Rebondir après un échec : l’ennemi, c’est l’ego de Ryan Holiday

D’après Ryan Holiday, auteur du livre « L’ennemi, c’est l’ego », à n’importe quel moment de notre vie, nous nous retrouvons dans une de ces étapes :

  • Nous aspirons à réussir quelque chose
  • Nous avons réussi, nous sommes au sommet
  • Nous avons échoué (récemment ou continuellement)


 

Peu importe dans quelle étape vous vous trouvez, votre pire ennemi est toujours à l’intérieur de vous : c’est votre égo !!

Il vous empêche de construire, maintenir, et retrouver le succès.

 

Dans les 2 vidéos précédentes dédiées à ce livre, vous avez découvert comment maîtriser l’égo pour monter plus rapidement vers la réussite et pour y rester durablement.

Dans cette vidéo, vous allez voir comment, en cas d’échec, vous pouvez empêcher l’égo de vous maintenir au fond, ou pire encore, de tomber plus bas.

 

Si le succès peut avoir comme effet collatéral une intoxication par l’égo, l’échec peut représenter un coup terrible, même fatal, à notre égo.

Des mauvais choix et des mauvais comportements amènent inexorablement à l’échec.

Mais même ceux qui font les bons choix, ceux qui pratiquent des bonnes habitudes, ne sont pas immuns à ce risque.

 

L’objectif peut être plus difficile à atteindre qu’anticipé, des imprévus peuvent se présenter sur le chemin. Pratiquement personne arrive au succès à la première tentative, et est capable d’y rester de manière permanente.

Apprendre à surmonter l’échec est donc une compétence clé pour atteindre ou revenir au sommet.

 

Face aux difficultés, il est nécessaire d’analyser et comprendre ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi, afin de comprendre comment avancer.

C’est en ces moments que l’égo montre sa vraie nature. Il nous dit : « je savais que tu n’étais pas à la hauteur, pourquoi tu as voulu essayer ? ». Ou encore : « cette situation est injuste, ce n’est pas ta faute : c’est à quelqu’un d’autre de gérer le problème ».

Le risque le plus fort dans la gestion de l’égo est de se voir meilleur de ce que l’on est, ou alors de se valoriser moins que sa réelle valeur.

 

Quels sont alors les bons reflexes pour bien gérer l’égo dans les difficultés ?

 

  • Temps vif ou temps mort ? Nous avons 2 types de temps dans notre vie : le temps mort est quand nous sommes passifs et en attente. Le temps vif est quand nous sommes en train d’apprendre, d’agir, quand nous profitons de chaque seconde. Face à l’échec, c’est normal de se sentir fâché, déprimé ou impuissant. Nous n’avons pas le courage de faire face aux raisons de fond de cet échec, et nous persistons dans nos mauvais comportements. Nous sommes dans le temps mort : nous rêvassons sur notre futur, nous planifions notre revanche, nous nous réfugions dans la distraction.

Si se retrouver de temps en temps dans le temps mort est inévitable, y rester longtemps est de notre choix. Nous pouvons choisir un état d’esprit constructif et nous dire : « cette situation est une opportunité pour apprendre, et je vais l’utiliser pour me rapprocher de mes objectifs. Je vais rentrer dans le temps vif ».

 

  • Faire le travail, c’est assez. Cela peut tout à fait arriver de travailler dur pour quelque chose, de faire des efforts considérables, et finalement découvrir que nos résultats sont accueillis avec indifférence, voir hostilité, par les gens autour de nous. Nous n’avons pas le contrôle sur les récompenses externes, nous avons une influence limitée sur la validation et la reconnaissance des autres. Si notre motivation à agir repose sur leurs réactions, nous risquons d’être déçus. Il vaut beaucoup mieux que la base de notre fierté et de l’estime de nous mêmes soit assurée par la conscience d’avoir fait de notre mieux. La motivation vient de l’intérieur : ce qui nous importe est faire du bon travail, d’être à la hauteur de nos propres standards. Moins nous sommes attachés aux résultats, mieux c’est.

