite à ce sentiment de culpabilité, toute possibilité présente ou future d’attendre le succès est sérieusement minée.

 

Utiliser les émotions

Plutôt que confier sur sa force de volonté, une stratégie plus efficace consiste à utiliser les émotions, qui elles, ne dépendent pas d’un effort conscient. Au contraire, elles contrôlent notre inconscient et sont 1000 fois plus puissantes pour pérenniser un changement.

 

Le moteur qui a porté Donald Trump a être un des hommes les plus riches des Etats Unis est exactement le même que celui qui a porté Mère Thérèsa à dédier sa vie au service des plus démunis. Ce moteur est la nécessité de chaque être humain de chercher le plaisir et fuir la souffrance.

Certes, ce que nous associons au plaisir et à la souffrance peut varier énormément d’un individu à l’autre, peut même être à l’opposé comme dans le cas de Trump et de Mère Théresa. Si le premier est à la recherche constante des jouets les plus chers pour démontrer d’être le numéro un, la deuxième ne trouvait pas de sens à sa vie sinon en se donnant complétement aux autres.

Mais, même si chacun à sa manière et en suivant ses valeurs, cela n’empêche que notre inconscient nous guide constamment à chercher les occasions pour prouver du plaisir, et à éviter prix à tout les risques de sentir de la souffrance.

D’ailleurs, la force qui nous fait fuir la souffrance est bien plus forte que le désir du plaisir : nous sommes beaucoup plus enclins à faire un choix qui minimise les risques de souffrir plutôt qu’un choix qui maximise les chances de prouver du plaisir.

 

Conditionner ses croyances et ses émotions

Donc, finalement, ce qui donne une direction à notre vie est ce à quoi nous associons le plaisir et ce à quoi nous associons la souffrance. Très souvent, ces associations de plaisir et souffrance se sont cumulé de manière involontaire et inconsciente tout au long de notre vie.

En commencent par l’éducation que nous avons reçue en famille, à l’école et plus généralement dans la société dans laquelle nous avons grandi. Et pour finir par les expériences auxquelles nous sommes exposés en tant qu’adultes, via le média ou sur le lieu de travail par exemple.

 

Si nous souhaitons maximiser nos chances de rendre le changement durable, nous pouvons commencer à utiliser à notre avantage ce que nous associons au plaisir et à la souffrance.

Il suffit de créer ces associations de manière consciente.

En effet, dès que nous associons une douleur intense à un pattern émotif ou comportemental, nous allons l’éviter à tout prix. A l’envers, si nous apprenons à lui associer un plaisir profond, nous allons le chercher aussi souvent que possible.

 

Il est possible d’apprendre à conditionner notre corps, cerveau et émotions à associer plaisir ou douleur à ce que nous souhaitons.

Tout d’abord, nous pouvons agir sur nos croyances, ce que notre cerveau pense.

Pour faciliter le changement sur le long terme, ces 2 croyances représentent un vrai atout:

1. croire que nous pouvons changer maintenant. On a tous eu l’expérience de dire : « ça suffit, je n’accepte plus de continuer comme cela ». Et de décider d’un coup d’arrêter de fumer, de changer de job, de démarrer un régime. Si nous l’avons fait une fois, nous pouvons apprendre à le faire à nouveau.
2. nous sommes les seuls responsables du changement. Nous devons être convaincu que le changement est nécessaire (pas possible ou souhaitable, mais absolument nécessaire), que nous sommes nous-mêmes la source du changement et que nous avons tout ce qu’il faut pour réussir ce changement.

 

L’émotion est crée par le mouvement

Pour avoir un impact encore plus grand sur nos actions, nous pouvons utiliser nos émotions. Notre comportement n’est pas dicté par nos habilités, mais par l’état mental ou émotif de chaque moment.

Autant l’école nous a habitué depuis toujours à utiliser notre cerveau, notre intelligence, autant personne nous a vraiment éduqué à utiliser nos émotions.

Une fois que l’on sait comment faire, cela devient assez simple: la clé réside dans notre corps. En effet l’émotion est créé par le mouvement.

Pour changer notre état d’esprit, pour faire place aux émotions que l’on souhaite, il suffit de changer de posture.

Vous n’y croyez pas? Essayez de vous mettre face à une glace et sortez votre meilleur sourire. Gardez-le pendant une minute. Vous verrez que, ce qui a démarré comme un geste forcé, va très vite se transformer en une vraie sensation de gaité et légèreté.

 

Deux autres exemples :

1. contrôler sa respiration dans les moments de stress : des inspirations et expirations profondes permettent rapidement de retrouver son calme.
2. ou encore, faire des mouvements très énergiques (sauter, crier) quand on a un coup de barre : la vitalité revient d’un coup

 

Selon Tony Robbins la clé du succès est de trouver les mouvements qui nous permettent de créer de la confiance, de l’énérgie et de la bonne humeur et de les pratiquer au bon moment pour avancer vers nos objectifs.

 

La quantité d’idées et de techniques que Tony Robbins arrive à mettre dans son bouquin est impressionnante. Je devrais réaliser plusieurs articles pour couvrir tous les concepts essentiels (dites-moi dans les commentaires si cela vous paraît une bonne idée).

 

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez retrouver le livre en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

 

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