 

  • Remonter après la chute. La liste des gens qui ont réussi après avoir touché le fond est presque infinie. Dans la mythologie grecque, les personnages font souvent l’expérience de la katabasis, la chute. Ils sont forcés à battre en retraite, ils tombent dans la dépression ; certains descendent littéralement aux enfers. Quand ils émergent, c’est avec une connaissance et une compréhension accrues. Confrontés à nos propres faiblesses, notre égo nous pousse à les ignorer, à regarder ailleurs, à ne pas voir les changements que nous devons apporter à nos vies. Nous adoptons des comportements destructeurs plutôt que confronter cette vérité désagréable. Jusqu’à ce que la chute, la katabasis, nous oblige à y faire face. Nous ne pouvons plus nous cacher ou faire semblant, nous sommes obligés à regarder la vérité dans les yeux. Et ce nouveau regard nous permet d’abandonner la ruine et d’entreprendre finalement des grands progrès.

 

  • Tracer des limites à l’échec. Nous faisons des erreurs tout le temps, nous prenons de risques, nous nous embrouillons. Des fois, nos visions grandioses le sont un peu trop et nous nous trompons. Tout ça ce n’est pas un problème. Le problème commence quand nous nous identifions trop avec notre travail, quand nous pensons que tout échec dise du mal de nous en tant que personne. Notre ego voit chaque revers beaucoup pire que ce qu’il est vraiment. Être en situation d’échec ce n’est pas amusant, mais ce n’est pas non plus une déclaration sur notre valeur en tant qu’être humain. De plus, c’est une situation transitoire. Avec patience et un pas après l’autre, nous pouvons nous remettre en marche vers le sommet. L’histoire est pleine de gens que, malgré des humiliations incroyables, ont connu des carrières longues et impressionnantes. Le seul véritable échec serait d’abandonner nos objectifs et nos principes.

 

  • Faites votre auto-évaluation. Nous avons 2 moments pour analyser notre comportement : quand nous sommes sur le point d’agir, et après avoir agi. L’égo déteste le 2ème moment, parce que revenir sur un échec est douloureux, et parce que dans une réussite il ne veut voir que les aspects valorisants. Savoir analyser rationnellement une action réalisée, une fois que les émotions qui l’ont accompagné se sont calmées, est une caractéristique commune des gens à succès. Ils ne cherchent pas l’échec dans chaque réussite à tout prix. Ils ont juste un niveau d’exigence supérieur aux autres, et ils se soucient de savoir s’ils ont fait de leur mieux et comment ils peuvent faire encore mieux. Revenir sur nos erreurs n’est pas agréable, mais cela nous force à toujours avancer, à toujours nous améliorer. Cela signifie aussi d’être fiers de nous quand nous avons tout donné, mais les choses ont mal tourné.

 

  • Aimez, toujours. Nous vivons tous des moments désagréables, nous avons tous des choses qui nous énervent. En cas d’échec ou d’adversité, il facile de ressentir de la haine : cela rend quelqu’un d’autre responsable, cela repousse nos fautes. Est-ce que cette réaction nous rapproche de là où nous voulons être? Non. Elle nous maintient où nous sommes ou, encore pire, elle arrête complètement notre développement.

Quelle est alors la meilleure réponse à une attaque où à une situation désagréable ? L’amour. Ou si aimer est impossible après ce que vous avez vécu, c’est au mois le lâcher prise et la bienveillance. À divers moments de notre vie, nous avons des capacités différentes de pardon et de compréhension. C’est l’égo qui alimente cette obsession du passé, des choses que quelqu’un à fait, ou de comment les choses auraient dû être. Pendant que l’égo nous fait souffrir, l’amour est toujours là, ouvert, positif, et productif.

 

Voilà, nous arrivons à la fin des conseils de Ryan Holiday de comment gérer notre égo pour faciliter notre montée vers le succès, pour y rester plus longtemps, et pour nous remettre rapidement après un échec.

Ce n’est pas simple de se confronter à son ego. D’accepter qu’il existe, de l’exposer à l’analyse et à la critique. Mais ces conseils peuvent nous aider dans notre bataille quotidienne avec l’ego.

 

Qu’est-ce que vous avez pensé de ce livre ?

Comment pensez-vous qu’il pourra vous aider ?

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